Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 24 Avril 2015
On avait bien compris que Itakagi faisait ce qu’il voulait de son scénario, sans se soucier d’une quelconque cohérence, mais alors là pour le coup, il nous scotche littéralement !
Il faut comprendre par là qu'il semble renier ou au moins balayer d'un simple revers de la main tout ce qu'il avait mis en place jusque là : la raison d’être de cette saison de Baki, ce sont les cinq prisonniers qui se sont évadés et qui affrontent les participants du tournoi de l’arène du sous-sol…alors certes depuis un moment c'est devenu un prétexte pour faire réintervenir nombre de personnages, façon fan service, ce sera notamment le cas dans ce tome de Izo Motobe (il faut avoir vu l'anime pour le connaître...du coup l'effet tombe à l'eau sinon)...et bien après 17 tomes centrés sur eux (avec quelques incartades par moment), en quelques chapitres, Itagaki décide de se débarrasser d’eux sans plus de cérémonial ! Trois condamnés passent à la trappe en quelques pages ; et pour introduire d’autres personnages sortis de nulle part… C'est vraiment radical et presque choquant la façon dont c'est expédié, d'autant plus au vu des affrontements des deux premiers condamnés qui nous ont offert des combats absolument épiques.
D’un coup on se dit que tout ça, c’était beaucoup de bruit pour rien !
Enfin pour le reste, c’est du Baki pur et dur, des combats pas réalistes du tout, sanglants avec beaucoup de blabla, mais jouissif…
A noter, un des combattants qui apparaît à la fin du tome, Dave, est calqué sur Wanderlei Silva, l’ancien champion des lourds-légers du Pride et combattants de l'UFC…un clin d’œil sympathique !