The Breaker (Booken) Vol.7 - Manga

Avis sur The Breaker (Booken) Vol.7

The Breaker

Goomoonryong

De Goomoonryong [95 Pts], le 19 Janvier 2014 à 12h01

18/20

Rien a dire !

KingKazma21

De KingKazma21 [1551 Pts], le 25 Novembre 2013 à 10h51

18/20

Très bon tome.

Dregastar

De Dregastar [384 Pts], le 29 Mars 2013 à 02h19

18/20
Super tome 7 et phénoménale "The Breaker" ! Un manhwa arts martiaux et baston comme il fait plaisir d'en avoir.
Ryuku

De Ryuku [2749 Pts], le 30 Décembre 2012 à 05h27

18/20

Magnifique, comme d'habitude et les combats me passionnent toujours autant.

Akuro

De Akuro [3096 Pts], le 13 Novembre 2012 à 22h06

17/20

un très bon tome !!!! qui manque pas d'action et de révélations, un plaisir pour les yeux comme d'habitude, et une belle couv' aussi !

Ludwiga

De Ludwiga [353 Pts], le 27 Octobre 2012 à 21h01

18/20

Je sais que j'ai déjà posté une petite critique de ce tome dès sa sortie, mais, après mûre réflexion, j'ai beaucoup plus de choses à développer. Donc, si ça n'embête personne, j'aimerais reprendre depuis le début ^^.

Attention, spoilers ;-).

C'est avec joie qu'on constate, dès la première page, que Si-Ho et Chonwoo ont la ferme intention de voler au secours du lycéen qui se trouve en bien mauvaise posture, seul face au Murim entier qui le course sans relâche à travers la ville. Et on regrette, toujours sur cette première page, de voir Chonwoo interrompu alors que son expression, ainsi que la fin du tome précédent où il s'était enfin décidé à s'épancher, laissaient présager quelque expression de ses sentiments – chose qu'il n'aura peut-être plus l'occasion de faire par la suite.

Le début de ce tome est marqué par l'apparition subite de Heo Won-Jae, visiblement l'ex-compagnon de Si-Ho. Il est probable, grâce aux informations glanées au fil des tomes, qu'elle ne l'ait approché que pour se procurer les pilules d'Ilwolsindan. Cependant, l'expression de la jeune femme face à la dévotion chevaleresque de Won-Jae passe du désintérêt à une profonde confusion. Heo Won-Jae est un personnage que j'aime beaucoup, surtout grâce à la deuxième saison. Personnage assez extrême dans ses actes et attitudes, il est assez peu développé ici, chose qui sera corrigée dans « New Waves » où il nous apparaît sous un nouveau jour et peut même se targuer de jouer un rôle-clef. Dans la saison deux, on apprend à l'apprécier. Il semble être une pièce maîtresse pour comprendre le passé de la belle Si-Ho.

Nous rejoignons ensuite Shinwoo qui semble décidément être né sous une bonne étoile puisque, alors qu'il est à un cheveu d'être livré en pâture à l'Alliance et à servir d'appât pour attirer Gumunryong, il est sauvé par un étrange duo d'inconnus qui refusent de révéler qui les envoie – si vous jetez un œil aux tomes précédents, vous remarquerez peut-être qu'un énergumène du Murim a une dette envers le lycéen ! Quant au maître, il fait cavalier seul, l'air sombre, à travers la ville, à la recherche de son disciple.

Dans la fameuse Alliance d'arts martiaux, si chaque chef de clan semble redoutable seul, aucun ne paraît pouvoir se mettre d'accord. Les dissensions au cœur du groupe sont puissantes : avis divergents, décisions personnelles qui mettent leur fortuite alliance en danger, … Quant au chef, c'est un piètre acteur. Cela met en exergue le fait que ce n'est qu'un maigre voile pour masquer son esprit retors, esprit retors – on le comprend facilement grâce au flashback sur le passé de Chonwoo qui est une des pièces centrales de ce volume. Parmi les chefs de clans et d'écoles d'arts martiaux (ou Munjus en coréen), Hyeok So-Cheon, flanqué de Jun-Ho, est témoin du piège tendu à Gumunryong. Lucide, l’œil critique, il est conscient du caractère du chef et sort du lot des chefs de clans de par son calme et sa prudence. Le retour de Gumunryong dans la ligne de mire de l'Alliance des clans du Murim est le déclencheur de l'agitation et de tous les évènements qui vont secouer la série tout au long des derniers tomes.

