Basara Vol.17 : Critiques

Basara

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 18 Mars 2011

Accompagnée de tous nouveaux personnages récemment arrivés dans le récit, Sarasa essaye de faire table rase du passé, en oubliant sa confrontation avec Shuri qui, aussi remarquable qu’elle a été cruelle, a détruit deux cœurs qui doivent s’en remettre et accepter de s’affronter. Mais pour l’instant, loin du roi rouge et de sa menace, Sarasa retrouve peu à peu la paix, après avoir retrouvé sa mère, et c’est dans un élan plus sain qu’elle se relève de sa souffrance. A Kyoto, cependant, le danger est partout surtout quand on s’appelle Tatara et que l’on se trouve au bord des portes du palais du roi d’or, le suprême souverain du Japon. Et la rébellion de la jeune femme va commencer par le sabotage d’une cérémonie très importante pour laquelle son village a perdu de trop nombreuses vies : la consécration et l’inauguration de la statue immense de Bouddha. Tout se passe plus ou moins bien pour Chrysanthème et Sarasa, qui réussissent à infiltrer la construction. Sauf que, destin oblige, la jeune fille est constamment et même lorsqu’elle commence à aller mieux, confrontée à un passé qu’elle voulait oublier. Dur d’oublier l’amour, surtout quand son objet se pointe juste sous votre nez.

C’est un tome assez commun après les deux précédents, spectaculaires, que nous propose ici l’auteur. Elle fait le lien entre le passé que Sarasa vient de reléguer au placard et l’avenir, qui la pousse à continuer ce pourquoi elle a un jour décréter être l’enfant élu. De plus, cela permet d’ouvrir un nouvel arc qui restera longtemps présent dans la narration de Basara, avec un univers totalement inconnu et des objectifs revisités. Dommage, cependant, que les anciens protagonistes soient un peu oubliés dans la difficulté de gérer une charge aussi importante de personnages. On attend donc que Yumi Tamura relève l’exploit de continuer à faire évoluer Chacha et sa bande, revienne sur un papillon de nuit qu’il nous tarde de retrouver, et ainsi de suite pour les compagnons respectifs de Shuri et Sarasa.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs