La série se termine comme elle a commencé, dans la douceur et avec beaucoup d'émotions. Pas de surprise majeure mais ce n'était pas ce qui était attendu. On reste sur la continuité, ce fut une excellente série. Un peu triste de quitter tous ces personnages si attachants.
Kamakura Diary est ce que l'on appel un récit « tranche de vie » s'il on souhaite absolument mettre une étiquette à une œuvre. Toutefois, ce manga se démarque de l'ensemble de la production et se montre assez essentiel en de nombreux points que nous allons aborder. Ce récit est écrit et dessiné par Akimi Yoshida, une autrice très reconnu au Japon. En France, on connaît la grande œuvre Banana Fish de l'autrice. Cette œuvre, actuellement difficilement trouvable est dans un registre assez différent de Kamakura Diary bien que l'on y retrouve une densité et une finesse d'écriture semblable. Kamakura Diary a également été brillamment adapté au cinéma en 2015 par Kore-Eda sous le titre français de « Une petite sœur ».
Kamakura Diary débute par un deuil, les trois sœurs Koda apprenant que leur père est décédé. Ce père qu'elles n'ont pas vu depuis 15 ans, lorsqu'il est partie du foyer avec son amante. Les trois sœurs sont désormais de jeunes femmes indépendantes. Elles ont été élevées par leur grand-mère décédée, après que leur mère est, elle aussi quitté le foyer sans un regard pour ses filles.
À l'enterrement du père, elles font connaissance avec Suzu, leur jeune demi-sœur désormais orpheline. Au moment de repartir, elles proposent à Suzu de venir vivre avec elles à Kamakura. Débute alors une nouvelle vie pour Suzu et ses sœurs.
On comprends aisément comment l'autrice a mis 11 ans pour écrire et dessiner les 9 tomes de Kamakura Diary tant l'écriture est d'une finesse et d'un réalisme rare. École pour Suzu, travail pour les 3 aînées.. Amis, deuil, repas, amour, choix de parcours, temps qui passe, Les sujets abordés sont nombreux et traités avec une grande finesse. Peu à peu, un très grand nombres de personnages vont apparaître. Chacun ayant une consistance, des émotions, un caractère, une histoire..
L’œuvre est très dense et bavarde car s'est dans la description hyper précise du quotidien des personnages que se créer l'histoire. On va voir les sœurs grandir, évoluer, apprendre ensemble. Ce manga est un ode aux liens familiaux et amicaux mais aussi un ode à la beauté qui se dégage des petits détails du quotidien.
Kamakura Diary est une œuvre qui pourrait passer pour anecdotique au vu du peu d'action que renferme son histoire. S'est pourtant une lecture essentielle dans ce qu'elle recèle de la complexité de la vie en gardant continuellement un ton juste, sans pathos et léger. Akimi Yoshida arrive à aborder nombre de thématiques passionnantes qui touche tout un chacun tant elle décrit un quotidien réaliste. Je n'ai jamais vu une bande dessinée aussi précise et réaliste dans son écriture tant les 9 tomes sont bourrés d'informations alors que tout paraît cohérent, réaliste et émouvant.
Une histoire familiale qui peut parler à tout le monde et l'histoire de la résilience d'une jeune fille prête à découvrir le monde. Une fois le dernier tome refermé, il est très difficile de dire au revoir à ces personnages qu'on a l'impression de connaître et d'aimer pour leur humanité. Décidément, Kamakura Diary est une lecture incontournable.
Et voilà, c'est fini. La série repart comme elle est venue : tout en délicatesse, presque sur la pointe des pieds. Tout ça n'a l'air de rien, et pourtant, les personnages ont au moins autant évolué que le style graphique. Umimachi Diary, c'est une très belle histoire, remplie de personnages et de sentiments réalistes, progressant par petites touches. Cet ultime volume apporte une conclusion en tous points satisfaisante, signe de la maîtrise de la narration par l'autrice. Série très hautement recommandée !
