Avis sur Jojo's bizarre adventure - Saison 7 - Steel Ball Run Vol.16

Un tome qui se renouvelle dans l'étrange, c'est toujours autant agréable à lire!

Sacrebleu, ce que je puis les apprécier ces tomes de transition. Un ouvrage structuré sur un parallélisme des formes : Jayro / Wekapipo / Valentine / Wekapipo / Jayro. Avec donc, en son cœur, l’émergence du pouvoir stand de l’antagoniste principal.

En ce qui concerne le récit, on comprend clairement, ici, au moins trois choses : la course passe davantage en arrière plan ; Valentine apparaît désormais sur le devant de la scène ; et Diego le gêneur prendra sans doute un peu plus de place bien qu’il demeure un personnage purement secondaire. Du côté du bizarre, Araki semble volontairement nous laisser dans le doute quant aux causes de l’évolution physique de Valentine : sans doute, comme il le fait régulièrement, sur narration dépouillée, afin de faire débattre ses lecteurs ; il pourra bien évidemment d’ores-et-déjà être invoqué que cela semble être lié à l’apparition de son pouvoir stand.

J’ai adoré la phase du « chat et de la souris » version arakienne – on sent le fana de cinéma qu’il peut être – notamment : la rhétorique hégémonique de la serviette de table ou, encore, son parlé à double détente quant il s’exprime à travers la porte : tout simplement brillant. Puis… le moment où il chute de la chaise et qu’il se passe un truc vraiment étrange fait assez flipper dans le genre. Araki a voulu nous mettre mal à l’aise, et c’est réussi : parfois insoutenable, la pauvre Lucy. D’ailleurs j’ai toujours beaucoup de mal avec l’âge de celle-ci ; elle est si jeune.

Et cette couverture bleu-céruléen, ces petits flashbacks çà et là, ce tatouage-drapeau et le clin-d’œil à Battle Tendency… un ouvrage de transition ultra-millimétré ; le top quoi.

Quel tome étrange, l'un de ceux m'ayant le moins convaincu depuis le début de la série.

Pourtant, il se passe un paquet de choses, essentiellement autour de Lucy et Valentine (mais n'oublions pas Wekapipo qui connaîtra de sérieux problèmes dans sa nouvelle mission). Le président commence enfin, tout doucement, à se dévoiler, et se présente bel et bien comme un ennemi aussi dangereux que retors, voire très retors quand on voit ce qu'il est décidé à faire de Lucy...

Mais le problème est que j'ai trouvé la lecture particulièrement désagréable. Certains passages de la course-poursuite en intérieur entre Lucy et Valentine m'ont semblé trop gratuits, et j'ai trouvé la tentative d'ambiance façon thriller/horreur foirée, principalement à cause d'une mise en scène qui commence bien puis qui finit par devenir bordélique et quasiment illisible. Sur ce coup-là, Araki est un peu retombé dans les travers observés dans sa saga.

Quant à la fameuse révélation... Pour l'instant, elle ne trouve aucun écho en moi. Extrêmement bizarre, elle m'intrigue autant qu'elle m'inquiète (dans le mauvais sens du terme)quant à la suite des événements... A voir, donc.

Bien meilleur que le précédent ! Jayro et Johnny sont enfin arrivé au bout de la septième étape et enchaînent sur l'avant-dernière : Both Sides Now. Stephen Steel, l'organisateur de la course, est bouleversé par la mort de Lucy. Mais il découvrira grâce à des photos parues dans la presse que Lucy et Scarlett Valentine, la première dame, ont échangé leur corps grâce à un Stand ! Mais Magent Magent a tout entendu et se décide de le tuer, si ce n'est sans compter Wekapipo qui décide alors d'affronter Magent Magent ! Ce combat a lieu au début et à la fin du tome, car entre deux se déroule un événement majeur de cette septième partie...

Le président Valentine connaît maintenant la réelle identité de Scarlett qui n'est autre que Lucy. S'ensuit alors une course-poursuite digne d'un thriller ou Lucy tentera d'échapper à Valentine. Celui-ci possède bien évidemment un Stand, dont le nom n'est pas encore dévoilé mais qui se traduit en français par Sales coups pour trois fois rien (AC/DC, vous vous remettez ?)

Et cela évoluera enfin sur une révélation dont je dirai... WOW ! La suite promet d'être encore meilleure, mais rien que ça on est bluffé.