Arahabaki Vol.2 : Critiques

Mikogami repoussée et jetée dans le doute, les deux camps se préparent à la bataille finale. Le clan Kureha, dirigé par Rin, se met en route vers le repaire du dieu Arahabaki, tandis que Shizuka Amanaghi et Shion se lancent à sa poursuite pour empêcher la résurrection du dieu meurtrier par un ennemi trop avide de pouvoir...

Ce combat final, voici tout ce que nous propose ce deuxième et dernier volume, qui va une nouvelle fois à l'essentiel, Koushi Rikudo n'oubliant rien des petites révélations autour d'Arahabaki, de la nature exacte de Shion, de l'identité exacte des ennemis au clan Kureha, et de Rin qui n'est finalement que le jouet du destin. Rien ne surprend vraiment le récit n'est pas original pour un sou, mais l'auteur s'applique à offrir un rythme soutenu à son oeuvre. Et là où les combats et l'action restent malheureusement aussi basiques et pauvres que dans le tome 1, les rebondissements s'avèrent bien menés et suffisamment nombreux pour un manga aussi court.

En résulte un manga d'action ésotérique sans grande prétention, qui ne laissera pas une empreinte inoubliable dans l'esprit de ses lecteurs, mais qui divertit sans difficulté le temps d'une lecture.

La dernière partie du tome, quant à elle, propose un chapitre bonus se déroulant 30 ans avant les événements de l'histoire principale. L'espace d'une cinquantaine de pages, cette histoire complète, en revenant sur une facette du passé de Karin Amanaghi et de Seiga, apporte un petit approfondissement sympathique à l'univers de l'histoire principale, en se montrant tout aussi rythmée.