De kazamanga [367 Pts], le 12 Août 2021 à 22h45
La série se termine comme elle a commencé, dans la douceur et avec beaucoup d'émotions. Pas de surprise majeure mais ce n'était pas ce qui était attendu. On reste sur la continuité, ce fut une excellente série. Un peu triste de quitter tous ces personnages si attachants.
De nolhane [6594 Pts], le 26 Janvier 2020 à 21h24
Kamakura Diary est ce que l'on appel un récit « tranche de vie » s'il on souhaite absolument mettre une étiquette à une œuvre. Toutefois, ce manga se démarque de l'ensemble de la production et se montre assez essentiel en de nombreux points que nous allons aborder. Ce récit est écrit et dessiné par Akimi Yoshida, une autrice très reconnu au Japon. En France, on connaît la grande œuvre Banana Fish de l'autrice. Cette œuvre, actuellement difficilement trouvable est dans un registre assez différent de Kamakura Diary bien que l'on y retrouve une densité et une finesse d'écriture semblable. Kamakura Diary a également été brillamment adapté au cinéma en 2015 par Kore-Eda sous le titre français de « Une petite sœur ».
Kamakura Diary débute par un deuil, les trois sœurs Koda apprenant que leur père est décédé. Ce père qu'elles n'ont pas vu depuis 15 ans, lorsqu'il est partie du foyer avec son amante. Les trois sœurs sont désormais de jeunes femmes indépendantes. Elles ont été élevées par leur grand-mère décédée, après que leur mère est, elle aussi quitté le foyer sans un regard pour ses filles.
À l'enterrement du père, elles font connaissance avec Suzu, leur jeune demi-sœur désormais orpheline. Au moment de repartir, elles proposent à Suzu de venir vivre avec elles à Kamakura. Débute alors une nouvelle vie pour Suzu et ses sœurs.
On comprends aisément comment l'autrice a mis 11 ans pour écrire et dessiner les 9 tomes de Kamakura Diary tant l'écriture est d'une finesse et d'un réalisme rare. École pour Suzu, travail pour les 3 aînées.. Amis, deuil, repas, amour, choix de parcours, temps qui passe, Les sujets abordés sont nombreux et traités avec une grande finesse. Peu à peu, un très grand nombres de personnages vont apparaître. Chacun ayant une consistance, des émotions, un caractère, une histoire..
L’œuvre est très dense et bavarde car s'est dans la description hyper précise du quotidien des personnages que se créer l'histoire. On va voir les sœurs grandir, évoluer, apprendre ensemble. Ce manga est un ode aux liens familiaux et amicaux mais aussi un ode à la beauté qui se dégage des petits détails du quotidien.
Kamakura Diary est une œuvre qui pourrait passer pour anecdotique au vu du peu d'action que renferme son histoire. S'est pourtant une lecture essentielle dans ce qu'elle recèle de la complexité de la vie en gardant continuellement un ton juste, sans pathos et léger. Akimi Yoshida arrive à aborder nombre de thématiques passionnantes qui touche tout un chacun tant elle décrit un quotidien réaliste. Je n'ai jamais vu une bande dessinée aussi précise et réaliste dans son écriture tant les 9 tomes sont bourrés d'informations alors que tout paraît cohérent, réaliste et émouvant.
Une histoire familiale qui peut parler à tout le monde et l'histoire de la résilience d'une jeune fille prête à découvrir le monde. Une fois le dernier tome refermé, il est très difficile de dire au revoir à ces personnages qu'on a l'impression de connaître et d'aimer pour leur humanité. Décidément, Kamakura Diary est une lecture incontournable.
De Blood [2541 Pts], le 14 Septembre 2019 à 17h17
Et voilà, c'est fini. La série repart comme elle est venue : tout en délicatesse, presque sur la pointe des pieds. Tout ça n'a l'air de rien, et pourtant, les personnages ont au moins autant évolué que le style graphique. Umimachi Diary, c'est une très belle histoire, remplie de personnages et de sentiments réalistes, progressant par petites touches. Cet ultime volume apporte une conclusion en tous points satisfaisante, signe de la maîtrise de la narration par l'autrice. Série très hautement recommandée !