"Le promeneur" n'est pas un coup de génie de Taniguchi, mais demeure un coup de maître. Pas d'inspiration saisissante de l'auteur à mon avis, juste tout son savoir faire et un boulot irréprochable. Ainsi c'est extrêmement agréable, ça n'engage pas à une lecture prolongée et fait l'effet d'une bouffée d'air frais en été.
Ayant bien l'intention de lire tous les Taniguchi, c'est au tour du Promeneur d'y passer.
Comme souvent, l'auteur nous livre un héros nostalgique mais cette fois-ci, il ne se livre pas à son travail habituel d'analyse des relations entre les individus, du moins pas directement. En effet il décide de mettre au premier plan des vieux quartiers qui se modernisent plus ou moins vite, tout en faisant l'éloge de la promenade et de ses vertus apaisante.
L’œuvre dégage une impression de sérénité, de calme absolu, le problème c'est qu'au final, on s’ennuie un peu de cette lecture, le tout est très poétique mais assez plat car redondant dans son schéma.
Au niveau des dessins, c'est très beau, la patte unique de Taniguchi colle parfaitement avec l'aspect tranquille, le tout encore renforcé par un très grand format et du papier glacé (exactement comme une bande dessiné). Rien à redire donc du côté de l'édition qui bénéficie également d'une interview très intéressante de l'auteur.
Si l’œuvre est apaisante et assez agréable à lire, on s'ennuie un peu à sa lecture. Seulement pour les plus grands fan de l'auteur.
Encore une oeuvre de Jirô Taniguchi simple et rafraichissante, qui nous dévoile le plaisir d'un homme pendant ses promenades. Durant ces dernières, le temps semble s'arrêter et l'on se prend à observer en toute sérénité chaque détail, visuellement très soigné, comme le fait le promeneur quadragénaire. La promenade ici est considérée comme un véritable mode de vie, un loisir. "On peut s'égarer certes, mais l'idéal est de se perdre avec nonchalence".
Dans la veine de l'homme qui marche, mais avec un homme oservant la nature humaine et la société plus que la beauté de la nature elle même, soit un scénario de Kusumi idéal pour un Taniguchi au sommet de son art.
De Inivius, le 06 Septembre 2012 à 15h23
"Le promeneur" n'est pas un coup de génie de Taniguchi, mais demeure un coup de maître. Pas d'inspiration saisissante de l'auteur à mon avis, juste tout son savoir faire et un boulot irréprochable. Ainsi c'est extrêmement agréable, ça n'engage pas à une lecture prolongée et fait l'effet d'une bouffée d'air frais en été.
De Luciole21 [2209 Pts], le 05 Avril 2012 à 17h47
Ayant bien l'intention de lire tous les Taniguchi, c'est au tour du Promeneur d'y passer.
Comme souvent, l'auteur nous livre un héros nostalgique mais cette fois-ci, il ne se livre pas à son travail habituel d'analyse des relations entre les individus, du moins pas directement. En effet il décide de mettre au premier plan des vieux quartiers qui se modernisent plus ou moins vite, tout en faisant l'éloge de la promenade et de ses vertus apaisante.
L’œuvre dégage une impression de sérénité, de calme absolu, le problème c'est qu'au final, on s’ennuie un peu de cette lecture, le tout est très poétique mais assez plat car redondant dans son schéma.
Au niveau des dessins, c'est très beau, la patte unique de Taniguchi colle parfaitement avec l'aspect tranquille, le tout encore renforcé par un très grand format et du papier glacé (exactement comme une bande dessiné). Rien à redire donc du côté de l'édition qui bénéficie également d'une interview très intéressante de l'auteur.
Si l’œuvre est apaisante et assez agréable à lire, on s'ennuie un peu à sa lecture. Seulement pour les plus grands fan de l'auteur.
De motoko83 [2067 Pts], le 04 Juin 2011 à 20h39
Toujours aussi plaisantes les oeuvres de Taniguchi !!! Désormais, j''acchète les yeux fermés et je me régale toujours autant !!! Un bonheur ....
De Niam [230 Pts], le 07 Mai 2009 à 00h07
Encore une oeuvre de Jirô Taniguchi simple et rafraichissante, qui nous dévoile le plaisir d'un homme pendant ses promenades. Durant ces dernières, le temps semble s'arrêter et l'on se prend à observer en toute sérénité chaque détail, visuellement très soigné, comme le fait le promeneur quadragénaire. La promenade ici est considérée comme un véritable mode de vie, un loisir. "On peut s'égarer certes, mais l'idéal est de se perdre avec nonchalence".
Dans la veine de l'homme qui marche, mais avec un homme oservant la nature humaine et la société plus que la beauté de la nature elle même, soit un scénario de Kusumi idéal pour un Taniguchi au sommet de son art.