Ayashi no ceres Vol.12 - Actualité manga

Ayashi no ceres Vol.12 : Critiques

Ayashi no ceres

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 15 Octobre 2009

Voilà qu’on en apprend enfin plus sur Toya ! Le jeune homme a fini par retrouver ses souvenirs (après 12 tomes de suspens intenable, il faut bien le dire) : ceux-ci sont tout aussi improbables que prévus, tirés de l’imagination débridée de la mangaka. On appréciait cette série pour son sérieux, sa logique malgré un petit côté morbide et magique. Mais pas autant, pas autant. Là, Watase ne fait que nous confirmer son potentiel non exploité. Le pire restant, bien évidemment, la « surprise » de la première rencontre entre Toya et Aya. Quoi de plus romantique ? Quoi de plus fort et persuasif pour nous convaincre que Toya est l’homme de la vie d’Aya, qu’ils sont fait l’un pour l’autre depuis leur plus tendre enfance … Bref, le scénario habituel. Heureusement, et après une scène qui permet (encore !) de voir notre chère héroïne largement dénudée, Cérès refait son apparition et donne un ultimatum à celle qui lui prête son corps, une décision arbitraire qui obligera Aya à trouver la robe de plume en un temps limité (alors que cela doit bien faire 10 volumes qu’elle la cherche en vain …). Il n’est pas dur de comprendre la raison d'une telle durée d'échéance, et la révélation qui tombe par la suite n’est pas bien transcendante (rappelons pour la forme qu’Aya doit avoir dans les 17 ans …).

Après leur retour chez Suzumi, Aya se repose et son amoureux décide d’investir la base de Kagami pour récupérer Chidori et les autres nymphes, victimes d’expériences et soumises au chantage. Le passage qui s’en suit est légèrement plus satisfaisant, puisque l’on ne voit plus Aya et que l’on retrouve Aki, qui parvient à lui seul à maintenir une aura de charisme dans la série qui devient de plus en plus banale et dispensable. Kagami se révèle lui aussi, reprenant le flambeau du fondateur. Prometteur, il n’avait jamais vraiment dévoilé assez de son caractère pour en devenir plaisant, voilà qui est fait. Le drame que vit Aya ne suffit cependant pas à nous émouvoir sur son sort. Si encore on n’avait pas l’habitude que l’auteur finisse bien les tragédies qu’elle commence … Là, on sait très bien comment tout cela va se terminer et ce n’est donc pas la peine de nous apitoyer sur sa pauvre situation. Il est à parier que le prochain volume va tout arranger. A deux tomes de la fin, on n’a qu’une envie : que le volume 14 arrive ! L’histoire stagne, les sentiments ne passent plus et l’univers même du scénario se dégrade. La fin, vite !


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs