Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 29 Avril 2022
Hanako, Kasumi et Olivia ont formé à trois le cercle des joueurs, où elles tuent le temps ou font des petits jeux bizarres sous la surveillance (pas très prononcée) de Madame Higuchi qui subit naïvement les événements plus qu'autre chose, le tout dans une salle que les miss squattent allègrement... mais justement, jusqu'à quand pourront-elles glandouiller dans cette salle ? Le fait est qu'elles n'ont déposé aucune demande auprès de la déléguée, et qu'un autre club, à savoir celui de shôgi, a des vues sur le lieu. Sous l'observation d'un déléguée bien moins méchante qu'elle en a l'air (c'est pas sa faute si elle a une tête de sadique parfois), cette guerre pour la salle ne pourra se régler qu'à coups de... lancers de chaussures. Ce tome s'ouvre donc, dès ses premières pages, sur un passage qui avait sans doute fait hurler de rire les fans le connaissant déjà via l'anime, tant ce petit jeu de lancers de chaussures est le symbole-même de jusqu'à quelles extrémités les petits délires des filles peuvent aller, avec vrais morceaux de fractures à la clé !
Rien de mieux, donc, que ce premier chapitre pour nous remettre d'emblée dans le bain de cette série à l'humour souvent assez fou. Et il va de soi que la suite du volume n'est pas en reste, avec de courts chapitres enchaînant l'humour sur des bases souvent assez anodines. Ici, un rendez-vous des trois héroïnes à l'extérieur pour préparer un exposé va réserver quelques surprises vestimentaires ainsi qu'un apprentissage (beaucoup trop difficile pour Hanako) pour faire tourner un stylo. Là, la soi-disant "reine des joueurs" d'un collège d'élite débarque à l'improviste mais ne sera absolument pas comme les filles l'attendaient. Puis Kasumi tente de cacher aux autres son écriture d'un roman BL, Olivia suspecte la présence d'un garçon travesti dans l'école et se met donc en tête (avec ses deux compères, bien sûr) de le "piéger", l'unique membre du club de paranormal s'invite chez les trois joueuses, les interrogation des filles sur la conception des enfants aboutit sur un cours d'"éducation sexuelle" improbable, Olivia entreprend de changer de coiffure à ses risques et périls...
Tout. Absolument tout est fait par Rin Suzukawa pour que ces petits événements souvent presque anodins partent en vrille, généralement jusqu'à quelques extrêmes en matière d'absurdité ou de gentiment trash. Et ça fonctionne d'autant mieux que chaque page offre ses gags (ne serait-ce qu'une remarque blessante glissée ici ou là de façon involontaire), que le style visuel de la mangaka amène toujours des visages impayables, et que le casting s'étoffe avec des figures comme Oka et Aozora. Mais pour rester sur le casting, le nouveau personnage attirant le plus l'attention est assurément Maeda, majordome de Hanako, se voulant aux petits soins pour sa jeune maîtresse depuis des années, mais ne servant a priori pas à grand chose concrètement, et faisant régulièrement beaucoup sourire avec ses petits problèmes liés aux fesses (on vous laisse découvrir ces joyeusetés). Et ce qui est également assez magique avec cette oeuvre, c'est qu'elle a beau être souvent gentiment trashouille ou parler de fasses, de caca ou éventuellement de sexe, elle n'apparaît jamais vulgaire ou voyeuriste, tant tout est fait par le prisme d'un humour certes décomplexé et allant assez loin mais sachant tout de même où se situe une certaine limite.
Si le tome 1 d'Asobi Asobase était déjà souvent très drôle, ce deuxième volume confirme largement, entre cet humour typique et pourtant assez varié installé dès le départ, et un casting qui s'étoffe avec beaucoup de réussite. Amateurs et amatrices d'humour bien barré, cette comédie est assurément faite pour vous !
Rien de mieux, donc, que ce premier chapitre pour nous remettre d'emblée dans le bain de cette série à l'humour souvent assez fou. Et il va de soi que la suite du volume n'est pas en reste, avec de courts chapitres enchaînant l'humour sur des bases souvent assez anodines. Ici, un rendez-vous des trois héroïnes à l'extérieur pour préparer un exposé va réserver quelques surprises vestimentaires ainsi qu'un apprentissage (beaucoup trop difficile pour Hanako) pour faire tourner un stylo. Là, la soi-disant "reine des joueurs" d'un collège d'élite débarque à l'improviste mais ne sera absolument pas comme les filles l'attendaient. Puis Kasumi tente de cacher aux autres son écriture d'un roman BL, Olivia suspecte la présence d'un garçon travesti dans l'école et se met donc en tête (avec ses deux compères, bien sûr) de le "piéger", l'unique membre du club de paranormal s'invite chez les trois joueuses, les interrogation des filles sur la conception des enfants aboutit sur un cours d'"éducation sexuelle" improbable, Olivia entreprend de changer de coiffure à ses risques et périls...
Tout. Absolument tout est fait par Rin Suzukawa pour que ces petits événements souvent presque anodins partent en vrille, généralement jusqu'à quelques extrêmes en matière d'absurdité ou de gentiment trash. Et ça fonctionne d'autant mieux que chaque page offre ses gags (ne serait-ce qu'une remarque blessante glissée ici ou là de façon involontaire), que le style visuel de la mangaka amène toujours des visages impayables, et que le casting s'étoffe avec des figures comme Oka et Aozora. Mais pour rester sur le casting, le nouveau personnage attirant le plus l'attention est assurément Maeda, majordome de Hanako, se voulant aux petits soins pour sa jeune maîtresse depuis des années, mais ne servant a priori pas à grand chose concrètement, et faisant régulièrement beaucoup sourire avec ses petits problèmes liés aux fesses (on vous laisse découvrir ces joyeusetés). Et ce qui est également assez magique avec cette oeuvre, c'est qu'elle a beau être souvent gentiment trashouille ou parler de fasses, de caca ou éventuellement de sexe, elle n'apparaît jamais vulgaire ou voyeuriste, tant tout est fait par le prisme d'un humour certes décomplexé et allant assez loin mais sachant tout de même où se situe une certaine limite.
Si le tome 1 d'Asobi Asobase était déjà souvent très drôle, ce deuxième volume confirme largement, entre cet humour typique et pourtant assez varié installé dès le départ, et un casting qui s'étoffe avec beaucoup de réussite. Amateurs et amatrices d'humour bien barré, cette comédie est assurément faite pour vous !
08/09/2023 
