Bakuon Rettô Vol.13 - Actualité manga

Bakuon Rettô Vol.13 : Critiques

Bakuon Rettô

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 07 Octobre 2011

"Certains jouent dans un groupe, d'autres deviennent yakuzas ou artisans, d'autres encore reprennent l'affaire familiale, certains meurent... Et moi... ? Que vais-je devenir ?"

Intrigué par Ryôsuke Iwata alias l'ambassadeur de l'enfer, Takashi décide de retourner le voir seul pour lui parler. La conversation tourne finalement au monologue, Iwata ne décrochant pas un mot, mais Takashi conserve son intérêt pour ce garçon solitaire, forte figure de sa bande alors même qu'il en reste éloigné.

La rencontre de Takashi avec Iwata prend ici tout son sens, notre héros en venant, en voyant la façon d'être de l'ambassadeur de l'enfer, à s'interroger sur l'utilité des conflits entre gangs. Et alors que cette interrogation lui fait faire un pas vers la maturité et qu'il se demande de plus en plus ce qu'il va devenir, Takashi est à nouveau rattrapé de plein fouet par la dure réalité du monde des zokus, implacable et sans pitié. Sans changer de ton, Tsutomu Takahashi offre à nouveau ici un bouleversement dramatique inévitable, qui choque sans forcer et qui se répercute directement sur son héros, alors contraint de s'interroger toujours plus sur l'avenir qui s'offre à lui.

Ce nouveau coup dur est un réel ressort dans le gain de maturité de Takashi, qui se remet de plus en plus en question, et son évolution est palpable tout au long du volume: échanges moins houleux avec une mère à laquelle il adresse même une promesse, volonté de trouver une nouvelle petite amie... et, surtout, annonce de la dernière ligne droite de sa vie de zoku. S'il souhaite plus que tout exercer plus tard un métier lié aux bandes de motards, le jeune garçon prend parfaitement conscience que cela est impossible, et qu'il entame ici sa dernière année en tant que zoku. Tout autour de lui, ses compagnons commencent à entrevoir la sortie. Ôki est destiné à reprendre l'entreprise familiale, Shinji poursuit sa route, et Ayase, plus que jamais mentor de notre héros, a déjà un pied chez les yakuzas. Seul le ténébreux Kazuya semble poursuivre l'aventure, mais même celui qui semblait intouchable pourrait bien se retrouver confronté à l'incertitude.

Ressort des durs événements de ce volume un Takashi chez lequel on ressent pleinement l'évolution, le gain de maturité. Le meilleur de sa vie de zoku est désormais derrière lui, il va désormais devoir se refaire une place, se fondre dans la société, et l'on devine par-là que la dernière ligne droite de ce récit semi-autobiographique est ouverte. Le gamin insouciant et brûlant sa vie pour échapper aux problèmes semble désormais assez loin, et la série paraît plus forte que jamais dans le traitement apporté à son héros.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs