Ayashi no ceres Vol.1 - Actualité manga

Ayashi no ceres Vol.1 : Critiques

Ayashi no ceres

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 08 Février 2008

Chronique 1

Wuu Watase adaptant les poèmes de la dynastie Tang aborde le sujet des nymphes céleste, Légende très répandue dans le Pacifique.

Voici l'histoire en bref: Le jour de ses 16 ans, Aya découvre que le sang d'une nymphe céleste, Cérès, coule dans ses veines. Sachant que les pouvoirs de la nymphe sont très forts en Aya et mettent en danger sa famille, les Mikagé décident de l'exécuter. Aya va effectivement passer sous l'emprise de Cérès qui veut retrouver sa robe de plumes afin de pouvoir retourner au ciel, mais désire aussi se venger de la descendance des Mikage pour une raison qui remonte loin dans le passé...

On peut voir que pour une série destinée au public féminin, l'intrigue est plutôt tournée vers l'action.
Sur base d'une légende japonaise, la série prend le ton d'un thriller, d'une lutte fratricide, que dis-je d'un drame Shakespearien
La part est aussi donnée aux sentiments. D'abord ceux d'Aya qui voit sans plus de raison tout ses proches se tourner contre elle, ensuite les doutes de son frère, et enfin une étrange attirance entre Toya, qui ne sait plus dans quel camp il est, et Aya.

Une série qui ne décevra pas les fans de Yuu Watase.

né un11septembre



chronique 2

« Lutte contre ton sang et contre ton destin »

Aya et Aki Mikagé sont jumeaux, et s’entendent très bien. Le jour de leur anniversaire, ils sont conviés dans la demeure familiale et tous deux se retrouvent confrontés à la vision morbide d’une main en décomposition. Plus que de la peur, Aya ressent d’étranges sensations sanglantes tandis que son frère reçoit des blessures sur tout le corps. Au lieu d’apporter leur aide, la famille Mikagé annonce à Aya qu’elle va mourir de leur main. Pourtant, elle échappe à leur tentative de meurtre et apprend rapidement qu’elle est la descendante d’une nymphe céleste retenue sur terre il y a longtemps. L’histoire en elle-même est bien maîtrisée sur ce début de série. La légende de la nymphe et de sa robe est bien amenée, le suspense est là, apportant des questions prometteuses. Quel est le sort qui unit et sépare à la fois les jumeaux Mikagé ? Quel est le destin d’Aya, si ce n’est la mort ? En quoi Aki est il le sauveur de la famille ?

L’univers d’Ayashi no Ceres se fait plus sombre que les précédentes œuvres de l’auteur, plus sérieux, et on a la conviction que de très bonnes histoires parallèles peuvent venir se greffer sur cette légende de la nymphe. Pourtant, le défaut récurrent de Watase revient au galop. Tout est bien trop rapide dans le domaine des sentiments, et Aya semble s’occuper, si ce n’est plus au moins autant, d’un amour naissant que du sort de sa famille. Après, on peut y voir le rendu de la nature humaine, qui est égoïste à outrance, mais les priorités d’Aya sont étonnantes. Le baiser est un peu rapide au goût des lecteurs face à ce premier tome, qui ne verse finalement que peu dans le fantastique. Pire, on sent même venir le triangle amoureux à des kilomètres, malgré l’évidence de l’amour éternel d’Aya envers celui qu’elle considère comme son « sauveur », qui ne sert d’ailleurs pas à grand-chose dans ce premier tome … On espère une évolution à ce point de vue là, afin que l’auteur se détache des clichés dans lesquels ses histoires s’ancrent facilement.

Le dessin, quant à lui, n’est pas le plus aboutit de l’auteur. Aya est plutôt bien rendue, même si elle manque cruellement d’originalité et de charisme, pourtant les décors sont bien là pour remplir un peu ce vide expressif … Par contre, les personnages masculins sont ici bâclés : encore plus fin que celui de l’héroïne, leur visage étiré l’est plus que jamais, et même le regard ténébreux du soit disant beau garçon ne fonctionne guère. Néanmoins, certains protagonistes ont le mérite de présenter un intérêt, notamment Kagami qui laisse présager d’une singulière personnalité. De plus, l’humour est comme toujours efficace, notamment grâce à l’aide des personnages secondaires (Suzumi, Yuhi, Oba-Q et même Aya, de temps à autres). La fin ouvre également des perspectives inattendues, et les attentes concernant cette série remontent en flèche. Cérès fait son apparition, il ne reste qu’à aller voir le deuxième tome, qui se concentrera on espère d’avantage sur l’histoire en elle-même, et plus uniquement sur les problèmes de cœur d’Aya. Ce manga s’annonce donc comme une lecture agréable mais sans plus, qui ravira les fans de l’auteur par les nombreux points communs avec ses autres œuvres. Là aussi, comme pour Fushigi Yugi, l’édition est très simple, le papier un peu fin mais dans l’ensemble correct. A découvrir pas à pas, Ayashi no Ceres semble débordant de pistes à exploiter.

NiDNiM

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
neun11septembre
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs