On peut résumer ce manga à cette phrase : la descente aux enfers.
Ou comment notre protagoniste, qui ne souhaitait juste que s'intégrer, arrive à un point de rupture et de non retour à la suite d'une mauvaise rencontre (et également d'une détresse personnelle dont une personne salvatrice aurait pu l'en extirper).
Comme cela a été dit ici, on en vient même à penser que ce qui arrive à Saki est totalement méritée mais qui, en fait, est juste une de ces jeunes paumées qui s'est laissée entraîner dans un cercle vicieux sans fin et qui ne recherchait que de l'attention d'une personne bienveillante (mention spéciale au final du récit, cruel en soi et qui m'a le plus marqué).
En ressort, lors de ces dernières pages de Métamorphose, la libération pour Saki ainsi qu'un moment de douceur dans ces derniers moments : on se rend compte qu'elle s'est fait dépassée par les évènements et que malgré le mal qu'elle fait à son bébé, elle pense également à sa survie en économisant de l'argent pour ce dernier (même si je doute fortement que, si l'histoire l'aurait permis, l'enfant aurait été en bonne santé à sa naissance au vue des drogues ingurgitées).
Car oui, il ne faut pas l'oublier cette descente aux enfers et cette métamorphose de Saki est dû en grosse partie à cause de la drogue qui l'a complètement rongée de l'intérieur petit à petit tout en faisant perdre son âme et la donner au diable!
Bref, une oeuvre dont on ne ressortira pas indemne!
Pour ma part, cela a marché, après le dégoût et le fait de ne pas prendre partie pour notre protagoniste, le final m'a rappelé ce qu'elle était et m'a donné de l'empathie dans ces dernières pages.
Je rejoins ce qui a été dit : ce titre n'est pas là pour se masturber (et c'est exactement ce que je recherchais donc pour le coup merci à ceux et celles qui suggéraient ce titre : vous avez vu juste et je ne regrette pas mon achat).
Un must have pour tous ceux et celles qui comme moi recherchent un vrai scénario (et même dans un genre comme le hentai).
Tu est le genre de personne qui mérite une médaille, t'as toute a fait raison de A a Z même si c'est un hentai personnellement l'horreur ma empêcher de faire quoi que ce soit.
En fin de compte c'était une expérience à ne pas revivre mais sa vaut le coup de le lire.
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant.
Isidore Ducasse, Les chants de Maldoror.
Cet incipit convient à merveille à ce manga, l'un des plus marquants, voire traumatisants, que j'aie jamais lu. Bravo à Taifu d'avoir eu le cran de sortir un tel livre ! Et j'en profite pour augmenter ma note. La durabilité de Métamorphose lui vaut bien ça.
La vache, ça va hyper-loin, quand même... Si vous lisez Métamorphose, savourez bien les premières pages, ce sont les seules où tout va bien. Dès l'apparition de Hayato, c'est une descente aux enfers ininterrompue jusqu'aux tréfonds de la noirceur, une incroyable spirale négative. Et le pire, c'est que j'ai trouvé que Saki méritait ce qui lui arrive. Donc on ne ressort pas vraiment de ce volume avec un sentiment positif, j'irai même jusqu'à dire qu'on n'en ressort pas indemne. Ce bouquin laisse des traces, clairement. Donc, faites très attention. Et si vous cherchez un hentai pour la masturbation, regardez plutôt du côté de Kisaragi Gunma.
Le désire d'uniformiser la collection est louable, cependant, là, ça marche pas.
la couleur du titre, le font utilisé et le blanc du fond se cassent les dents. C'est simple, de loin ou à moyenne distance, c'est illisible. En comparaison, je peut aisément lire le titre de 99% de mes autres manga de la collection à des distances où je ne peut plus lire celui de Métamorphose. Le comble c'est qu'en retirant la couverture amovible, le titre en dessous est plus lisible. Alors où est le défaut:
Titre trop petit? douteux. Le font? un peu, de loin ce font est un peu dur sur l'oeil. La zone noire autour du titre? Son absence sur la couverture grise rend le titre plus lisible, donc oui, ça pose problème. Le fond blanc? Alors, je suis en train de faire des tests, mais il me semble que oui, ça joue vraiment beaucoup.
Enfin bon, c'est qu'un détail, on va me dire, mais c'est un détail qui casse ce qui est autrement un très bon manga.
(Pour rebondir sur Koiwai et la daube de Hotmanga, je vous ai surtout vu critiquer les pires titres de la collection, il y en a des biens, c'est juste que Hotmanga c'est du 50/50 sur ce qui est du qualitatif, je suis par exemple très fan de l'insolite Secret Playing of Raika qui est ma foi très insolite de par sa génèse)
17/20: le dos du manga retire trois points à lui tout seul, c'est bête de faire une erreur pareille à ce niveau de qualité.
Pour avoir la version US, il s'agit peut être d'un des titres qui aura fait le plus controverse en ligne.
Je vous préviens de suite, ce hentai n'a pas pour but de vous rendre heureux.
Pour le contexte, Shindo L est connu pour des histoires hentai dénonçant le système de la production industrielle de lait et d'oeufs (avec des animaux humanisés). Au point que certains vont le qualifier de façon péjorative d'auteur Ero-Guro (il en est loin pourtant).
De GhosT [4432 Pts], le 26 Janvier 2020 à 13h33
On peut résumer ce manga à cette phrase : la descente aux enfers.
Ou comment notre protagoniste, qui ne souhaitait juste que s'intégrer, arrive à un point de rupture et de non retour à la suite d'une mauvaise rencontre (et également d'une détresse personnelle dont une personne salvatrice aurait pu l'en extirper).
Comme cela a été dit ici, on en vient même à penser que ce qui arrive à Saki est totalement méritée mais qui, en fait, est juste une de ces jeunes paumées qui s'est laissée entraîner dans un cercle vicieux sans fin et qui ne recherchait que de l'attention d'une personne bienveillante (mention spéciale au final du récit, cruel en soi et qui m'a le plus marqué).
En ressort, lors de ces dernières pages de Métamorphose, la libération pour Saki ainsi qu'un moment de douceur dans ces derniers moments : on se rend compte qu'elle s'est fait dépassée par les évènements et que malgré le mal qu'elle fait à son bébé, elle pense également à sa survie en économisant de l'argent pour ce dernier (même si je doute fortement que, si l'histoire l'aurait permis, l'enfant aurait été en bonne santé à sa naissance au vue des drogues ingurgitées).
Car oui, il ne faut pas l'oublier cette descente aux enfers et cette métamorphose de Saki est dû en grosse partie à cause de la drogue qui l'a complètement rongée de l'intérieur petit à petit tout en faisant perdre son âme et la donner au diable!
Bref, une oeuvre dont on ne ressortira pas indemne!
Pour ma part, cela a marché, après le dégoût et le fait de ne pas prendre partie pour notre protagoniste, le final m'a rappelé ce qu'elle était et m'a donné de l'empathie dans ces dernières pages.
Je rejoins ce qui a été dit : ce titre n'est pas là pour se masturber (et c'est exactement ce que je recherchais donc pour le coup merci à ceux et celles qui suggéraient ce titre : vous avez vu juste et je ne regrette pas mon achat).
Un must have pour tous ceux et celles qui comme moi recherchent un vrai scénario (et même dans un genre comme le hentai).
Merci à Taifu!
De Macfield, le 10 Août 2023 à 03h21
Tu est le genre de personne qui mérite une médaille, t'as toute a fait raison de A a Z même si c'est un hentai personnellement l'horreur ma empêcher de faire quoi que ce soit.
En fin de compte c'était une expérience à ne pas revivre mais sa vaut le coup de le lire.
De Blood [2541 Pts], le 08 Juin 2019 à 14h41
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant.
Isidore Ducasse, Les chants de Maldoror.
Cet incipit convient à merveille à ce manga, l'un des plus marquants, voire traumatisants, que j'aie jamais lu. Bravo à Taifu d'avoir eu le cran de sortir un tel livre ! Et j'en profite pour augmenter ma note. La durabilité de Métamorphose lui vaut bien ça.
De Blood [2541 Pts], le 13 Mars 2019 à 10h08
La vache, ça va hyper-loin, quand même... Si vous lisez Métamorphose, savourez bien les premières pages, ce sont les seules où tout va bien. Dès l'apparition de Hayato, c'est une descente aux enfers ininterrompue jusqu'aux tréfonds de la noirceur, une incroyable spirale négative. Et le pire, c'est que j'ai trouvé que Saki méritait ce qui lui arrive. Donc on ne ressort pas vraiment de ce volume avec un sentiment positif, j'irai même jusqu'à dire qu'on n'en ressort pas indemne. Ce bouquin laisse des traces, clairement. Donc, faites très attention. Et si vous cherchez un hentai pour la masturbation, regardez plutôt du côté de Kisaragi Gunma.
De Likhos [224 Pts], le 02 Février 2019 à 13h23
Bon, gros bémol de ma part: le dos du manga:
Le désire d'uniformiser la collection est louable, cependant, là, ça marche pas.
la couleur du titre, le font utilisé et le blanc du fond se cassent les dents. C'est simple, de loin ou à moyenne distance, c'est illisible. En comparaison, je peut aisément lire le titre de 99% de mes autres manga de la collection à des distances où je ne peut plus lire celui de Métamorphose.
Le comble c'est qu'en retirant la couverture amovible, le titre en dessous est plus lisible.
Alors où est le défaut:
Titre trop petit? douteux.
Le font? un peu, de loin ce font est un peu dur sur l'oeil.
La zone noire autour du titre? Son absence sur la couverture grise rend le titre plus lisible, donc oui, ça pose problème.
Le fond blanc? Alors, je suis en train de faire des tests, mais il me semble que oui, ça joue vraiment beaucoup.
Enfin bon, c'est qu'un détail, on va me dire, mais c'est un détail qui casse ce qui est autrement un très bon manga.
(Pour rebondir sur Koiwai et la daube de Hotmanga, je vous ai surtout vu critiquer les pires titres de la collection, il y en a des biens, c'est juste que Hotmanga c'est du 50/50 sur ce qui est du qualitatif, je suis par exemple très fan de l'insolite Secret Playing of Raika qui est ma foi très insolite de par sa génèse)
17/20: le dos du manga retire trois points à lui tout seul, c'est bête de faire une erreur pareille à ce niveau de qualité.
De Blood [2541 Pts], le 06 Novembre 2018 à 16h15
Bon bah janvier, hein... T_T
De Likhos [224 Pts], le 14 Juin 2018 à 23h17
Pour avoir la version US, il s'agit peut être d'un des titres qui aura fait le plus controverse en ligne.
Je vous préviens de suite, ce hentai n'a pas pour but de vous rendre heureux.
Pour le contexte, Shindo L est connu pour des histoires hentai dénonçant le système de la production industrielle de lait et d'oeufs (avec des animaux humanisés). Au point que certains vont le qualifier de façon péjorative d'auteur Ero-Guro (il en est loin pourtant).