Alors que Weather Report et Narciso Annasui luttent face aux effets du stand « Bohemian Rhapsody », Jolyne et les autres sont malmenés par un certain Rykiel, deuxième récente connaissance du Prêtre, qui possède, lui également, une capacité assez hors norme.
Une première moitié d’ouvrage vraiment attrayante. D’abord, nous assistons au double dénouement de l’affrontement impliquant Weather et Annasui qui, d’une part, prennent le dessus sur le stand Bohemian Rhapsody susdit grâce à une action de bonne intelligence assez originale et, d’autre part, sont libérés de son manieur Ungaro par une mise en situation en lien avec la faiblesse de ce dernier et en parallèle d’un conte contextualisé : après sept chapitres d’affrontement l’auteur nous livre une fin complètement abusée : il n’y a que dans cette saga que l’on peu voir çà ; mais tellement intelligent dans l’articulation et la mise en scène ; quel bonheur, j’ai adoré. Puis, il nous est partiellement présenté les trois personnages que Pucci avait rencontrés dans le précédent tome, dont le lignage pourra plus ou moins surprendre. Cette scène en chambre d’hôpital introduit plus spécialement le Rykiel susdit : personnage à l’esthétisme intéressant et dont le pouvoir n’est pas sans conséquence quant à sa personnalité : un affolé qui ne cesse de s’apitoyer et dont le pathétique produit un ressenti comique inattendu. Et au-delà de l’intrigue reliant ces trois nouveaux venus, nous commençons à apercevoir quelle idée générale de l’auteur sous-tend leur conception dans une certaine maîtrise des règles romanesques.
La seconde moitié du volume sera donc focalisée sur l’affrontement opposant Jolyne à Rykiel, manieur nouvellement introduit. Un stand adverse qui trouve son origine dans l’imaginaire collectif, à l’instar des vampires de la première partie de la saga : les rods : de néfastes créatures volantes. L’auteur retrace ici un duel davantage intimiste qui présente certains éléments de relief : événement fortuit en véhicule aérien, petites leçons arakiennes de biologie, récits divers sur ces étranges créatures appelées « rods », murissement de Jolyne dans sa détermination, particularité psychologique du novice Rykiel qui lui jouera des tours dans le cadre d’une maladroite utilisation de son propre pouvoir dont il n’a point l’habitude, dénouement intégré à la trame principale. Mais cette escarmouche, bien que divertissante et empreinte d’un certain charme « bizarre », manquera relativement d’ampleur à comparaison des possibilités offertes par le pouvoir dudit Rykiel et peut être non suffisamment exploitées. On appréciera la mise en scène et l’évolution, ici encore, du dessein de l’auteur : certaines planches sont esthétiquement intéressantes, notamment quelques-unes qui associent les flammes, le sang, les ficelles, les créatures et la détermination de Jolyne.
Une première moitié d’ouvrage de bonne facture suivie d’une seconde moins sophistiquée nonobstant une certaine imagination de l’auteur. Lequel nous livre, néanmoins, un moment passablement agréable ; bien que manifestement en de çà de ses aptitudes. Venant d’un autre auteur, admettons ; mais provenant d’Araki, cela nous indisposerait presque. A raison de la singularité de l’antagoniste secondaire et de la haute originalité de son pouvoir, la seconde moitié de l’ouvrage aurait pu s’avérer tout simplement exceptionnelle ; … un brin frustrant.
Yes, un bon rythme ! J'ai fait un gros hiatus pour cette partie, du coup faudra que je la reprenne. Araki commençait peut-être à saturer à l'époque parce qu'en effet, c'est moins évident ou accrocheur...
De Alphonse [421 Pts], le 27 Février 2016 à 22h12
Alors que Weather Report et Narciso Annasui luttent face aux effets du stand « Bohemian Rhapsody », Jolyne et les autres sont malmenés par un certain Rykiel, deuxième récente connaissance du Prêtre, qui possède, lui également, une capacité assez hors norme.
Une première moitié d’ouvrage vraiment attrayante. D’abord, nous assistons au double dénouement de l’affrontement impliquant Weather et Annasui qui, d’une part, prennent le dessus sur le stand Bohemian Rhapsody susdit grâce à une action de bonne intelligence assez originale et, d’autre part, sont libérés de son manieur Ungaro par une mise en situation en lien avec la faiblesse de ce dernier et en parallèle d’un conte contextualisé : après sept chapitres d’affrontement l’auteur nous livre une fin complètement abusée : il n’y a que dans cette saga que l’on peu voir çà ; mais tellement intelligent dans l’articulation et la mise en scène ; quel bonheur, j’ai adoré. Puis, il nous est partiellement présenté les trois personnages que Pucci avait rencontrés dans le précédent tome, dont le lignage pourra plus ou moins surprendre. Cette scène en chambre d’hôpital introduit plus spécialement le Rykiel susdit : personnage à l’esthétisme intéressant et dont le pouvoir n’est pas sans conséquence quant à sa personnalité : un affolé qui ne cesse de s’apitoyer et dont le pathétique produit un ressenti comique inattendu. Et au-delà de l’intrigue reliant ces trois nouveaux venus, nous commençons à apercevoir quelle idée générale de l’auteur sous-tend leur conception dans une certaine maîtrise des règles romanesques.
La seconde moitié du volume sera donc focalisée sur l’affrontement opposant Jolyne à Rykiel, manieur nouvellement introduit. Un stand adverse qui trouve son origine dans l’imaginaire collectif, à l’instar des vampires de la première partie de la saga : les rods : de néfastes créatures volantes. L’auteur retrace ici un duel davantage intimiste qui présente certains éléments de relief : événement fortuit en véhicule aérien, petites leçons arakiennes de biologie, récits divers sur ces étranges créatures appelées « rods », murissement de Jolyne dans sa détermination, particularité psychologique du novice Rykiel qui lui jouera des tours dans le cadre d’une maladroite utilisation de son propre pouvoir dont il n’a point l’habitude, dénouement intégré à la trame principale. Mais cette escarmouche, bien que divertissante et empreinte d’un certain charme « bizarre », manquera relativement d’ampleur à comparaison des possibilités offertes par le pouvoir dudit Rykiel et peut être non suffisamment exploitées. On appréciera la mise en scène et l’évolution, ici encore, du dessein de l’auteur : certaines planches sont esthétiquement intéressantes, notamment quelques-unes qui associent les flammes, le sang, les ficelles, les créatures et la détermination de Jolyne.
Une première moitié d’ouvrage de bonne facture suivie d’une seconde moins sophistiquée nonobstant une certaine imagination de l’auteur. Lequel nous livre, néanmoins, un moment passablement agréable ; bien que manifestement en de çà de ses aptitudes. Venant d’un autre auteur, admettons ; mais provenant d’Araki, cela nous indisposerait presque. A raison de la singularité de l’antagoniste secondaire et de la haute originalité de son pouvoir, la seconde moitié de l’ouvrage aurait pu s’avérer tout simplement exceptionnelle ; … un brin frustrant.
De le gritche, le 27 Août 2012 à 17h56
Yes, un bon rythme ! J'ai fait un gros hiatus pour cette partie, du coup faudra que je la reprenne. Araki commençait peut-être à saturer à l'époque parce qu'en effet, c'est moins évident ou accrocheur...
De manga27 [2075 Pts], le 11 Avril 2012 à 19h30
D'après le Facebook de Tonkam :
Tome 14 > 26/09/2012
Tome 15 > 03/10/2012
Tome 16 > 07/11/2012
Tome 17 > 05/12/2012
Le 1er tome de Steel Ball Run serait quant à lui prévu pour janvier ou février 2013.