Gun Frontier est une oeuvre de jeunesse de Leiji Matsumoto (Albator).
Ce western mettant en scène un trios de personnages bien connus de l'auteur : Tochiro (le héros de cette histoire), Harlock (Albator) et Shinonura.
Le récit est découpé en de multiples histoires courtes où l'on suis notre trios voyageant de ville en ville dans un but précis.
Le récit est extrêmement répétitif, Matsumoto tournant toujours autour du même humour et des mêmes situations. Le problème est que lorsque nous découvrons enfin le but de leur voyage, celui-ci va mettre du sens à l'histoire sans jamais ce concrétiser.
Le ton de l'histoire est noir voir gras... Matsumoto se traîne dans les faciès les plus malsains et sombre de l'humanité avec humour. Ce traitement léger pourrai passer et paraître comme une satire de l'homme.. Le problème est que l'auteur tombe dans l’exagération et une répétition malsaine. Tout les personnages se vautrent dans le sexe (consentie ou non), le meurtre et autres méfaits. Tochiro rie de la mort de personnages mais pleure quand c'est quelqu'un des mêmes origines que lui (peu importe les raisons de sa mort).
Le coté ultra répétitif et bas du récit rends la lecture vulgaire et d'autant plus que l'on ne vois pas où on va (l'auteur ne le sais sans doute pas et ça se ressens).
La thématique du racisme est traité ici avec beaucoup de maladresse et un humour parfois malvenue.
Heureusement, le dessin de l'auteur est toujours aussi réussi, les contrastes noir/blancs rendent très bien dans le désert ou dans les scènes de tensions. Le trait, courbe, fin et élaguant n’empêche pas certaines scènes d'être incompréhensibles.
Le deuxième tome se finis par quelques histoires courtes, deux d'entres elles sont les meilleurs moments de lecture de Gun Frontier (même le dessin y est beaucoup plus réussi).
Une lecture divertissante sous certains aspects mais peu recommandable voir dégoûtante dans l'ensemble...
Dans la digne lignée du premier tome. Le fil de l'histoire ne change pas, nos héros passent toujours de villes en villes à la recherche de Japonnais, qui finissent tous par mourir avant. Pour le reste on a le plaisir de retrouver la plus belle marque de féminisme dans le manga. Alalaqu'est ce que je supporte pas ces passages, qui ne servent à rien.
La fin de l'histoire est un peu bizarre, surtout Shinunora qui est persuadée d'être enceinte de Toshiro, mais pas des mecs d'avant bien sûr . . .
Les bonus ne rattrapent rien, sauf le premier qui est assez cool, le reste n'a quasi aucun rapport avec Gun Frontier.
En bref il fallait obligatoirement que je passe par cette oeuvre si je voulais faire le tour du monument qu'est Leiji Matsumoto, mais ce n'est pas avec plaisir que je risque de retourner lire ce manga un jour.
De nolhane [6611 Pts], le 10 Mars 2019 à 02h11
Gun Frontier est une oeuvre de jeunesse de Leiji Matsumoto (Albator).
Ce western mettant en scène un trios de personnages bien connus de l'auteur : Tochiro (le héros de cette histoire), Harlock (Albator) et Shinonura.
Le récit est découpé en de multiples histoires courtes où l'on suis notre trios voyageant de ville en ville dans un but précis.
Le récit est extrêmement répétitif, Matsumoto tournant toujours autour du même humour et des mêmes situations. Le problème est que lorsque nous découvrons enfin le but de leur voyage, celui-ci va mettre du sens à l'histoire sans jamais ce concrétiser.
Le ton de l'histoire est noir voir gras... Matsumoto se traîne dans les faciès les plus malsains et sombre de l'humanité avec humour. Ce traitement léger pourrai passer et paraître comme une satire de l'homme.. Le problème est que l'auteur tombe dans l’exagération et une répétition malsaine. Tout les personnages se vautrent dans le sexe (consentie ou non), le meurtre et autres méfaits. Tochiro rie de la mort de personnages mais pleure quand c'est quelqu'un des mêmes origines que lui (peu importe les raisons de sa mort).
Le coté ultra répétitif et bas du récit rends la lecture vulgaire et d'autant plus que l'on ne vois pas où on va (l'auteur ne le sais sans doute pas et ça se ressens).
La thématique du racisme est traité ici avec beaucoup de maladresse et un humour parfois malvenue.
Heureusement, le dessin de l'auteur est toujours aussi réussi, les contrastes noir/blancs rendent très bien dans le désert ou dans les scènes de tensions. Le trait, courbe, fin et élaguant n’empêche pas certaines scènes d'être incompréhensibles.
Le deuxième tome se finis par quelques histoires courtes, deux d'entres elles sont les meilleurs moments de lecture de Gun Frontier (même le dessin y est beaucoup plus réussi).
Une lecture divertissante sous certains aspects mais peu recommandable voir dégoûtante dans l'ensemble...
De Endulus [617 Pts], le 03 Septembre 2017 à 21h31
Dans la digne lignée du premier tome. Le fil de l'histoire ne change pas, nos héros passent toujours de villes en villes à la recherche de Japonnais, qui finissent tous par mourir avant. Pour le reste on a le plaisir de retrouver la plus belle marque de féminisme dans le manga. Alalaqu'est ce que je supporte pas ces passages, qui ne servent à rien.
La fin de l'histoire est un peu bizarre, surtout Shinunora qui est persuadée d'être enceinte de Toshiro, mais pas des mecs d'avant bien sûr . . .
Les bonus ne rattrapent rien, sauf le premier qui est assez cool, le reste n'a quasi aucun rapport avec Gun Frontier.
En bref il fallait obligatoirement que je passe par cette oeuvre si je voulais faire le tour du monument qu'est Leiji Matsumoto, mais ce n'est pas avec plaisir que je risque de retourner lire ce manga un jour.