Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 01 Mars 2019
"Et aimer... ça ne suffit pas ?"
Un peu avant Noël, Yui a pris son courage à deux mains et est allée offrir à Yoshizawa l'écharpe qu'elle lui a tricotée, tout en lui avouant ses sentiments. Mais de loin, en observant silencieusement la scène à la fin du tome 8, le lecteur a pu comprendre que l'amour de la jeune fille ne s'est pas concrétisé. Et Akira, partie à Kyoto avec Haruka et Tomoe pour voir une compétition, a beau lui envoyer des sms, son amie ne répond pas... Alors que notre héroïne reste elle-même en plein trouble, quelles leçons pourrait-elle retenir en observant son entourage ?
Le temps, tout doucement, continue de passer, et même quand la pluie tombe le beau temps finit toujours par revenir. Même quand les gens sont au plus mal, il peuvent se relever. Toujours dans le doute concernant a possibilité de reprendre l'athlétisme, ce qui la contraindrait sûrement à devoir s'éloigner du Garden et de Masami, Akira pourrait alors recevoir de bonnes choses de ses proches, que ce soit de la tante Tomoe dans ses paroles, de Haruka dont l'amour exclusif pour la course reste intact, de Mizuki qui rêve de courir avec son idole, de la courageuse Yui qui essaie de redevenir la pétillante jeune fille que l'on connaît après son chagrin d'amour... Chacun avance, cherche à aller de l'avant, et Akira pourrait bien s'en inspirer... mais en est-elle capable ?
Ce qui est toujours aussi magique dans Après la pluie, c'est la capacité qu'a Jun Mayuzuki à nous faire comprendre le ressenti de ses personnages avec un minimum de textes, en passant beaucoup par les images, ou alors en ne disant pas les choses de manière directe mais plus subtilement, par le biais de petites discussions un brin métaphoriques. On pense ici à la question qu'Akira pose à Masami, concernant le petite hirondelle: si elle n'avait pas réussi à s'envoler avec les autres, que serait-elle devenue ? Akira est un peu dans le même cas, et la réponse que lui adresse Masami est très jolie. On peut aussi évoquer le regard de notre héroïne face au livre de rééducation, et au désir de courir qui est sûrement en elle quand elle veut aller rendre aux clients leur téléphone oublié.
"Maintenant, il faut aller de l'avant. C'est tout."
Pourtant, concrètement ce tome est un peu plus riche en texte que plusieurs autres de la série, et ça permet notamment à Mayuzuki de s'intéresser de plus belle à certains autres personnages et à certaines considérations. C'est notamment le cas pour l'écrivain et ami de Masami Chihiro Kyûjô, qui a l'occasion de croiser Akira puis un autre écrivain dont ils 'était fait une fausse image, avec à la clé des questionnements sur la différence d'âge, sur la jeunesse, et sur les rêves d'avenir... Ces rêves sont-ils le propre de la jeunesse ?
Mine de rien, la mangaka brasse encore beaucoup de choses à sa manière, des situations évoluent, des personnages s'interrogent, avancent ou tentent d'avancer, et le tout est toujours aussi bien emballé dans des dessins ravissant. On aime toujours autant les nombreux découpages minutieux, on adore voir la frimousse de Yui retrouver son côté pétillant après un bref moment plus terne, et bien sûr on reste encore et toujours captivé par la figure d'Akira qui retranscrit le charme de la jeunesse et qui séduits dans ses hypnotiques regards ou looks capillaires (cheveux détachés volant doucement ou mouillés, queue de cheval virevoltante, nattes plus mignonnes et sages... tout lui va, l'autrice accorde beaucoup d'importance au look de son héroïne).
Un peu avant Noël, Yui a pris son courage à deux mains et est allée offrir à Yoshizawa l'écharpe qu'elle lui a tricotée, tout en lui avouant ses sentiments. Mais de loin, en observant silencieusement la scène à la fin du tome 8, le lecteur a pu comprendre que l'amour de la jeune fille ne s'est pas concrétisé. Et Akira, partie à Kyoto avec Haruka et Tomoe pour voir une compétition, a beau lui envoyer des sms, son amie ne répond pas... Alors que notre héroïne reste elle-même en plein trouble, quelles leçons pourrait-elle retenir en observant son entourage ?
Le temps, tout doucement, continue de passer, et même quand la pluie tombe le beau temps finit toujours par revenir. Même quand les gens sont au plus mal, il peuvent se relever. Toujours dans le doute concernant a possibilité de reprendre l'athlétisme, ce qui la contraindrait sûrement à devoir s'éloigner du Garden et de Masami, Akira pourrait alors recevoir de bonnes choses de ses proches, que ce soit de la tante Tomoe dans ses paroles, de Haruka dont l'amour exclusif pour la course reste intact, de Mizuki qui rêve de courir avec son idole, de la courageuse Yui qui essaie de redevenir la pétillante jeune fille que l'on connaît après son chagrin d'amour... Chacun avance, cherche à aller de l'avant, et Akira pourrait bien s'en inspirer... mais en est-elle capable ?
Ce qui est toujours aussi magique dans Après la pluie, c'est la capacité qu'a Jun Mayuzuki à nous faire comprendre le ressenti de ses personnages avec un minimum de textes, en passant beaucoup par les images, ou alors en ne disant pas les choses de manière directe mais plus subtilement, par le biais de petites discussions un brin métaphoriques. On pense ici à la question qu'Akira pose à Masami, concernant le petite hirondelle: si elle n'avait pas réussi à s'envoler avec les autres, que serait-elle devenue ? Akira est un peu dans le même cas, et la réponse que lui adresse Masami est très jolie. On peut aussi évoquer le regard de notre héroïne face au livre de rééducation, et au désir de courir qui est sûrement en elle quand elle veut aller rendre aux clients leur téléphone oublié.
"Maintenant, il faut aller de l'avant. C'est tout."
Pourtant, concrètement ce tome est un peu plus riche en texte que plusieurs autres de la série, et ça permet notamment à Mayuzuki de s'intéresser de plus belle à certains autres personnages et à certaines considérations. C'est notamment le cas pour l'écrivain et ami de Masami Chihiro Kyûjô, qui a l'occasion de croiser Akira puis un autre écrivain dont ils 'était fait une fausse image, avec à la clé des questionnements sur la différence d'âge, sur la jeunesse, et sur les rêves d'avenir... Ces rêves sont-ils le propre de la jeunesse ?
Mine de rien, la mangaka brasse encore beaucoup de choses à sa manière, des situations évoluent, des personnages s'interrogent, avancent ou tentent d'avancer, et le tout est toujours aussi bien emballé dans des dessins ravissant. On aime toujours autant les nombreux découpages minutieux, on adore voir la frimousse de Yui retrouver son côté pétillant après un bref moment plus terne, et bien sûr on reste encore et toujours captivé par la figure d'Akira qui retranscrit le charme de la jeunesse et qui séduits dans ses hypnotiques regards ou looks capillaires (cheveux détachés volant doucement ou mouillés, queue de cheval virevoltante, nattes plus mignonnes et sages... tout lui va, l'autrice accorde beaucoup d'importance au look de son héroïne).
Il ne reste désormais plus qu'un volume pour Après la pluie, et ici cet avant-dernier volume séduit toujours autant, Jun Mayuzuki sachant mener son récit avec toujours les mêmes qualités, le même charme, en ne dénaturant rien de sa subtilité et de sa simplicité de ton, et en continuant de faire doucement avancer ses personnages.