Avis sur Jujutsu Kaisen Vol.17

Erkael,

Je suis tout à fait d'accord avec ta critique concernant la partie "tournoi" de ce volume cependant, qu'en est-il du développement du personnage de Maki Zenin qui lui est prometteur et intattendu ? Je trouve ça dommage car cette partie n'est mentionnée nulle part dans ton analyse alors qu'elle constitue tout de même la motié du tome... 

cela aura mis 17 tomes avant que les gens se rendent compte de la médiocrité abyssal de ce titre🤣. 

Ce tome cristallise à la fois mon amour et ma déception pour Jujutsu Kaisen.

En effet, l'auteur présente dans ce tome un des meilleurs moments du manga avec l'évolution de Maki et sa relation avec le clan Zenin : Puissant, sombre avec des combats intenses et un aspect politique intéressant sans être omniprésent. Vraiment passionant (pour un shonen) de donner une si belle évolution à un personnage très secondaire. On aurait presque voulu laisser Yuji de côté pour rester sur ce pan de l'histoire.

Dans le même temps, le tome contient aussi le pire de ce que peut nous présenter l'oeuvre, un classissme daté avec la mise en place d'un tournoi entre exorcistés régiés par des règles et des points ! On a déjà vu ça 100 fois dans des survival game, dans (tous les autres) shonens... Suite à l'incident de Shibuya, on avait un nouvel ordre mondial, un changement de relation entre les exorcistes, les fléaux, et on sort un tournoi ?! 

Le sul avantage est de limiter l'apparition des fléaux (qui devraient en fait être omniprésents) et se garder de leur chara-design souvent mauvais (je trouve l'auteur feignant dans leur design (cf. le pauvre chtulu de shibuya) avec peu de traits, de profondeur. Le design de Tengen en est un bon exemple, pas de trame, de grisé et un design oubliable...

Pour justifier son tournoi, on a le droit à une ribambelles de justifications incongrues qui se rattrapent elles-mêmes d'une page à l'autre pour tenter de se donner une consistance, assez pitoyable.

Et pour finir,parce qu'on a déjà bien utilisé choso et qu'on n'a pas envie de développer un des personnes féminins (une blonde dont je n'ai plus le nom), on utilise un prétexte absurde pour les laisser hors des combats.

Ainsi (et désolé pour la tirade), Jujutsu Kaisen a un énorme potentiel, tant au niveau graphique avec des dessins originaux vivants, une bonne gestion des décors et de l'histoire (les clans, les pouvoirs, les territoires...). Mais ceci est gâché par une fainéantise de l'auteur avec une repompe éhontée des poncifs du genre, des chara-design médiocres pour les monstres et des discours parfois ridicules.

Je pense que ce sera mon dernier tome (et les scans sur internet confirment mes craintes pour les prochains tomes...).

PS : Au moins la couverture est stylée.