Ayashi no ceres Vol.4 : Critiques

Suzumi retrouve un bonheur qu’elle croyait perdu, fuyant la réalité plus que nécessaire. Pourtant il existe un être qu’elle a promis de protéger, quelqu’un pour qui elle se sent prête à affronter la réalité une deuxième fois, ouvrir les yeux face à la mort de Kazuma. Son retour se fait non sans peine, mais il est relativement rapide. Pendant ce temps, Cérès souhaite donner une chance à la race humaine, notamment aux hommes. Elle veut s’immerger dans un monde plus calme, et croire qu’ils ne sont pas tous des brutes sans cœur. Si Aya fait la bêtise de tomber amoureuse de Toya, Cérès éprouve beaucoup d’attention envers la pureté de Yuhi, ce qui prouve la différence flagrante qui sépare les deux jeunes femmes, qui ne font qu’une. On peut y voir l’autre face de la personnalité d’Aya, celle qui ne s’exprime que lorsqu’elle abandonne sa garde … Du moins on aimerait le croire, afin de lui accorder plus de crédit. Et pendant que cette dernière mûrit au fur et à mesure des discussions avec son environnement, Aki se transforme peu à peu, devenant étranger à lui-même.

L’arrivée de Chidori dans l’histoire va redonner un peu de fraîcheur à la narration, ainsi qu’à l’humour. Cela relance aussi le problème des nymphes et de leurs pouvoirs, tout comme cela incite Yuhi à refaire une déclaration … Encore. Et la jeune femme s’empresse de courir dans les bras de Toya, jamais très loin, pour oublier les problèmes et demander égoïstement des preuves d’amour. Des larmes, de l’émotion … Seul Aki réhausse le niveau de ce tome ci, par sa complexité et son changement permanent. La fin, elle aussi, est plus qu’intéressante et a le mérite de développer Chidori, qui relève le niveau des personnages principaux. Exempte de trop d’amour, la conclusion de ce tome est une réussite pour l’auteur. Et bien vous voyez Watase-sensei, comme il est simple de ne pas verser dans le sentimentalisme !

NiDNiM