Badass Cop & Dolphin Vol.2 - Manga

Badass Cop & Dolphin Vol.2 : Critiques

Shakunetsu no Niraikanai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 10 Mai 2022

Poisson de type "régalec" ayant pris l'apparence d'une jolie jeune femme, Seira a proposé au touriste Tanaka de la suivre au palais du Roi Dragon, au fin fond de l'océan, sûrement en vue de l'épouser. Grâce à Chako, Samejima et ses camarades s'apprêtent alors à se rendre aussi dans les fonds marins, mais ils sont stoppés net dans cette entreprise par un soudain appel par une certaine Jingûji, capitaine de la légendaire unité mobile d'investigation marine de la 7e division des affaires étrangères. Et les nouvelles transmises par Jingûji, en plus de surprendre Samejima sur qui l'a envoyé sur cette île, ne sont pas très bonnes: le clan marin Ôsawara s'est effectivement manifesté, et compte visiblement passer à l'action prochainement. Et parmi eux se trouvent une vieille connaissance d'Orpheus: Kinnosuke Kaji, un espadon avide de vengeance envers notre cher dauphin policier...


Si Ryuhei Tamura affirme qu'avec ce deuxième tome l'histoire commence à bien se mettre en place, ce n'est que partiellement vrai: pour cela, il faut surtout compter sur un tout début de volume où l'affaire Kaji permet notamment de découvrir brièvement le passé légendaire d'Orpheus au fond des océans (ainsi que le passé de Kaji lui-même, un homme qui n'apparaît pas totalement méchant puisqu'au départ il veut surtout sauver les fonds marins de l'activité humaine et donner le sourire à sa patronne), puis sur une toute fin de tome portée par une affaire un peu plu sérieuse et dramatique au bout de laquelle un ennemi plus clair semble bel et bien apparaître, et avec lui un objectif potentiellement funeste qui est évidemment en lien avec le Culte de la Mer, ce dernier n'étant de toute façon jamais bien loin.


Mais à part ça, Ryuhei Tamura continue de jouer sur une recette assez simple, à base de petites affaires tantôt assez chouettes tantôt plus anecdotiques. Ainsi, là où l'affaire Kaji pourra séduire par l'exploitation rapide mais honnête des facultés d'espadon et de requin-marteau des deux ennemis, une affaire comme celle du voleur de sous-vêtements (et de dentier !) se révèle plus dispensable, tandis que l'histoire du "concombre de mer" adopté par Chako a un petit goût de trop peu malgré ses bases prometteuses.


Reste alors l'humour, et de côté-là il y a du bon et du plus banal. Clairement, Tamura amuse pas mal dès qu'il parvient à amener des "rebondissements" grotesques au détour d'une page assez imprévisible (à l'image de l'entrée en scène de "deuxième" voleur de sous-vêtements), ou quand il joue sur les différentes facettes tantôt enfantines tantôt décalées de Chako, cette dernière n'étant malheureusement pas assez exploitée lors de certaines affaires.


A l'arrivée, le mangaka oscille entre instants franchement amusants, moments plus anecdotiques et une pincée d'enrichissements autour de l'intrigue principale, pour un résultat qui reste suffisamment sympathique dans l'ensemble, surtout si l'on est adepte de certains gimmicks humoristiques assez typique de Ryuhei Tamura.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs