Arte Vol.20 - Manga

Arte Vol.20 : Critiques

Arte

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 26 Mai 2025

Dans une ville de Florence ravagée par la guerre, Leo continue de se remémorer son passé et ses longues années d'apprentissage auprès de son maître Ezio, l'homme qui l'a accepté dans son atelier pour qu'il copie ses oeuvres, Entre ses avancées en tant que peintre et ses autres apprentissage auprès de Lusanna, la fille d'Ezio, le jeune garçon auparavant mendiant a déjà beaucoup progressé et ressemble de plus en plus à son maître, ne serait-ce qu'au niveau du caractère et d'envisager l'art uniquement comme un moyen de subsister. Et cette ressemblance va sauter encore plus aux yeux d'Ezio suite à la mort de son épouse, une disparition face à laquelle il reste très pragmatique tandis que son entourage s'émeut.


De fil en aiguille, Leo continue ainsi de prendre une place spéciale à l'atelier d'Ezio, ce dernier comprenant de mieux en mieux pourquoi il s'est attaché à ce jeune mendiant qui lui ressemble. Mais derrière le statut de Leo et les jalousies qu'il attire en étant favorisé au sein de l'atelier, des questions perdurent: est-ce vraiment en se contentant de copier des peintures de son maître que le jeune garçon pourra trouver sa place ? Qu'adviendra-t-il de lui, le mendiant, le jour où Ezio ne sera plus là ?


Le long retour sur le passé de Leo se poursuit et s'achève enfin dans les dernières pages de ce tome, pour un résultat assez convaincant dans l'ensemble. Même si l'on regrettera que toute cette dernière phase soit étonnamment un peu rapide par rapport aux longueurs qui ont précédemment eu lieu parfois dans ce flashback, et bien que Kei Ohkubo cède à des facilités d'écriture très typiques de ce genre de retour en arrière (alors qu'on est censés vivre ce flashback à travers les souvenirs de Léo, on se retrouve à suivre des choses qu'ils ne pouvait pas connaître, comme les pensées d'Ezio), la mangaka fait bien ressortir l'essentiel du parcours du jeune homme, en faisant notamment ressortir sa condition de mendiant toujours aussi délicate dans ce contexte artistique, et en expliquant suffisamment bien son rapport avec Ezio, et la personnalité assez éteinte qui était la sienne avant qu'Arte n'entre dans sa vie. Une Arte qui, évidemment, ne pouvait qu'occuper la toute fin de ce long retour en arrière, pour bien cristalliser ce qu'elle a apporté dans l'existence de notre homme et l'importance qu'elle a prix pour lui au fil du temps, sans qu'il s'en rende forcément pleinement compte auparavant.


Cette longue phase sur le passé de Leo étant enfin achevée, on attendra donc désormais avec intérêt la suite, qui marquera enfin, fort logiquement, le retour d'Arte à Florence... et la fin de la série. En effet, l'oeuvre s'est tout récemment achevée au Japon et est vouée à totaliser 21 tomes, ce qui a malheureusement de quoi faire un peu peur pour la conclusion.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs