Académie Alice (l') Vol.6 - Actualité manga

Académie Alice (l') Vol.6 : Critiques

Gakuen Alice

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 06 Juin 2011

Les examens ont couronné Yû Tobita, ce cher Iinchô, du prix d'excellence, et c'est dans la joie que le jeune garçon part retrouver ses parents pendant une semaine. Pendant ce temps, Mikan et les autres ont vent d'une terrible rumeur: à l'extérieur, certains Alices adultes auraient perdu leur pouvoir sans que l'on sache comment. Virus ou intervention humaine ? Le mystère demeure, mais dans tous les cas, les enseignants de l'académie se veulent rassurants: les élèves de l'établissement ne sont pas touchés et sont en sécurité... Mais est-ce vraiment le cas ?
Les choses ne tardent pas à devenir plus dramatiques, lorsqu'Iinchô, une fois rentré à l'académie, ne peut que constater que son pouvoir a disparu... En parallèle, l'enquête continue, et tout porte à croire que l'organisation Z se cache derrière l'affaire des Alices disparus. C'est alors qu'une terrifiante nouvelle tombe: des membres de Z auraient réussi à pénétrer dans l'académie !
Il n'en faut pas plus à Mikan et Hotaru pour partir à la rencontre de ces sombres individus, bien décidés à rendre son Alice au pauvre Iinchô. Ici, on ne pourra qu'apprécier le développement apporté au personnage de Hotaru, qui se dévoile encore un peu plus en dévoilant à Mikan sa manière de considérer Iinchô. D'ailleurs, on ne peut qu'être d'accord avec l'analyse que Hotaru fait de ce cher délégué. Quant à notre héroïne, son côté fonceuse continue de séduire. Ensemble, les deux fillettes sont prêtes à tout. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et le drame guette...

Avec la première apparition de l'organisation Z il y a quelques tomes et des indices laissés ça et là quant au fond de l'intrigue, les premiers volumes de l'Académie Alice laissaient déjà entrevoir les dangers encourus par nos héros, mais c'est dans ce sixième opus que tout ceci commence à se concrétiser réellement. Pour la première fois, les élèves se retrouvent directement en danger, puisque l'arrivée de l'organisation Z au sein de l'académie prouve que celle-ci n'est pas forcément le lieu totalement sûr que l'on pensait. Même si l'humour reste de la partie, notamment grâce aux invention toujours aussi farfelues de la flegmatique Hotaru, les gags se font plus discrets, et c'est dans une tension allant crescendo que l'on suit les aventures de Mikan et Hotaru, jusqu'à un gros événement dramatique changeant littéralement la donne du manga, un bouleversement inquiétant, qui montre que les ennemis membres de l'organisation Z ne reculent devant aucun procédé, y compris les plus vils. Leurs adversaires sont des enfants, mais ils n'en ont que faire, et cela promet bel et bien une suite qui pourrait aller très loin... L'Académie Alice, une simple comédie scolaire ? Evidemment pas. On le savait déjà grâce aux nombreux indices laissés ça et là précédemment, et ce sixième volume le confirme.

Dans tous les cas, Mikan n'est pas décidée à baisser les bras, d'autant qu'une rumeur court selon laquelle un trou spatio-temporel permettant d'entrer comme on veut dans l'académie serait dissimulé dans le lycée, et que Z utiliserait cette brèche. Bien décidée à en savoir plus, Mikan décide de se rendre au lycée. Seul petit hic: celui-ci est strictement interdit à ceux qui ne sont pas lycéens, et des pièges y sont glissés. Fort heureusement, Mikan pourra compter sur l'aide de tout son entourage, dont un certain Tono, lycéen représentant des spé que nous découvrons ici, et dont le caractère de pervers je m'en foutiste aura vite fait de le démarquer de tous les autres personnages. Ainsi, il est toujours aussi fascinant de voir avec quelle facilité Higuchi Tachibana parvient à offrir une personnalité propre à chacun de ses protagonistes, pourtant nombreux.

Encore plus fascinant est l'art avec lequel la mangaka parvient à assombrir son récit sans jamais trahir l'esprit de son manga. Le caractère des personnages ne change pas pour autant, leurs relations entre eux continuent de se développer tranquillement, et l'entraide est plus que jamais présente, tant et si bien que l'on a le sentiment que tout ce beau monde forme une grande famille au sein de laquelle chaque protagoniste est indispensable. Du grand art. Si l'on ne devait émettre qu'un seul petit bémol, il concernerait l'aspect un peu confus de certains des quelques extrêmement courts passage d'action. Un état de fait sans doute accentué par l'adaptation graphique inexistante et la traduction toujours aussi bancale de cette version française.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs