La sortie du Poème du Vent et des Arbres est non seulement un événement historique mais aussi ma meilleure lecture de 2025 pour l'instant. J'ai dévoré ce premier tome, subjugué par Gilbert qui ressemble à une bête blessée et sa relation avec un Serge qui cherche à le comprendre mais se heurte à un mur. Cela évoque forcément des mangas qui sont venus après, comme Banana Fish et Berserk.
Comme c'était déjà le cas avec Le Coeur de Thomas de Moto Hagio, je suis sous le charme de ce récit se déroulant dans un pensionnat. Le Poème du Vent et des Arbres prend place dans les environs d'Arles à la fin du 19e siècle et Keiko Takemiya reprend des motifs et des thématiques chrétiennes. Au-delà du contexte français de l'époque, cela symbolise une morale dont Gilbert s'affranchit au rythme des scandales. L'autrice y dessine en fin de compte les tumultes de la jeunesse et sa défiance par rapport au monde des adultes.
C'est splendide, magnifiquement dessiné cette immense illustratrice. Et surtout, la maitrise du langage du manga de l'autrice est telle qu'elle se permet de briser des codes narratifs pour rendre son récit à la fois fascinant et fluide à lire. Elle dessine un poème à la beauté éternelle qu'il convient de découvrir aujourd'hui encore.
De jojo81 [7491 Pts], le 12 Juillet 2025 à 17h27
La sortie du Poème du Vent et des Arbres est non seulement un événement historique mais aussi ma meilleure lecture de 2025 pour l'instant. J'ai dévoré ce premier tome, subjugué par Gilbert qui ressemble à une bête blessée et sa relation avec un Serge qui cherche à le comprendre mais se heurte à un mur. Cela évoque forcément des mangas qui sont venus après, comme Banana Fish et Berserk.
Comme c'était déjà le cas avec Le Coeur de Thomas de Moto Hagio, je suis sous le charme de ce récit se déroulant dans un pensionnat. Le Poème du Vent et des Arbres prend place dans les environs d'Arles à la fin du 19e siècle et Keiko Takemiya reprend des motifs et des thématiques chrétiennes. Au-delà du contexte français de l'époque, cela symbolise une morale dont Gilbert s'affranchit au rythme des scandales. L'autrice y dessine en fin de compte les tumultes de la jeunesse et sa défiance par rapport au monde des adultes.
C'est splendide, magnifiquement dessiné cette immense illustratrice. Et surtout, la maitrise du langage du manga de l'autrice est telle qu'elle se permet de briser des codes narratifs pour rendre son récit à la fois fascinant et fluide à lire. Elle dessine un poème à la beauté éternelle qu'il convient de découvrir aujourd'hui encore.