Akira Vol.2 : Critiques

Tetsuo, blessé après son combat contre Kanéda et les membres de son ancien gang de motards, est rapatrié dans les sous-sols du site des anciens JO pour des tests. Kanéda et Kay, la jolie révolutionnaire, capturés et amenés au même endroit, arrivent à échapper à la vigilance de leurs gardes et c'est un nouveau chassé-croisé, orchestré discrètement par les 3 enfants mutants cette fois, auquel nous assistons. Les 3 mutants semblent persuadés que Tetsuo va réveiller Akira et déclencher un nouveau cataclysme. Kay possédée par Kiyoko est sur les traces de Tetsuo, le n°41, pour le tuer...
Tetsuo décidé à en apprendre plus sur Akira descendant dans le bunker qui abrite la prison cryogénique du monstre.
Tout le monde, fais son possible pour arrêter Tetsuo, en vain. Le monstre en question n’a pas l’air très dangereux en soi mais il est éveillé et le destin de Néo-Tokyo est en marche.
Tout le récit revête un caractère inexorable dans son déroulement. Akira est LIBRE !!!...

Le mystère Akira prend fin dans ce tome avec de nouvelles révélations des 3 enfants mutants qui l'ont bien connu. Otomo construit son récit entre explications sur le passé d'Akira et une somme impressionnante de scènes d'action. Il multiplie les acteurs et les points de vue, fractionnant l'action pour mieux réunir et confronter tous ces points de vue le moment voulu.
Il n'échappe pas par contre à des facilités dans sa narration et on ne compte maintenant plus les évasions et changements de caractères de certains personnages. Tetsuo, particulièrement, à énormément évolué en seulement 3 tomes pour devenir une vraie menace à la mesure d'Akira lui-même.

Encore une fois, nous sommes servis en grincements de dents, explosions et violences en tout genres. Otomo ne se casse pas la tête pour développer ici les personnages, il les entraine sur le seul enjeu de la série depuis le début : Trouver Akira, découvrir qui il est et ce de la façon la plus mouvementée qui soit. Une bonne partie n’est que du remplissage pour certains lecteurs mais Otomo s’épanouit dans les décors de complexes industriels et les scènes cataclysmiques comme celle qui attend le lecteur à la fin de ce volume 2.

néun11septembre