Entamons maintenant le commentaire d'un des éléments qui ont fait la réputation de « The Breaker » : les combats ! Le premier de ce septième volume oppose notre Han Chonwoo, aka Gumunryong, et Jo Jae-Myeong, le chef du clan Cheolgyeok (Iron Fist Clan, en anglais). Le déploiement de force et de haine de Jae-Myeong est l'expression même de la colère de l'Alliance envers Gumunryong. Ce dernier se joue de son adversaire avec finesse – alors qu'il nous avait habitué à de la brutalité pure dans les volumes précédents. Dans ce duel de l'Alliance des clans du Murim contre Gumunryong, Jo Jae-Myeong fait montre de toute son agressivité. C'est un bulldozer, une vraie locomotive aveugle qui fonce en détruisant tout sur son passage. C'est sa faiblesse, Chonwoo en a conscience et mène son adversaire exactement là où il décide. L'Alliance, incarnée par le chef du clan Chyeolgyeok, apparaît comme une machine monstrueuse, retorse (le chef de l'Alliance) et complexe (les chefs de clans, les clans, les différentes écoles et familles).

Dans ce combat, Chonwoo montre qu'il n'est pas seulement un puissant combattant, mais qu'il peut aussi faire usage de la ruse. La découverte du cadavre de Jo Jae-Myeong par les membres de l'alliance est particulièrement impressionnante. Elle est le témoignage à la fois révélateur et voilé de la puissance destructrice de Gumunryong. Révélateur, car le cadavre atrocement mutilé n'a pu l'être que par un combattant plus monstrueux encore que Jae-Myeong. Et voilé car on cache au lecteur le tournant qu'a pris la fin du combat et qui a mené à ce final épouvantable, comme si l'intrigue, pour conserver son suspense et ses secrets, n'était pas encore prête à dévoiler jusqu'où Gumunryong peut aller lorsqu'il déploie sa maestria des arts martiaux.

Ensuite, un autre élément primordial est le le flashback qui s'étale sur près de trente planches. Ce passage nous montre un jeune Chonwoo – au caractère déjà bien trempé ! - qui vient de sortir vainqueur du Shinmujaengpae et nous raconte aussi une part de son passé avec son maître Eun-Wol. La relation entre maître est disciple est de suite présentée comme très puissante. Eun-Wol va jusqu'à se tuer sans la moindre hésitation, et même avec le sourire, pour permettre à son disciple de vivre, comme s'il était heureux de donner sa vie pour lui. La mort violente de son maître à cause de la convoitise du chef de l'Alliance des clans du Murim (il n'a pas changé !) a façonné le futur de Chonwoo. On comprend directement la raison de sa haine envers l'Alliance et tous les Murims, quels qu'ils soient. Cette haine a porté Chonwoo à faire une généralisation hâtive (qui sera largement démontrée dans la saison deux, « New Waves »). Pour lui, si les chefs de clans du Murim sont des pourritures, alors tous les membres de ces clans sont à ranger dans le même sac puisqu'ils approuvent leurs décisions.

Cela peut sembler un jugement dur à l'égard de Chonwoo, je vais m'expliquer. En relisant la saison un tout en ayant à l'esprit la deuxième, on se rend compte que Gumunryong sait certainement très peu de choses du Murim. Il est fort, il est le Dragon aux Neuf Portes, mais sa connaissance concernant l'histoire du Murim et son organisation est très limitée (autant que la nôtre à ce stade de l'histoire, mais, comme je le dis, je relis les volumes de la première saison en regard de la deuxième). Souvenez-vous de la façon dont il décrit le Murim à Shinwoo : une bête monstrueuse tapie dans l'ombre qui dévore ceux qui n'entrent pas dans le rang. Avec « New Waves », on prend conscience d'une chose : la réalité est bien plus complexe (et moins sombre).

A la fin du flashback, le lecteur se pose plusieurs questions : Que s'est-il passé après ? Comment Chonwoo s'en est-il sorti face aux Munjus ? Pourquoi Eun-Wol s'était-il lui-même exilé dans cette grotte ? Comment Chonwoo en est-il arrivé à se cacher dans le lycée Guryong ? Pour qui travaille-t-il (en plus de sa quête de vengeance) ?

Ce septième volume se clôture sur un combat entre maîtres d'arts martiaux et le retour aussi prompt et qu'inattendu de Si-Ho qu'on croyait au loin avec Heo Won-Jae. Sur sa route vers la tour Core Business où le chef de l'Alliance prétend retenir son disciple Shinwoo, Chonwoo, tout à fait conscient qu'il s'agit d'un mensonge, sent que le fruit de sa vengeance et de ses efforts est à portée de main et fonce tête baissée dans la gueule du loup. Mais certains chefs de clans du Murim semblent décidés à relever le niveau de loyauté, tombé très bas, conséquence du piège malhonnête que le chef de l'Alliance a mis sur pied pour capturer Gumunryong. Ces trois maîtres l'attendent pour le défier sur le chemin de la tour. Le premier de ces Murims manie le bâton, Jang Mun du clan Hogi. Le deuxième est le Munju du clan Tae Eul (grand, longs cheveux, lunettes, costume blanc). Et enfin vient Yae-Won de l'école d'arts martiaux de Mil-Yang (la yoda-lady).

Ce combat de clôture peut être immédiatement perçu suivant un tableau précis et plutôt fascinant. Au-delà du fait que le combat soit merveilleusement bien dessiné et orchestré, ce qu'on y voit n'est autre que l'éternelle confrontation de deux générations, les anciens et la jeunesse. La tradition affronte le changement, incarné par Gumunryong. On voit en lui une force, une vague qui brûle de renverser l'ordre ancestral du Murim – qui veut que le plus fort peut faire tout ce qu'il souhaite. Je vais faire ici une référence à un tome précédent. Souvenez-vous, dans le quatrième tome, durant le duel entre Chonwoo et Ma Mun Gi, ce dernier évoque la victoire de Chonwoo au Shinmujaengpae, jour où il a décrété qu'il changerait l'ordre du Murim et cette loi qui stipule que le plus fort à le droit de faire tout ce qu'il veut. Où est ce Chonwoo ? A vrai dire, nous ne l'avons jamais croisé au fil des tomes. Traumatisé par la mort de son maître, utilisé comme chien de garde par une organisation inconnue, rongé par sa haine du Murim, le Chonwoo que nous avons découvert dans le tome un vit par cette loi même qu'il avait juré de rayer. La loi du plus fort est forcément mauvaise, cela relève du bon sens. Ce combat de Gumunryong contre l'Alliance est donc aveugle et ne mènera qu'à la destruction totale des deux adversaires, puisque tous deux sont engagés dans la mauvaise voie. Ce n'est qu'une théorie mais elle se vérifie en grande partie par la suite des évènements.

Il y a cependant un élément qui va forcer le respect du côté des Murims, car Yae-Won, à notre grande surprise soutenue par le Munju de Tae Eul, propose une trêve. Reculer chacun d'un pas, voilà le contrat. A vue de nez, on a tendance à penser que, puisque tous les Murims semblent corrompus, il y a anguille sous roche. Cependant, ce n'est pas le cas et la trêve a l'air somme toute honorable puisque l'Alliance ne détient pas Shinwoo – il est toujours quelque part dans la nature – et que chacun se propose de repartir de son côté en évitant la casse. C'est là qu'a lieu le dérapage (et c'est étrange de penser que tout aurait bien pu se passer sans ce maigre détail). Chonwoo, obéissant à la loi du plus fort, passe à l'attaque. Les trois Murims, forts de leur expérience, prennent le dessus sur un Chonwoo trop téméraire et trop sûr de lui. L'arrivée soudaine de Si-Ho met fin à cette entrevue entre les chefs de clan du Murim et Gumunryong.

Je ne vais pas m'étaler sur la dernière scène concernant les retrouvailles de notre couple préféré. Je pense que c'est assez clair ! On se doutait naturellement que ces deux-là allaient un jour où l'autre se rapprocher, c'est juste dommage que ça ait lieu dans de telles circonstances, mais peut-être que Chonwoo lui-même avait besoin d'une situation extrême, d'avoir le sentiment de la perdre, pour ouvrir les yeux (et puis une petite claque n'était pas de trop non plus, je pense, haha). C'est étonnant de voir comment Si-Ho, d'un personnage qu'on pensait réservé au fan service, est devenue un tel pilier de l'histoire, on ne peut que l'apprécier plus. Sa plastique superbe et pulpeuse à souhait n'est qu'un versant peu important de Si-Ho (enfin, pour moi, qui suis une fille, haha) dont la plus grande richesse réside dans ses yeux rieurs, son air taquin et sa fine répartie – et sa façon incomparable de mener Gumunryong par le bout du nez. Le trio que forment Chonwoo, Si-Ho et Shinwoo s'impose peu à peu, au fil des tomes, comme un groupe soudé et solide qui forme le noyau dur de la série « The Breaker ». Ils ne vont pas l'un sans l'autre. Sosul est un personnage un peu à part. Elle reste mystérieuse, souvent distante et dédaigneuse, et, malgré le fait que Si-Ho et Shinwoo tentent de se rapprocher d'elle, elle apparaît comme étrangère au trio.

Enfin, je vais clore ici ce looooong commentaire détaillé et qui m'a pris beaucoup de temps. A la relecture, « The Breaker » n'est pas seulement une série d'action, mais surtout une histoire très bien pensée qui gagne en profondeur et en richesse au fil des tomes. Quand on prend le temps de s'attarder, on découvre des détails inattendus qui méritent qu'on se pose des questions.

Vivement le huit novembre, il me tarde de poser les pattes sur le volume huit ! En espérant que ce commentaire ne sera pas trop long (haha, j'imagine déjà qu'il risque de faire bugger le système de commentaires de MN !) et que vous (si vous le lisez en entier, vous avez tout mon respect !) le trouverez constructif ! En regardant en arrière je me dis que j'ai vraiment trop développé (ce n'est plus un commentaire mais un roman là...).

Le volume est intéressant. J'aurais mis une note de seize sur vingt à la base, mais je monte ma cote à dix-huit sur vingt pour les scènes de combat anthologiques, un régal pour les yeux.

Ludwi

De Ludwi, le 16 Juillet 2012 à 21h48

J'ai enfin pu me procurer ce tant attendu tome 7 (... et tant repoussé) ! 

Attention, spoilers ;-)

Si l'humour a disparu, il cède sa place à des combats nerveux et surtout à une tension grandissante qu'on pouvait déjà déceler dans le tome 6. Les protagonistes sont isolés, d'abord Shin-Woo qui rencontre d'improbables alliés qui l'épaulent dans sa fuite, et ensuite Chon-Woo qui décide de s'avancer seul, écartant Siho, vers sa vengeance tant désirée. Si le disciple ne peut que fuir le Murim, le maître, par contre, fait fi des sentiments de Siho et trouve dans cette poursuite la raison qu'il attendait pour forcer le passage jusqu'au auteurs du meurtre de son maître. Ce volume, et les merveilleux dessins de Park Jin-Hwan, mettent avec brio en évidence les combats et l'action pure. Et au milieu de ce maelström de coups, on découvre un Chonwoo qui nous révèle un peu de ce qui se cache sous sa carapace, comme la blessure béante et indélébile de la perte brutale de son maître Eun-Wol à cause de l'Alliance d'Arts Martiaux, ainsi que ses sentiments naissants pour Siho qu'il tente en vain d'écarter du danger. La fin du volume laisse pressentir une réunion des trois protagonistes qu'on ne peut qu'attendre avec impatience. 

Gutsberserker

De Gutsberserker [639 Pts], le 22 Juin 2012 à 12h30

Encore repoussé... =/

Ludwi

De Ludwi, le 21 Juin 2012 à 18h26

Repoussé pour la deuxième fois...

Il devait sortir en mai, il a été repoussé en juin, et maintenant en juillet, quelle poisse !

Ludwi

De Ludwi, le 09 Juin 2012 à 10h38

Naaaan, j'en ai marre d'attendre ! Dépéchez-vous de le sortir ! Ce manhwa est une drogue ! >_<

CRICRI76

De CRICRI76 [1299 Pts], le 30 Avril 2012 à 21h36

font chié les éditions Booken pour sortir leur nouveauté il recule les autres

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