A Town where you live Vol.27 - Actualité manga
A Town where you live Vol.27 - Manga

A Town where you live Vol.27 : Critiques

Kimi no Iru Machi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 01 Juin 2018

Tout en continuant à s'habituer et à progresser dans son travail où l'un de ses projets de nouvelle bière reçoit même un très bon accueil, Haruto poursuit sa relation à distance avec Yuzuki, cette dernière venant lui rendre visite chaque weekend. Décidément, rien ne semble pouvoir entacher l'amour que se portent ces deux-là... Vraiment ? Car ils ont beau s'aimer, concilier cette relation à leur travail respectif s'avère de plus en plus difficile. Si bien que Yuzuki finit par s'évanouir d'épuisement. Et quand c'est Haruto qui décide d'inverser les rôles et de rendre visite à Yuzuki à Tokyo, ses obligations au travail, où on lui a confié un projet, le rattrapent très vite... Malgré tout leur amour, tous deux s'épuisent à force de se voir chaque semaine, et s'inquiètent l'un pour l'autre plus qu'autre chose. Alors que faire ? Marqué par les paroles récentes de sa supérieure Misaki qui vient de vivre une déception amoureuse en étant presque forcée de choisir entre relation de couple et travail, Haruto prend une décision devant être bénéfique autant pour lui que pour Yuzuki, mais qui s'avère surtout très lourde et douloureuse...


Une nouvelle fois, on craint le pire en tout début de tome, où pour la énième fois Kouji Seo ne peut s'empêcher d'offrir un peu de fan-service bien lourd, cette fois sur Misaki, mais cette fois-ci il désamorce très vite la situation, heureusement, pour amener des choses plus intéressantes, autour de la difficulté de nos deux héros de concilier leur relation et leur travail, et de la décision dure que prend alors Haruto. En évoquant une certaine réalité (le partage délicat entre vie de couple et travail, encore plus dans la société japonaise), le mangaka tape plutôt juste, et ce qui s'en suit s'avère assez intéressant, que ce soit dans le ressenti de notre héros, dans sa progression au travail au fil du temps, ou dans ce que l'on voit de l'évolution de ses plus proches amis de toujours Takashi et Akari, fidèles au poste.


Néanmoins, très vite, il est difficile de ne pas voir où le mangaka va en venir avec les ultimes épreuves se plaçant entre nos deux tourtereaux, et à ce titre on regrettera surtout que beaucoup choses paraissent si précipitées et faciles: la mutation, les retrouvailles certes belles dans leur symbolique (ça y est, ils peuvent enfin voir les fleurs de cerisier ensemble...), mais simplistes... Sans oublier le dernier chapitre qui, au-delà de son côté totalement prévisible, a un côté très précipité dans ce qu'il développe concernant les nouveaux choix de vie ou les enfants. On y appréciera quand même de voir vite fait ce que deviennent les principaux personnages secondaires, même si beaucoup de visages sont oubliés. Mais si, vous savez bien, ces nombreux visages dont on cherche toujours l'intérêt qu'ils ont pu avoir dans l'oeuvre...


En petite cerise sur le gâteau, les lecteurs fans de Kouji Seo remarqueront, bien sûr, les deux apparitions, à deux âges différents, de Fûka Akitsuki, celle qui est la fille des deux héros de la précédente série de l'auteur, Suzuka, et qui deviendra l'héroïne de sa série suivante, Fûka, actuellement en cours de parution en France chez Pika Edition également.


La fin d'A town where you live n'est donc pas mauvaise: il y a quelques bonnes idées, et on a une vraie conclusion. Mais cette dernière ligne droite reste très banale et est quelque peu précipitée. Et au vu de la longueur de la série et de ses nombreux égarements, on se dit quand même un peu "tout ça pour ça".


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction