Un divertissement bien mené en partie grâce à l'univers, la beauté du dessin et l'énergie qui en dégage.. Malheureusement la mysoginie ambiante (un viol minimum tout les deux chapitres..) Les racourcis faciles et l'éloge de l'alcool et de la violence font de ce titre un divertissement ponctué d'un désagréable mauvais goût..
Effectivement, la vision brutale d'un rapport homme/femme poussé à l’extrême dérange et génère un malaise au départ. Cependant face à l'absurdité ambiante doublé de son absurde répétition, à mesure de chapitre, il est de plus en plus difficile de prendre tout cela au sérieux. On finit alors par rentrer tout schuss dans cet univers et s'amuser des anecdotes successives ( j'ai ressenti cet effet à mi-manga et ça ne fait que s'amplifier dans le tome suivant).
Le droit de cuissage à tout va semble normal et la plupart du temps les femmes se perçoivent et sont perçues comme des sous-hommes serpillières utilisées comme chair à canon.
C’est une belle métaphore en un sens du colonialisme/esclavagiste.
Dans Albator ce sont les femmes extraterrestres qui menasses la planète terre et tout l’univers, c’est à se demander si ces deux œuvres ne serraient pas deux faces d’une même œuvre.
Ça parle aussi de discrimination avec notamment un chapitre sur une ville ou les moins d’un mètre soixante ne peuvent pas entrer.
A mon sens les oppositions de sexe sont des prétextes pour laisser place à l’imagination de l’auteur.
En conclusion, au travers de fantasmes, de rapports humains et de raccourcis absurdes l’auteur réussi à nous parle de la condition humaine.
Grand amateur de l'univres de Leiji Matsumoto, il fallait forcrement que je passe par sa première oeuvre: Gun Frontier.
On retrouve ici deux personnages biens connus, puisqui'ils vont être réutilisés dans d'autres oeuvres du maître. Tochirô et Harlocksont plongés en plein Far West des années 1800, à la recherche du reste de leur tribu décimée. Pour ce faire ils vont passer de villes en villes à la recherche d'info sur le restre de leur peuple, accompagné d'une jeune femme du mon de Shinunora.
La structure des chapitres estultra répétitive, sans pour autant géner le plaisir dela lecture. Mais le gris point noir qui fait descendre la note pour ce volume, et probablement de la série, c'ets le traitement de la femme. Tout au long de l'histoire elle ne sert que d'objet sexuel servant à assouvir les plaisirs humains/ et ce n'est pas le mot de la fin qui va contredire mon propos. Ce seul point vient pour moi gâcher l'oeuvre, ce qui est vraiment dommageable.
Plutôt d'accord avec cette critique. L'ambiance et certains thèmes de Gun Frontier sont intéressants. Mais la mysoginie et l'apologie de la violence par l'auteur (et il ne s'agit pas seulement d'une vision de l'époque : les textes de fin de chapitre illustrent les convictions de l'auteur), les pacifistes étant systématiquement décrits comme des lâches et des hypocrites qui méritent de se faire massacrer, sont assez insupportables. Et ça va empirer dans le deuxième volume.
De nolhane [6606 Pts], le 29 Janvier 2019 à 15h00
Un divertissement bien mené en partie grâce à l'univers, la beauté du dessin et l'énergie qui en dégage.. Malheureusement la mysoginie ambiante (un viol minimum tout les deux chapitres..) Les racourcis faciles et l'éloge de l'alcool et de la violence font de ce titre un divertissement ponctué d'un désagréable mauvais goût..
De Gi-net, le 09 Janvier 2019 à 20h08
Effectivement, la vision brutale d'un rapport homme/femme poussé à l’extrême dérange et génère un malaise au départ. Cependant face à l'absurdité ambiante doublé de son absurde répétition, à mesure de chapitre, il est de plus en plus difficile de prendre tout cela au sérieux. On finit alors par rentrer tout schuss dans cet univers et s'amuser des anecdotes successives ( j'ai ressenti cet effet à mi-manga et ça ne fait que s'amplifier dans le tome suivant).
Le droit de cuissage à tout va semble normal et la plupart du temps les femmes se perçoivent et sont perçues comme des sous-hommes serpillières utilisées comme chair à canon.
C’est une belle métaphore en un sens du colonialisme/esclavagiste.
Dans Albator ce sont les femmes extraterrestres qui menasses la planète terre et tout l’univers, c’est à se demander si ces deux œuvres ne serraient pas deux faces d’une même œuvre.
Ça parle aussi de discrimination avec notamment un chapitre sur une ville ou les moins d’un mètre soixante ne peuvent pas entrer.
A mon sens les oppositions de sexe sont des prétextes pour laisser place à l’imagination de l’auteur.
En conclusion, au travers de fantasmes, de rapports humains et de raccourcis absurdes l’auteur réussi à nous parle de la condition humaine.
De Endulus [617 Pts], le 27 Août 2017 à 20h15
Grand amateur de l'univres de Leiji Matsumoto, il fallait forcrement que je passe par sa première oeuvre: Gun Frontier.
On retrouve ici deux personnages biens connus, puisqui'ils vont être réutilisés dans d'autres oeuvres du maître. Tochirô et Harlocksont plongés en plein Far West des années 1800, à la recherche du reste de leur tribu décimée. Pour ce faire ils vont passer de villes en villes à la recherche d'info sur le restre de leur peuple, accompagné d'une jeune femme du mon de Shinunora.
La structure des chapitres estultra répétitive, sans pour autant géner le plaisir dela lecture. Mais le gris point noir qui fait descendre la note pour ce volume, et probablement de la série, c'ets le traitement de la femme. Tout au long de l'histoire elle ne sert que d'objet sexuel servant à assouvir les plaisirs humains/ et ce n'est pas le mot de la fin qui va contredire mon propos. Ce seul point vient pour moi gâcher l'oeuvre, ce qui est vraiment dommageable.
De Cyril91 [1497 Pts], le 08 Août 2017 à 07h15
Plutôt d'accord avec cette critique. L'ambiance et certains thèmes de Gun Frontier sont intéressants. Mais la mysoginie et l'apologie de la violence par l'auteur (et il ne s'agit pas seulement d'une vision de l'époque : les textes de fin de chapitre illustrent les convictions de l'auteur), les pacifistes étant systématiquement décrits comme des lâches et des hypocrites qui méritent de se faire massacrer, sont assez insupportables. Et ça va empirer dans le deuxième volume.