L'éditeur Flblb est un des derniers à publier des œuvres d'Osamu Tezuka. Loin de fouiller les fonds de tiroir, l'éditeur semble vouloir apporter au lecteur francophone des œuvres à part dans l’œuvre de Tezuka. Bien sur, on reconnais tout de suite le style de Tezuka dans cette bd, ses habitudes scénaristiques comme narratives. L’œuvre est tout de même original dans ses thèmes traités et quelques passages de délires visuels forts réussis. L'édition est excellente, le grand format et la qualité du papier aident pour profiter du dessin de Tezuka.
La grande pagaille du diletta est un réquisitoire contre le monde du showbiz. Le lecteur suis Manzen, un artiste/producteur qui s'autoproclame génie et qui cherche à le montrer au monde entier. Il début comme réalisateur pour passer producteur musical et finis en diffuseur du Diletta (une sorte de mélange entre réalité virtuelle et internet,oui oui en 1968 Tezuka parlait de ça, visionnaire?)
Le personnage de Manzen est froid et ne semble pas ressentir d'ampathie, il représente l'homme idéal dans un monde où le pouvoir et la notoriété sont rois. Manzen est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il manipule sont entourage et force les gens à le suivre dans ce qu'il entreprends comme pour cette chanteuse, Mié.
Le concept autour du personnage de Mié est excellent. Elle a une voix magnifique mais ne peut pas connaître le succès du fait qu'elle n'est pas belle (selon les normes de beauté). Mais.. si Mié se retrouve l'estomac vide, elle deviens une véritable beauté qui fait chavirer le cœur de tous les hommes. Malédiction ou vrai pouvoir ? Manzen sera prêt à empêcher Mié de manger pendant plusieurs jours pour qu'elle devienne une star. Le fiancé de Mié va, (suite à un accident l'enfermant sous un immeuble) développé un don. Celui d'entrer dans le monde du Diletta (c'est le mélange internet/réalité virtuelle inventé par Tezuka). Manzen va vite comprendre le pouvoir du Diletta et va essayer d'en profiter.
Cette œuvre est aussi une mise en valeur du pouvoir de l'imaginaire. En effet, le gourou du Diletta est mangaka de formation, son imagination est très développé et c'est pour cela que le Diletta marche sur lui. Il vie par et grâce à ses rêves. Une fois que son imagination peut être directement transmise aux autres, son pouvoir deviens immense. Tezuka est toujours aussi géniale dans sa manière de narrer une histoire (mise en page renversante, 4ième mur brisé etc..). Ici, les passages de visions du Diletta sont impressionnant tant ils font preuve d'une imagination sans borne allié à un pouvoir d'illustrateur fabuleux. Nous voilà donc face à une œuvre qui a bien vieillie (première publication en 1968) en restant impressionnante visuellement. Une œuvre méconnu du maître mais pas des moindres. Il serait dommage de se priver de cette excellente lecture d'autant plus que les œuvres de Tezuka sont de plus en plus rare a être publiés chez nous..
De nolhane [6606 Pts], le 15 Septembre 2017 à 14h16
L'éditeur Flblb est un des derniers à publier des œuvres d'Osamu Tezuka. Loin de fouiller les fonds de tiroir, l'éditeur semble vouloir apporter au lecteur francophone des œuvres à part dans l’œuvre de Tezuka. Bien sur, on reconnais tout de suite le style de Tezuka dans cette bd, ses habitudes scénaristiques comme narratives. L’œuvre est tout de même original dans ses thèmes traités et quelques passages de délires visuels forts réussis. L'édition est excellente, le grand format et la qualité du papier aident pour profiter du dessin de Tezuka.
La grande pagaille du diletta est un réquisitoire contre le monde du showbiz. Le lecteur suis Manzen, un artiste/producteur qui s'autoproclame génie et qui cherche à le montrer au monde entier. Il début comme réalisateur pour passer producteur musical et finis en diffuseur du Diletta (une sorte de mélange entre réalité virtuelle et internet,oui oui en 1968 Tezuka parlait de ça, visionnaire?)
Le personnage de Manzen est froid et ne semble pas ressentir d'ampathie, il représente l'homme idéal dans un monde où le pouvoir et la notoriété sont rois. Manzen est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il manipule sont entourage et force les gens à le suivre dans ce qu'il entreprends comme pour cette chanteuse, Mié.
Le concept autour du personnage de Mié est excellent. Elle a une voix magnifique mais ne peut pas connaître le succès du fait qu'elle n'est pas belle (selon les normes de beauté). Mais.. si Mié se retrouve l'estomac vide, elle deviens une véritable beauté qui fait chavirer le cœur de tous les hommes. Malédiction ou vrai pouvoir ? Manzen sera prêt à empêcher Mié de manger pendant plusieurs jours pour qu'elle devienne une star. Le fiancé de Mié va, (suite à un accident l'enfermant sous un immeuble) développé un don. Celui d'entrer dans le monde du Diletta (c'est le mélange internet/réalité virtuelle inventé par Tezuka). Manzen va vite comprendre le pouvoir du Diletta et va essayer d'en profiter.
Cette œuvre est aussi une mise en valeur du pouvoir de l'imaginaire. En effet, le gourou du Diletta est mangaka de formation, son imagination est très développé et c'est pour cela que le Diletta marche sur lui. Il vie par et grâce à ses rêves. Une fois que son imagination peut être directement transmise aux autres, son pouvoir deviens immense.
Tezuka est toujours aussi géniale dans sa manière de narrer une histoire (mise en page renversante, 4ième mur brisé etc..). Ici, les passages de visions du Diletta sont impressionnant tant ils font preuve d'une imagination sans borne allié à un pouvoir d'illustrateur fabuleux. Nous voilà donc face à une œuvre qui a bien vieillie (première publication en 1968) en restant impressionnante visuellement.
Une œuvre méconnu du maître mais pas des moindres. Il serait dommage de se priver de cette excellente lecture d'autant plus que les œuvres de Tezuka sont de plus en plus rare a être publiés chez nous..