Ameiro paradox Vol.2 : Critiques

Onoe et Kaburagi semblent filer le parfait amour malgré leurs disputes incessantes. Après tout, c’est ainsi que cela se passe entre eux. Ils s’engueulent, mais s’apprécient de plus en plus. Onoe est trop fier pour l’admettre alors, dès qu’il sent son collègue se rapprocher un peu trop, il rue dans les brancards et se défile avec une remarque bien sentie. Il dit détester cet homme si confiant, si sûr de lui, si efficace. Et pourtant, il aime sa compagnie, cherche sa reconnaissance. Un soir, ils vont croiser la sœur de Kaburagi qui ne s’entend pas du tout avec son frère, qui l’ignore d’ailleurs superbement. La jeune fille va alors pleurer sur l’épaule d’Onoe, qui la prend en pitié et accepte de l’héberger sans rien dire à son frère. Le voilà dans une drôle de situation, mais à force de critiquer Kaburagi avec sa sœur, Onoe finit par accepter de blesser le jeune homme, de lui faire un peu de mal. Après tout, il l’a bien mérité !

Finalement, il n’arrivera à rien et se rapprochera encore un peu plus de son collègue. Onoe décide de laisser tomber sa jalousie, et de plutôt aider son collègue comme il peut, de briller également pour atteindre sa hauteur. L’égaler, le rejoindre enfin sur les marches du succès. Cela ne fera que les éloigner un peu plus, pourtant, au grand dam de notre héros si maladroit en amour. Ce dernier tome apporte une conclusion touchante et attachante à l’histoire d’amour de nos deux reporters spéciaux, qui vont enfin trouver le moyen de se comprendre et de partager quelque chose. Toutefois, la découverte passée, l’intérêt est légèrement moindre pour des protagonistes qui s’essoufflent un peu dans leurs incompréhensions mutuelles.