Goodbye, Red Beryl Vol.1 - Actualité manga
Goodbye, Red Beryl Vol.1 - Manga

Avis sur Goodbye, Red Beryl Vol.1

Red Beryl ni Sayonara

Ryuku

De Ryuku [2749 Pts], le 21 Novembre 2019 à 08h36

15/20

Goodbye Red beryl est une série en trois tomes récemment sortie chez Taifu Comics.

 

Pour happer l’attention du lecteur (et qui pour le coup a fait germer une idée déprimante concernant la fin dans ma tête), la première page montre Kazushige en 2017 devant la tombe de la famille Kobayashi. Puis, elle nous ramène au moment où ils se sont connus, en 1968.

De façon plutôt accélérée, pour nous faire saisir les principaux éléments essentiels, on voit que la vie d’Akihito a été une accumulation de tristesse, d’éléments déplaisants, de frustration et de blessures causées par les méchancetés d’autrui, aussi bien physiques qu’émotionnelles, de l’enfance jusqu’à maintenant. Il se demande alors pourquoi vivre, à quoi il est utile et perd le goût de s’accrocher au sourire que le directeur de l’orphelinat lui a dit de ne jamais perdre. 

Des poutres de fer tombent alors pour exaucer son souhait, mais son heure ne semble pas avoir encore sonnée. Il est sauvé in extremis par Kazushige qui se fait empalé à sa place et lui parle toujours sereinement. Vous l’avez deviné,  Kazushige est un vampire et la réaction d’Akihito bien que pas crédible (personne ne continuerait à discuter tranquillement avec une personne empalée vivante qui lui dit de tirer le fer de son corps), n’est pas dérangeante.

Trois jours après cette rencontre particulière, alors que Kazushige pensait qu’Akihito le traiterait de monstre, ce dernier, redevable, s’invite chaque jour chez lui pour faire le ménage et la cuisine afin de lui montrer sa reconnaissance. Le temps passé entre les protagonistes est court mais on sent déjà l’affection d’Akihito envers Kazushige et le fait que le vampire fond doucement face à la gentillesse de l’orphelin.

Si on a pas vraiment l’occasion de se lier à Akihito (du moins, moi), Kazushige a attiré ma sympathie et à toute ma compassion. L’immortalité peut être vue comme un cadeau ou une malédiction. Dans le cas de Kazushige, transformé de force par un être qui ne considère pas autrement les humains que comme de la nourriture, c’est une malédiction. Il a subi le départ n’allant pas dans l’ordre de choses de ses proches : sa fille mourant avant lui, complètement ridée alors qu’il restait frais, beau et jeune.

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