Ballade de Ran (la) Vol.2 - Actualité manga
Ballade de Ran (la) Vol.2 - Manga

Ballade de Ran (la) Vol.2 : Critiques

Kegare no uta

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 09 Avril 2021

Ran et ses acolytes sont venus à bout du gigantesque Karma Rampage, mais cela n'a pas été sans conséquence: dans l'ombre, un mystérieux ennemi n'attendait que ça pour récupérer la souillure de la créature et ainsi donner naissance à Taskan, un autre monstre imposant et puissant, entièrement à ses ordres ! A présent, cet ennemi démoniaque et son monstrueux serviteur sont bien décidés à récupérer une arme puissante puis à se diriger vers Narvana pour accomplir leur vengeance en semant le chaos. Mais bien évidemment, Ran ne compte aucunement le laisser faire ! D'autant qu'il a un compte à régler avec ce démon du nom de Sagaran, qui a un lien profond avec son passé...

Après un premier volume qui se laissait lire et avait de grosses qualités visuelles, mais qui manquait cruellement de consistance, on attendait forcément plus du deuxième et dernier tome de La Ballade de Ran, d'autant que celui-ci est bien plus épais avec ses 220 pages (contre les 160 pages du volume 1). Et fort heureusement, on a globalement droit à une petite montée en intérêt de l'intrigue générale ! On ne va pas le cacher: avec son histoire toute simple de lutte contre un adversaire démoniaque pour protéger la capitale, on est dans du classique de chez classique, mais dans les faits Yûsûke Osawa parvient à évoquer ce qu'il faut pour apporter plus d'enjeux à son intrigue, que ce soit concernant le background de certains personnages secondaires (comme Miina) qui s'enrichit un tout petit peu, ou surtout à travers ce que l'on découvre de Ran, de son enfance, des drames qu'il a traversés... choses qui expliquent un peu mieux sa manière de combattre où il est toujours proche du sacrifice, cette manière de combattre qui a touché la ménestrelle True au point de vouloir la mettre en chanson. Et d'ailleurs, la volonté de cette jeune fille pour créer un chant digne de Ran est un tout petit peu plus en vue ici, jusqu'à trouver un aboutissement à la toute fin. En somme, même si les développements restent souvent très succincts et rapides, ils sont suffisants pour accompagner ce récit très simple, qui divertit honnêtement sans être inoubliable.

Là où le mangaka devrait mettre le plus grand nombre d'accord, c'est bien dans son travail visuel, toujours aussi riche et dense. Que ce soit dans les paysages, dans les animaux (mention spéciale au microcosme de la carcasse de Jôrmungand), dans les bourgs, ou bien sûr dans les designs plus monstrueux et aux allures cauchemardesques, Osawa offre toujours des planches bien remplies sans être illisibles, et trouve même certains angles de vue très efficaces pour faire ressortir, entre autres, le gigantisme des créatures.

Au bout du compte, à condition de ne pas attendre grand chose des développements, La Ballade de Ran est un petit divertissement honnête, sans être exceptionnel du fait de son récit plutôt basique. Ce deuxième tome, plus épais et racontant un peu plus de choses, est clairement celui qui offre un intérêt au semblant d'intrigue, tandis que les lectrices et lecteurs se régaleront sans doute surtout de la richesse visuelle dont Osawa et ses assistants sont capables.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction