Air Gear Vol.28 - Actualité manga

Air Gear Vol.28 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 22 Juillet 2011

Les Kogarasu Maru sont bien décidés à en finir au plus vite face au tandem Jiggy/Sleipnire, afin de pouvoir ensuite aller sauver Rika Noyamano, prisonnière de Genesis. Alors que les différents affrontements aériens tournent pour l'instant à l'avantage de leurs adversaires, Ikki et ses compagnons décident de passer à la vitesse supérieure en mettant en place la technique que leur a soufflé Kilik, leader des Sleeping Forest. Quel est donc le secret de cette terrible stratégie ?

Ainsi s'achève enfin ce spectaculaire quart de finale du Gram Scale, qui aura pu diviser les lecteurs par sa totale démesure. Et nous sommes apparemment bien loin du bout de nos surprises dans ce tournoi qui risque fort de trainer en longueur ! Hélas, si le combat manquait de lisibilité, sa conclusion ne gagne pas plus en clarté. Nous retiendrons essentiellement que nos héros ont mis toutes leurs forces en commun dans une ultime attaque, que l'auteur tente désespérément d'expliquer au travers d'exemples scientifiques... Oh! Great devrait faire appel à l'équipe de C'est pas sorcier, la prochaine fois !

Alors qu'on peine à se remettre de cette débauche visuelle, voici nos héros déjà partis vers d'autres aventures encore plus grandiloquentes. Le prochain combat, ce n'est pas un match, mais la guerre, dixit Ikki lui-même ! Alors qu'ils partent vers le repaire de Genesis via des avions de chasse (décidément...), nous retrouvons quelques péripéties auxiliaires. L'auteur donne surtout l'impression de meubler, en ressortant une nouvelle fois son clone d'Obama, et en mettant en avant les dilemmes qui continuent de hanter Ringo. Le petit monde de l'Air Treck se prépare avant la lourde bataille qui s'annonce, et pour laquelle il faudra, bien sur, encore patienter un peu...

Avec ce vingt-huitième tome, c'est surtout la lassitude qui nous guette, devant des combats de plus en plus incompréhensibles, prenant des proportions absurdes, et dont nous ne sommes pas près de voir la fin ! La série garde néanmoins pour elle son originalité graphique, et la folie de son auteur, que l'on ne peut s'empêcher de surveiller d'un œil aussi intrigué qu'inquiet...


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs