Akira - Couleur Vol.1 - Actualité manga
Akira - Couleur Vol.1 - Manga

Akira - Couleur Vol.1 : Critiques L'autoroute

Akira

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 20 Mars 2009

Comment aborder la chronique de la série qui à réellement lancé le manga sur le marché européen?
Akira est une pièce d’histoire pour les fans de manga de la première heure. Promu par un film visuellement grandiose et qui fit taire les détracteurs de la laideur de l’animation japonaise tout en les confortant dans l’idée de leur violence gratuite. Akira amorce un tsunami qui a dévasté le paysage de la bd aux Etats-Unis et en Europe. Le bouche à oreille fut immense et la promotion de la série sous l’angle de la vitesse, de la violence (la plupart des personnages comme Kanéda et Tetsuo sont des petits voyous) et du fantastique fit merveille. Pourtant Glénat fut très prudent dans son opportunisme. Cette édition en format cartonné datant de décembre 1990 est précédée de nombreux mois par une première adaptation en fascicules bimensuelle parue en mars. Glénat, qui n’a pas la structure nécessaire pour faire une adaptation de première main (depuis le japonais), récupère à moindre frais l’adaptation en couleurs réalisée par Steve Oliff pour l’édition américaine de marvel/epic.
Le sujet de l’histoire, me demandent ceux qui ne l’ont pas lu ou vu le film.
Tokyo puis le monde ont été dévasté par la troisième guerre mondiale en 1992 (?) et le monde se reconstruit peu à peu. En 2030 à néo-Tokyo, dans l’atmosphère d’émeute anti-gouvernementale, la bande de motards de Kanéda fait une rencontre étrange sur l’autoroute. Un enfant à tête de vieillard provoque un accident, dans lequel Tetsuo se blesse gravement, avant de disparaitre. L’enfant s’est évadé d’un centre militaire et possède d’étranges pouvoirs psychiques. Il devient rapidement l’enjeu d’une traque entre militaires et activistes révolutionnaires.
Tetsuo qui a été embarqué par les militaires révèle lui aussi d’étranges pouvoirs…
L’histoire servie par un découpage très dynamique est particulièrement rapide dans son déroulement et laisse peu le temps de souffler. Pas de grande profondeur psychologique mais des personnages bien construits et proche du lecteur par leur jeunesse et leur esprit de liberté, loin des ados modèles japonais. Otomo laisse planer le doute sur ce qu’est Akira et le mystère va être maintenu un petit moment. Le dessin moins typé japonais que les séries qui le suivront directement (comme dragon ball ou ranma ½) et toucheront aussi fortement le lecteur de bd franco-belge.
Malgré que le choc de sa lecture soit de loin dépassé, on arrive encore à y trouver d’énormes qualités en regard du reste de la production japonaise qui nous est proposée. Akira est un incontournable à toute collection manga digne de ce nom au même titre qu’un asterix ou un gaston lagaffe dans une collection franco-belge.


néun11septembre


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
neun11septembre
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs