Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 27 Mai 2011
Que se cache-t-il sous cette jolie couverture rose bonbon ? Un plan à la Tamaki visible à des kilomètres consistant à faire croire à Seri qu’ils sont séparés pour donner à Ko la satisfaction d’avoir gagné, d’être enfin tranquille ... et de forniquer en paix, malgré les graves agressions de la jeune femme. Mais Ko n’en a pas fini pour autant, et le tome se concentre exclusivement sur ses réactions après cette pseudo victoire tout en nous offrant une escapade amoureuse des plus romantiques ... et des plus lourdes. Tout comme le bonus, d’ailleurs, transparent et sans aucune viabilité des sentiments mis en scène. L’auteur se base toujours sur les mêmes procédés alors forcément, au bout d’un moment, on se lasse. Et bien voilà, le point de lassitude est passé et l’on attend réellement une évolution dans la narration, des idées nouvelles et originales. L’espoir est une noble cause à poursuivre ...
Ce tome est une exception, en cinq opus on n’aura jamais vu ça. Accrochez-vous bien : premier tome (ou presque) dans lequel Seri ne se fait PAS violée sauvagement par quelqu’un pour s’en foutre juste derrière. Les tentatives de viol sont incluses dans ce constat. Et là, certes Ko est encore là pour embêter nos tourtereaux, certes le ridicule de le faire à son tour tomber amoureux de Seri est pitoyable mais ... pas de viol, pas de viol. Rien que pour ça, on soulignera cette nette amélioration. Et malgré le très contrariant postulat qui fait que tous les garçons approchant l’héroïne plus de dix minutes tombent irrémédiablement sous son charme. Quel charme ? Bonne question. Et Ko est alors risible, tout comme l’est sa joute avec Tamaki pour les beaux yeux d’une jeune fille qui, d’ailleurs, a presque pardonné à son bourreau. Bien évidemment, sinon l’histoire n’avancerait plus, et puis quel intérêt à se focaliser uniquement sur un grave traumatisme psychologique ? Bref ... Un tome toujours aussi mauvais que le reste de la série, mais on soulignera avec force l’amélioration notable.