Barakamon Vol.3 - Actualité manga
Barakamon Vol.3 - Manga

Barakamon Vol.3 : Critiques

Barakamon

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Février 2013

De mésaventure en découverte, Saishû Handa continue de s'habituer à sa vie campagnarde sur l'île, en compagnie des habitants du village, à commencer par la petite Naru, île électrique qui passe tout son temps à ses côtés. De fil en aiguille, le jeune homme commence alors à remettre en question son égo, commençant même à se préoccuper des autres.

Mais tandis qu'une nouvelle lubie s'empare de Naru qui se met à vendre des coquillages qu'elle a ramassés, deux hommes de la ville débarquent dans le village insulaire : venue rendre visite à notre héros, son ami d'enfance Kawafuji arrive accompagné d'un jeune homme inconnu : celui-là même qui a fini premier devant Seishû au dernier concours de calligraphie ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouveau venu est un peu particulier...

L'arrivée des deux citadins au village arrive au bon moment pour offrir un petit coup de boost à la série, en plus d'apporter une nouvelle figure forte et bourrée d'humour en la personne de Kôsuke Kanzaki, "rival" de Seishû qui voue un véritable culte à notre héros ! On découvre un caractère un brin excentrique, obsédé par la calligraphie, au point d'être involontairement horripilant pour les autres et un peu prétentieux sans vraiment s'en rendre compte. Surtout, on découvre là un jeune homme qui est un pur fruit de la ville : mal dégourdi à la pêche, doté d'une peur panique des insectes, bien dans son confort... et cela amène évidemment plusieurs confrontations humoristiques entre vie campagnarde et vie de citadin, tout en continuant de dresser un portrait plutôt léger de la vie à la cambrousse, par exemple ici à travers l'art de la pêche.
On s'amuse donc toujours autant sur cette lecture fraîche et bourrée de bonne humeur, d'autant que les personnages habituels sont en pleine forme : Hiroshi et Miwa forment un joli duo, la petite Hina est toujours aussi mignonne, le grand-père de Naru aime toujours autant les petites taquineries, et, bien sûr, la très énergique et débrouillarde Naru est omniprésente.

Mais les deux nouveaux venus ne sont pas qu'un bon prétexte pour l'humour et la confrontation ville/campagne, car Kôsuke pousse plus que jamais Seishû à remettre en cause sa manière d'appréhender la calligraphie. Que doit-il faire pour trouver l'équilibre entre l'enseignement strict de son père et une calligraphie plus personnelle ? Sa vie à la campagne pourrait bien lui ouvrir des voies, tandis que lui-même s'ouvre aux autres.

En résulte un volume équilibré, qui laisse entrevoir des évolutions chez Seishû tandis que le ton léger et l'ambiance campagnarde, eux, sont toujours aussi agréables.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs