A fleur de peau Vol.6 - Manga

A fleur de peau Vol.6 : Critiques

Oboreru knife

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Février 2011

« A présent, je ne suis rien de plus… qu’un de ces camélias virevoltant autour de toi. »

Natsume semble n’être plus que l’ombre d’elle-même. Elle se fait de plus en plus discrète en classe, de telle manière que désormais, elle est totalement seule. Cette solitude, calme et douce, est un cocon dans lequel la jeune fille se plaît, et se déteste en même temps. Elle apprécie le néant, l’absence de tout, et surtout, de tous. Mais cela ne fait la confronter chaque jour un peu plus à la vie qu’elle menait auparavant, et surtout, à tout ce qu’elle a perdu. Les difficultés de remonter une pente qu’on ne croyait pas si raide s’imposent à elle, alliées à l’adolescence et à tous ses tracas quotidiens, font de l’existence de Natsume un spectre d’une réalité autrefois magnifique, qui s’efface au fil des jours.

George Asakura nous met face à une jeune fille qui ne se lasse pas d’observer ce qu’il se passe autour d’elle. Elle voit ses camarades de classe qui maintenant ont grandi, mûri, et qui touchent du bout des doigts l’idéal qu’elles voulaient être quelques temps plus tôt. Natsume, elle, en constatant cela, se rend compte qu’elle n’a plus rien d’original, d’enviable, de « spécial ». Elle fait partie intégrante de ce lieu, de ce pays perdu qu’elle regardait autrefois de haut, qui aujourd’hui, l’emprisonne de toutes parts.

Les personnalités changent, ou semblent évoluer. La relation entre Ôtomo et Natsume se concrétise petit à petit. Elle va au-delà du simple regard de reconnaissance de l’existence de l’autre. Les deux camarades passent un peu de temps ensemble, les langues se délient, les cœurs s’ouvrent. C’est ici la seule ouverture qui se présente à l’héroïne, et c’est l’opportunité qu’elle saisit sans hésiter. Au même instant, le kami déchu tente de refaire surfasse, et de hanter à nouveau l’esprit de la jeune fille… Ses plus belles années sont-elles déjà derrière elle ? Ça n’est pas si sûr. Car l’imagination, si fleurissante à une époque, pourrait ressurgir et redorer le quotidien de cette adolescente en mal d’être, en mal de vivre.


lovehina


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs