Baby-sitters Vol.7 : Critiques

Mr Usaida est tombé malade, il ne pourra donc pas assurer son travail à la crèche. Mais alors qui s’occupera des petits de la crèche ? Pas d’inquiétude, Mr Usaida a fait appel au majordome de la directrice, Mr Saiwaka. Pas d’inquiétude, vraiment ?

Comme de coutume, Hari Tokeino nous revient avec d’autres petites histoires sur nos petits bouts de chou. L’auteur nous propose dans l’ensemble des histoires assez réussies et touchantes. Dans la première histoire, on suit le majordome de la directrice reconverti le temps d’une journée en gardien d’enfants. Une histoire qui se montrera, comme fort souvent, des plus mignonnes et à agréables à suivre. A notre grande honte, on ne pourra s’empêcher inconsciemment d’afficher un sourire béat et stupide face à autant de pureté et de bon sentiment. La deuxième anecdote nous plongera au cœur d’une amitié naissante entre deux filles, pourtant rivales en amour. Nous démontrant que la rivalité n’amène pas forcément au mauvais cycle de l’adversité et aux sentiments négatifs. Les autres péripéties seront, quant à elles, du même acabit, variant les contextes burlesques et les quiproquos.

Il est vrai que Baby-sitters ne sera jamais la lecture qui révolutionnera le genre ou qui proposera à ses lecteurs un fil conducteur dans son intrigue. Bien au contraire. La série se borne juste à nous vendre de la bonne humeur, de l’innocence à tout bout de champ. Et le pire, c’est que c’est contagieux. Enfin, à la condition de ne pas se prendre la tête et de savourer simplement ce qui est présenté. Vous verrez, on ne peut qu’en ressortir naïf et bienheureux.