Barakamon Vol.6 - Actualité manga
Barakamon Vol.6 - Manga

Barakamon Vol.6 : Critiques

Barakamon

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 28 Août 2013

Après trois mois passés sur l'île et de multiples aventures avec les villageois dans ce cadre naturel, Seishû pense avoir trouvé une piste intéressante pour se sortir de son style de calligraphie trop académique, au moment même où il apprend que le directeur de l'exposition Naruka lui a pardonné son geste. Ni une ni deux, il part préparer le prochain concours en rentrant à Tôkyô... sans prévenir les villageois ! Naru est totalement déprimée, sans oublier les autres... Et c'est alors que Miwa et Tama, lors d'un "conseil de guerre", décident d'organiser une montée à la capitale, qu'ils n'ont jamais vue !

Les campagnards farfelus à Tokyo : voila ce qui se profile au début de ce sixième volume, et qui a de quoi séduire tant on se demande ce que Naru, Hina et les autres donneraient en ville. Une sorte d'inversion des rôles, en somme. Mais finalement, il n'en sera rien, et si l'on serait presque déçu de ne pas assister à quelque chose de tel (peut-être dans un prochain volume ?), on reste surtout amusé de voir à quel point les enfants et adolescents de l'île se sont vite emballés pour rien... Une belle preuve que Seishû leur manque, comme le prouve surtout notre chère Naru, devenue totalement amorphe !

Mais du côté de Seishû, qu'en est-il ? L'île lui manque-t-elle ? Et a-t-elle bel et bien eu une influence positive sur lui ? Les réponses sont évidentes à de nombreuses reprises. Quand il retrouve le directeur de l'exposition, il se rend tout de suite compte de sa grave erreur le jour où il a frappé ce vieil homme. Quand sa mère, un peu hystérique et trop collante, lui demande de ne pas retourner sur l'île, on le retrouve en train de se rebeller. Et surtout, quand l'heure est venue pour lui de présenter un nouveau travail au concours puis d'en connaître les résultats, on se rend bel et bien compte que celui qui était autrefois égoïste, orgueilleux et fougueux est devenu beaucoup plus humble et attentionné envers les autres.

Et pendant ce temps, sur l'île, tous les jeunes ont hâte de retrouver le calligraphe, et tandis que l'on trouve d'autres preuves du changement de Seishû (la conservation des cours donnés à Miwa et Tama), on se rend compte que le jeune homme a lui-même changé les villageois (la passion naissante des deux collégiennes pour le concours auquel elles ont participé).

Alors, certes, du fait de l'éloignement de Seishu dans ce tome, l'humour est moins persistant (notamment parce que Naru est moins présente) et plus facile, puisque du côté de l'île il se base sur quelques traits de caractère déjà très exploités habituellement (l'aspect bordélique de Miwa, par exemple) et qu'à Tokyo l'auteure remplace les frasques de Naru par celles de Kosuke et de la mère de Seishû de façon assez artificielle (quand même, la mère est un peu too much). Mais à côté de ça, on a un volume qui brise un peu la routine au bon moment, et qui est en quelque sorte la confirmation de tous les changements que l'on avait entraperçus chez Seishû et chez les villageois, désormais quasiment indissociables. Après tout, n'est-ce pas quand on est séparé que l'on se rend compte de ce qui nous manque ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs