Kazuya a véritablement changé. D'une boule d'hormones sur pattes, il est devenu humain depuis qu'il est tombé amoureux. Je dirais même qu'avec Chizuru, on le voit amoureux pour la première fois du manga, parce que soyons honnêtes : ses sentiments pour Mami n'avaient pas l'air d'aller tellement plus loin que de la simple lubricité. Mais inutile de s'attarder sur Mami, elle semble ici oubliée, à peine évoquée comme un élément du passé. Même si on se doute qu'elle ne compte pas en rester là, elle ne nous manque pas.
En contrepartie, une potentielle remplaçante au poste de petite-amie ne tarde pas à se manifester, les ennuyeuses présentations ayant été évacuées au tome précédent : Ruka, la copine de location d'un ami qui semble maintenant s'intéresser à Kazuya. Si son insistance apporte (enfin !) quelque chose d'amusant au récit, cette touche de légèreté finit toutefois par retomber au profit d'un registre plus sérieux avec le thème de la fille à la santé fragile qui déboule avec ses gros sabots en plus de sentir un peu le réchauffé.
Une fois ce point expédié, Kazuya se met à jouer les stalkers en apercevant Chizuru aux côtés d'un garçon qui pourrait bien être son véritable petit-ami. Rien de bien original ici non plus, et même sans chercher l'originalité, on a déjà vu ce genre de filature fait de manière bien plus divertissante qu'ici. En l'occurrence, on en revient à patauger dans une mélasse sentimentale lourdingue, qui a pour seul intérêt de nous en apprendre un peu plus sur la jeune fille.
Bref, un tome qui souffle le chaud et le froid. La série a le potentiel pour m'intéresser, je ne demande qu'à être convaincu, mais il m'en faudra plus pour adhérer véritablement.
De Voq [678 Pts], le 22 Mai 2022 à 21h41
Kazuya a véritablement changé. D'une boule d'hormones sur pattes, il est devenu humain depuis qu'il est tombé amoureux. Je dirais même qu'avec Chizuru, on le voit amoureux pour la première fois du manga, parce que soyons honnêtes : ses sentiments pour Mami n'avaient pas l'air d'aller tellement plus loin que de la simple lubricité.
Mais inutile de s'attarder sur Mami, elle semble ici oubliée, à peine évoquée comme un élément du passé. Même si on se doute qu'elle ne compte pas en rester là, elle ne nous manque pas.
En contrepartie, une potentielle remplaçante au poste de petite-amie ne tarde pas à se manifester, les ennuyeuses présentations ayant été évacuées au tome précédent : Ruka, la copine de location d'un ami qui semble maintenant s'intéresser à Kazuya.
Si son insistance apporte (enfin !) quelque chose d'amusant au récit, cette touche de légèreté finit toutefois par retomber au profit d'un registre plus sérieux avec le thème de la fille à la santé fragile qui déboule avec ses gros sabots en plus de sentir un peu le réchauffé.
Une fois ce point expédié, Kazuya se met à jouer les stalkers en apercevant Chizuru aux côtés d'un garçon qui pourrait bien être son véritable petit-ami. Rien de bien original ici non plus, et même sans chercher l'originalité, on a déjà vu ce genre de filature fait de manière bien plus divertissante qu'ici. En l'occurrence, on en revient à patauger dans une mélasse sentimentale lourdingue, qui a pour seul intérêt de nous en apprendre un peu plus sur la jeune fille.
Bref, un tome qui souffle le chaud et le froid. La série a le potentiel pour m'intéresser, je ne demande qu'à être convaincu, mais il m'en faudra plus pour adhérer véritablement.