Bakuon Rettô Vol.18 : Critiques

Bakuon Rettô

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Septembre 2013

Sorti de maison de correction un peu plus mûr, Takashi a retrouvé ses camarades des Zéros, mais s'y sent de moins en moins à sa place. Quelque chose a changé, et il a désormais conscience que rester éternellement un zoku est impossible. L'ultime déclic arrive via le comportement de Bondo, de plus en plus extrême au sein des Zéros.

Takashi se reconnaît de moins en moins au sein des Zéros. Les temps changent, celui qui souhaitait autrefois rester éternellement un zoku a doucement mûri, ne se reconnaît plus dans la mentalité des jeunes Zéros, et l'heure du bilan est enfin venue pour lui. Tandis qu'il s'apprête à vivre son ultime rassemblement, il se prépare doucement à la fin de cette aventure vieille de quelques années, et se remémore ce en quoi il a changé. Ses chevauchées, ses motos, les drames, les autres Zéros qui étaient sûrement plus des compagnons de passage que des véritables amis, Shôko qui lui est désormais totalement inaccessible... Mais aussi quelques brèves rencontres qui lui ouvrent définitivement les yeux, comme la grand-mère de Sakurai ou le vieil agriculteur de la fin.
Pour autant, pas de regrets dans cette longue aventure qui lui a fait vivre autant de folles sensations que de drames et difficultés : c'est vers l'avenir que se tourne Takashi, un sourire mélancolique sur les lèvres, en quelque sorte apaisé.

Mission réussie pour Tsutomu Takahashi, qui aura su croquer jusqu'au bout le parcours de son héros au sein des zokus, avec à la clé un bilan pertinent et ouvert sur le futur. Ouverte, la fin n'est en rien frustrante, car il fallait que ça se termine ainsi. Et les choses finissent de prendre tout leur sens à travers la postface du mangaka, qui offre définitivement à son oeuvre une portée dépassant bel et bien le cadre du divertissement.

Oeuvre autobiographique et un peu nostalgique se dressant comme un véritable bilan pour son auteur, Bakuon Rettô s'achève de fort belle manière, après nous avoir conquis pendant ses cinq années de parution.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs