Aki & Haru - Mangeons Ensemble Vol.2 : Critiques

Quand on est à la fois étudiants et en colocation, il y a des situations qui, forcément, ne sont pas toujours évidentes à gérer: les petites disputes liées aux tâches ménagère, les finances ric-rac, le stress lié aux dossiers et autres travaux à rendre en cours, les doutes sur les stages à faire et plus généralement sur l'avenir une fois que les études seront finies, ou encore des incrustes un peu envahissantes (coucou la grande soeur de Haru)... Mais quelles que soient les situations, Aki et Haru ne se laissent jamais abattre, trouvent toujours le moyen de profiter de moments chaleureux et déstressants... et avec eux, cela passe très, très souvent par la cuisine !

Ainsi, au fil de ce deuxième et déjà avant-dernier volume, la formule installée par Makoto Taji dans le premier tome ne change aucunement, et chaque court chapitre épisodique et globalement indépendant est une nouvelle occasion pour nos héros de s'offrir un de ces petits moments de joie que constitue toujours, pour eux, la cuisine. Rouleaux de viande aux légumes, gyozas, salade à la coriandre, gratin fromage/tomate, pâtes façon carbonara, dakgalbi, poulet frit avec sa sauce au fromage, sans oublier le teste des diverses possibilités offertes par une plaque chauffante... son autant de choses qui sont au rendez-vous cette fois-ci, non sans des dessins mettant facilement l'eau à la bouche et la présence des petites recettes entre les chapitres.

Et même si, certes, les petits plats préparés n'ont aucunement la prétention d'être raffinés ou très équilibrés, l'essentiel n'est vraiment pas là et se trouve bien dans tout ce que la cuisine leur apporte, qui plus est sans exploser le budget: des instants de pur plaisir (car il faut les voir se régaler de manière communicative, sous le dessin doux et expressif de l'autrice), de réconfort, de chaleur humaine, de partage... plus encore quand leurs différents potes sont de la partie, et que des événements comme Noël arrivent !

A l'arrivée, on reste sur une lecture qui défile bien trop vite au vu du faible nombre de pages (à peine plus de 110 cette fois-ci), mais qui reste dans la droite lignée du premier tome et qui est un vrai petit plaisir culinaire et convivial.