Angel sanctuary Deluxe Vol.10 - Actualité manga

Angel sanctuary Deluxe Vol.10 : Critiques

Tenshi Kinryouku

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 16 Mai 2011

Le clou du domaine Céleste, la demeure de Dieu est à portée de main pour Rosiel, Lucifer et Setsuna. Les trois êtres auront un combat difficile à mener, contre eux-mêmes, leur démons et chacun des autres. On en apprend vaguement plus sur Alexiel et la relation qu’elle a avec son frère jumeau, sans tout réussir à bien comprendre. Pendant ce temps, Sandalphon possède toujours Sara et en vient à s’en prendre à Raphael qui tente de l’arrêter, entrainant un drame de plus dans la ribambelle de morts qui se déploient dans cette fin de série sanglante qu’est Angel Sanctuary. De même, Katan progresse aussi de son côté. Persuadé que Lucifer n’est pas l’être qui parviendra à comprendre, accepter et sauver entièrement son maitre Rosiel, c’est à lui de se mettre à sa recherche. Le serviteur abandonné mais résolument fidèle depuis le tout premier tome est alors prêt à tout, même à détruire point par point la copie défectueuse de celui qu’il admire encore et toujours, malgré ce qu’il a fait de lui. Le Créateur monte une grande farce visant à asseoir sa suprématie, à expliquer qu’il contrôle tout et que chaque mouvement est contrôlé. Mais la mangaka est telle que nous la connaissons, bien loin des conclusions facile où le méchant échoue dans les grandes largeurs. Déjà, l’ennemi est presque immatériel, ce qui le rend au dessus de la simple notion de mal. Il est le bien, le mal, la vie et la mort, la folie et la raison, et la dualité avec Adam Kadamon le montre bien ...

Et c’est la fin, puisqu’il en faut une ! Mais pas de fin bâclée, de fin rapidement amenée et de long épilogue, non. L’auteur va s’attarder en long, en large et en travers sur les explications de dernière minute qui éclairent mine de rien beaucoup de choses et qui rendent le tome, si très complexe, très intéressant. Il faudra un certain temps pour en venir à bout, notamment à cause de la dose très importante de texte qui peuple chaque page, au milieu des superbes mais chargés dessins de Kaori Yuki. Setsuna n’est pas le seul personnage mis en valeur, il n’est d’ailleurs sans doute pas même le plus important du volume. C’est ça qui est bon, malgré une fin somme toute prévisible et un peu facilement précipitée dans le bonheur, le triomphe des bons sentiments que nos héros clament depuis le début comme capables d’affronter la cruauté d’un plan machiavélique appelé destin. Bref, la fin, enfin ! Mais bien traitée, quoique souffrant de quelques défauts et d’un peu trop d’informations en peu de temps ...


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs