Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 25 Juin 2021
Lashil, la princesse Leana et la vice-capitaine Diva sont enfin arrivés jusqu'à Arcnemi, la cité du peuple Pent-zer, un lieu énigmatique où ils ont déjà dû se frotter à quelques surprises, entre la façon particulière d'y pénétrer, l'aspect désert des lieux, et une première rencontre intrigante sur place... d'autant plus intrigante qu'elle met désormais notre héros à l'épreuve ! Le pant-zer rencontré a effectivement provoqué Lashil en duel et est bien décidé à le pousser à se battre de toutes ses forces, quitte à employer tous les moyens. La raison ? Que notre héros lui prouve à quel point il est vivant, mais aussi quelles sont ses motivations profondes...
Dans ce lieux aussi changeant qu'étonnant qu'est Arcnemi, ce volume démarre donc par un nouvel affrontement qui n'a toutefois pas les mêmes enjeux que les combats habituels, car si l'adversaire de Lashil n'hésiterait pas à provoquer la mort de notre héros s'il n'est pas jugé fiable, sont but n'est pas purement hostile. Dans les faits, cela donne un combat mi-figue mi-raisin. D'un côté, le rendu de l'action reste toujours aussi limité: que ce soit dans le trait dans le découpage, dans les angles... ça reste simpliste, Norihiro Yagi n'ayant toujours pas retrouvé la fougue et les envolées de sa précédente série Claymore. Mais d'un autre côté, il y a bel et bien des éléments intéressants, que ce soit dans l'identité de l'ennemi que Lashil affronte, ou dans ce qui se passe du côté de Leana et de Diva pendant ce temps-là. La princesse et son chevalier servant sauront-ils faire montre de la valeur qu'Arcnemi attend d'eux ? A l'arrivée, une chose est sûre: ce passage vaut le coup, surtout pour la compréhension par Leana et par Lashil de ce qu'ils recherchent dans leur périple. En revanche, on regrettera que l'immersion au sein de la cité et du peuple Pant-zer en eux-mêmes reste si limitée, malgré des idées très intéressantes comme l'absence de réelle individualité au sein de ce peuple atypique.
Après tout ça, les deux autres groupes de héros, toujours sur le chemin pour rejoindre Arcnemi, ne sont pas oubliés... mais leur parcours reste vite-vu dans ce tome, Norihiro Yagi ne s'embarrassant pas trop d'épreuves supplémentaires, et faisant bien vite se rejoindre tout ce petit monde. L'ensemble est donc succinct, mais cette séparation ne fut pas inutile, en ayant notamment permis l'arrivée de deux compagnons supplémentaires en Caligula et Hazan. Mais sans doute restera-t-on plus intéressé par la découverte un peu plus prégnante du groupe des Sept Lames, on l'on voit bien les deux camps se distinguer l'un de l'autre.
Après tout ça, il ne reste plus à notre groupe de héros qu'à reprendre sa route en direction d'une nouvelle étape, une nouvelle ville: Nomade, où ils espèrent bien retrouver la trace d'un ou plusieurs autres disparus. Mais pour nous immiscer en ce nouveau lieu, l'auteur propose une dernière partie de tome assez étonnante, dans la mesure où elle nous éloigne de Lashil et des autres pour nous plonger aux côté d'un autre groupe surprenant: les "onze disparus", des jeunes gens se faisant précisément passer pour Lashil, Caligula et les autres ! Au programme, une petite affaire où le groupe se retrouve pris en tenaille entre une bande de loubards et une famille mafieuse, et où, tout en ayant conscience que la majorité d'entre eux sont des imposteurs, on devine également bien qu'il y en a peut-être un-e) ou deux qui sont effectivement de vieilles connaissances de Lashil (le vrai)...
Affaire à suivre, donc. mais en attendant, ce 9e volume redresse un peu la barre après un tome 8 un peu soporifique. Norihiro Yagi, certes, n'arrive toujours pas à apporter l'ampleur supplémentaire tant espérée, mais au moins il se passe un peu plus de choses. En tout cas, suffisamment pour ne pas faire lâcher la série.
Dans ce lieux aussi changeant qu'étonnant qu'est Arcnemi, ce volume démarre donc par un nouvel affrontement qui n'a toutefois pas les mêmes enjeux que les combats habituels, car si l'adversaire de Lashil n'hésiterait pas à provoquer la mort de notre héros s'il n'est pas jugé fiable, sont but n'est pas purement hostile. Dans les faits, cela donne un combat mi-figue mi-raisin. D'un côté, le rendu de l'action reste toujours aussi limité: que ce soit dans le trait dans le découpage, dans les angles... ça reste simpliste, Norihiro Yagi n'ayant toujours pas retrouvé la fougue et les envolées de sa précédente série Claymore. Mais d'un autre côté, il y a bel et bien des éléments intéressants, que ce soit dans l'identité de l'ennemi que Lashil affronte, ou dans ce qui se passe du côté de Leana et de Diva pendant ce temps-là. La princesse et son chevalier servant sauront-ils faire montre de la valeur qu'Arcnemi attend d'eux ? A l'arrivée, une chose est sûre: ce passage vaut le coup, surtout pour la compréhension par Leana et par Lashil de ce qu'ils recherchent dans leur périple. En revanche, on regrettera que l'immersion au sein de la cité et du peuple Pant-zer en eux-mêmes reste si limitée, malgré des idées très intéressantes comme l'absence de réelle individualité au sein de ce peuple atypique.
Après tout ça, les deux autres groupes de héros, toujours sur le chemin pour rejoindre Arcnemi, ne sont pas oubliés... mais leur parcours reste vite-vu dans ce tome, Norihiro Yagi ne s'embarrassant pas trop d'épreuves supplémentaires, et faisant bien vite se rejoindre tout ce petit monde. L'ensemble est donc succinct, mais cette séparation ne fut pas inutile, en ayant notamment permis l'arrivée de deux compagnons supplémentaires en Caligula et Hazan. Mais sans doute restera-t-on plus intéressé par la découverte un peu plus prégnante du groupe des Sept Lames, on l'on voit bien les deux camps se distinguer l'un de l'autre.
Après tout ça, il ne reste plus à notre groupe de héros qu'à reprendre sa route en direction d'une nouvelle étape, une nouvelle ville: Nomade, où ils espèrent bien retrouver la trace d'un ou plusieurs autres disparus. Mais pour nous immiscer en ce nouveau lieu, l'auteur propose une dernière partie de tome assez étonnante, dans la mesure où elle nous éloigne de Lashil et des autres pour nous plonger aux côté d'un autre groupe surprenant: les "onze disparus", des jeunes gens se faisant précisément passer pour Lashil, Caligula et les autres ! Au programme, une petite affaire où le groupe se retrouve pris en tenaille entre une bande de loubards et une famille mafieuse, et où, tout en ayant conscience que la majorité d'entre eux sont des imposteurs, on devine également bien qu'il y en a peut-être un-e) ou deux qui sont effectivement de vieilles connaissances de Lashil (le vrai)...
Affaire à suivre, donc. mais en attendant, ce 9e volume redresse un peu la barre après un tome 8 un peu soporifique. Norihiro Yagi, certes, n'arrive toujours pas à apporter l'ampleur supplémentaire tant espérée, mais au moins il se passe un peu plus de choses. En tout cas, suffisamment pour ne pas faire lâcher la série.
03/01/2024 
02/05/2024 