Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 01 Février 2019
Il y a d'abord eu les séances, puis les rencontres, et désormais les relations charnelles. Assurément, la relation entre Shirotani et Kurose a évolué, les deux hommes se sont rapprochés et paraissent désormais clairement éprouver une certaine forme d'amour l'un pour l'autre, même si Shirotani n'arrive pas encore à le dire, et même si les élans se rapprochant du sadisme de Kurose donnent à cet amour un aspect sortant un peu de la normale. Mais d'ultimes étapes semblent devoir les attendre: tandis que Shirotani recroise celle qui semble en partie à l'origine de sa mysophobie et voit se raviver en lui de douloureux souvenirs, Kurose retrouve par hasard l'homme qui a éveillé tant de choses en lui quand il était petit...
Autant le dire, les deux rencontres importantes de ce tome ne traîne pas: Rihito Takarai ne s'attarde pas vraiment dessus, mais la mangaka parvient à bien équilibrer les choses en signalant tout simplement, via ces différentes retrouvailles en lien avec le passé de chacun, à quel point ses deux personnages principaux ont évolué, en ayant à coeur de surpasser les tourments respectifs. Surtout, cela met bien en exergue ce que Kurose et Shirotani représentent désormais l'un pour l'autre. Grâce à la présence de Shirotani, le psychologue peut enfin se sortir de certaines douleurs passées qui le bloquaient. Et si notre cher mysophobe fait désormais tant d'efforts pour surpasser sa maladie, c'est avant tout pour le psychologue. Chacun des deux a sauvé l'autre, c'est une idée que l'autrice parvient à bien rendre.
En dehors de ça, Takarai n'oublie aucune des dernières grandes étapes de son récit, en tête le fameux numéro 10 de la liste de Shirotani, qui est joli et se dévoile dans une scène érotique teintée de douceur, où l'on voit même un Kurose adouci et se révélant toujours plus. Les passages coquins ne manquent d'ailleurs pas dans ce dernier volume, restent plutôt explicites et fins dans le trait, et accompagnent bien les lectrices et lecteurs jusqu'à une conclusion certes assez classique, attendue, mais plutôt satisfaisante, surtout dans la mesure où elle n'idéalise pas la "guérison" de Shirotani.
Autant le dire, les deux rencontres importantes de ce tome ne traîne pas: Rihito Takarai ne s'attarde pas vraiment dessus, mais la mangaka parvient à bien équilibrer les choses en signalant tout simplement, via ces différentes retrouvailles en lien avec le passé de chacun, à quel point ses deux personnages principaux ont évolué, en ayant à coeur de surpasser les tourments respectifs. Surtout, cela met bien en exergue ce que Kurose et Shirotani représentent désormais l'un pour l'autre. Grâce à la présence de Shirotani, le psychologue peut enfin se sortir de certaines douleurs passées qui le bloquaient. Et si notre cher mysophobe fait désormais tant d'efforts pour surpasser sa maladie, c'est avant tout pour le psychologue. Chacun des deux a sauvé l'autre, c'est une idée que l'autrice parvient à bien rendre.
En dehors de ça, Takarai n'oublie aucune des dernières grandes étapes de son récit, en tête le fameux numéro 10 de la liste de Shirotani, qui est joli et se dévoile dans une scène érotique teintée de douceur, où l'on voit même un Kurose adouci et se révélant toujours plus. Les passages coquins ne manquent d'ailleurs pas dans ce dernier volume, restent plutôt explicites et fins dans le trait, et accompagnent bien les lectrices et lecteurs jusqu'à une conclusion certes assez classique, attendue, mais plutôt satisfaisante, surtout dans la mesure où elle n'idéalise pas la "guérison" de Shirotani.
Nouvelle série emblématique et la plus longue de Takarai, 10 Count s'achève donc de bonne manière, sans décevoir, en concluant de façon satisfaisante l'évolution et la relation entre ses deux héros. On est désormais curieux de voir ce que donnera l'adaptation en anime prévue cette année !
24/01/2019 