Le récit s'ouvre sur une séparation. Alors que la copine de Santa part avec un autre mec, ce dernier n'a pas de quoi payer le loyer et se retrouve sans domicile. Junko est dans la même classe que lui et lui propose de l'héberger. Elle vie en colocation avec son frère mais n'est jamais là, entretenant une relation compliqué avec un homme plus âgé et maltraitant. Les deux étudiants en art vont nouer une étrange amitié, chacun étant focalisé sur son amour refoulé. Santa va jusqu'à imaginer débarquer au mariage de son ex pour l'enlever quand Junko semble ressentir des sentiments pour son frères.
La magie opère toujours chez la grande autrice qu'est Kyôko Okazaki. Le lecteur est pris dans ce tourbillon de sentiment, d'émotions et de désespoir. Les dialogues sont percutants, certaines situations farfelues et des passages vont assurément nous remuer les tripes. On comprends encore une fois combien l’œuvre de Okazaki a pu être une source d'inspiration pour des artistes plus contemporain comme Inio Asano.
Le scénario va installer plusieurs personnages tournant autour du duo principal amenant à une fin ouverte réussie.
Portrait de jeunes adultes en mal d'amour, cherchant justement ce qu'est l'amour. Nonamour est une œuvre typique de Okazaki mais avant tout un manga moderne et puissant. Les personnages sont tourmentés, complexe, en recherche de vérité envers eux même et envers ceux qu'ils aiment. Okazaki parle comme dans l'ensemble de son œuvre du sexe et toute sa complexité. La relation qu'entretiennent Junko et Santa étant très intéressante. Le dessin est épuré. Les lignes sont claires mais très expressives. Visuellement, l’œuvre n'est pas forcément attirante pourtant le dessin s'avère excellent une fois que l'on est plongé dans l'histoire.
Nonamour, où la difficulté d'aimer. Une lecture que je conseille vivement pour les fans de l'autrice et pour ceux souhaitant lire de la tranche de vie originale et inspirée.
De nolhane [6611 Pts], le 06 Mai 2020 à 22h44
Le récit s'ouvre sur une séparation. Alors que la copine de Santa part avec un autre mec, ce dernier n'a pas de quoi payer le loyer et se retrouve sans domicile. Junko est dans la même classe que lui et lui propose de l'héberger. Elle vie en colocation avec son frère mais n'est jamais là, entretenant une relation compliqué avec un homme plus âgé et maltraitant. Les deux étudiants en art vont nouer une étrange amitié, chacun étant focalisé sur son amour refoulé. Santa va jusqu'à imaginer débarquer au mariage de son ex pour l'enlever quand Junko semble ressentir des sentiments pour son frères.
La magie opère toujours chez la grande autrice qu'est Kyôko Okazaki. Le lecteur est pris dans ce tourbillon de sentiment, d'émotions et de désespoir. Les dialogues sont percutants, certaines situations farfelues et des passages vont assurément nous remuer les tripes. On comprends encore une fois combien l’œuvre de Okazaki a pu être une source d'inspiration pour des artistes plus contemporain comme Inio Asano.
Le scénario va installer plusieurs personnages tournant autour du duo principal amenant à une fin ouverte réussie.
Portrait de jeunes adultes en mal d'amour, cherchant justement ce qu'est l'amour. Nonamour est une œuvre typique de Okazaki mais avant tout un manga moderne et puissant. Les personnages sont tourmentés, complexe, en recherche de vérité envers eux même et envers ceux qu'ils aiment. Okazaki parle comme dans l'ensemble de son œuvre du sexe et toute sa complexité. La relation qu'entretiennent Junko et Santa étant très intéressante.
Le dessin est épuré. Les lignes sont claires mais très expressives. Visuellement, l’œuvre n'est pas forcément attirante pourtant le dessin s'avère excellent une fois que l'on est plongé dans l'histoire.
Nonamour, où la difficulté d'aimer. Une lecture que je conseille vivement pour les fans de l'autrice et pour ceux souhaitant lire de la tranche de vie originale et inspirée.