Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 21 Septembre 2009
Avant dernier tome de cette anthologie qui n’aura pas apporté grand-chose de nouveau dans la publication d’astro boy. Ce tome 4 republie en intégralité le volume 12 de Glénat. Une seule histoire qui occupe les 170 premières pages de cette édition.
Astro, par l’intermédiaire d’un chien trouvé et dressé par M. Moustache, se voit confronté à une armée de cyborgs conçus à partir de chiens !!! L’armée dirigée par une princesse aux allures de tsarine va se mettre en quête d’un trésor caché sur la lune.
L’histoire est classique malgré la touche de Tezuka, on est dans les stéréotypes du genre. C’est toujours une bonne histoire de SF un peu rétro avec ces labos de savants fous pleins de machines bizarres, de fusées à la tintin, et de méchants qui ont un bon fond. L’histoire a de quoi être mouvementée et nous fait voyager des régions arctiques aux confins de l’espace sans un temps mort.
La partie inédite est une aventure titrée robot land. En une cinquantaine de page, nous découvrons le projet d’un ami du professeur Ochanomizu : une ile de contes de fées joués par des robots. Tezuka y laisse libre cours à son imagination graphique pour présenter les décors et les personnages les plus farfelus. Bien sûr, le projet va déraper à cause d’un robot trop puissant et autoritaire, interprétant le roi Satan lui-même sur l’ile.
C’est plein de bons sentiments sans être mièvre, entrainant sans être violent. Une lecture agréable mais qui n’offre pas, à mon sens les meilleurs chapitres de la série. Cela reste assez onéreux sans rendre l’édition précédente obsolète.
21/01/2022 