Atori Vol.7 - Actualité manga

Atori Vol.7 : Critiques

Atori shô

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Octobre 2010

L'heure du combat final est arrivé pour Atori, qui se retrouve face à Tobari, son frère. Mais ce dernier est-il vraiment le véritable ennemi ? Qui tire donc les ficelles ? Les masques finissent par tomber, et la plupart des personnages finissent par se regrouper pour affronter l'ultime ennemi...

Des temps morts, il n'y en a aucun dans ce dernier volume extrêmement riche en rebondissements. Les véritables ennemis se révèlent, les alliés arrivent à la rescousse, et l'affrontement a lieu à plusieurs niveaux, l'ennemi manipulant Tobari ne cessant de changer de lieu et de changer de stratégie, finissant même par libérer le grand frère d'Atori, qui va alors tenter de le raisonner...

On appréciera beaucoup de voir la plupart des personnages réapparaître pour prêter main forte, à l'image des membres du N.U.E Kaji et Miyako, de Mitsurugi, ou encore de Mukau. Chacun aura un rôle plus ou moins important à jouer, les seules déceptions venant de Nanasé, finalement assez transparente dans le combat final, et surtout de Narumi, inutile.

Quoi qu'il en soit, le plaisir de lecture est bien là. Le coup de crayon est efficace et très dynamique, le design des démons soignés, les rebondissements nombreux, certains personnages secondaires comme Mukau ont même droit à un travail un peu plus approfondi, et la fin n'est ni toute rose ni toute noire: les morts dans les deux camps sont bel et bien au rendez-vous et rendent ce long final plus intense. Enfin, on notera le travail apporté à la considération de la Tenshu pour ses deux enfants, et aux tourments d'Atori quant à sa double nature humain/démon qui trouvent une conclusion appréciable.

Voici donc un final globalement efficace, quoiqu'un peu entaché par des dernières pages assez expéditives.

Sans prétention, Atori est une petite série qui aura su gagner en intérêt au fil des tomes, avant de nous offrir ce final globalement réussi. Une bonne petite surprise, que l'on était loin d'attendre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs