Les œuvres les plus connues de Taniguchi sont souvent délicates et remplie d'une belle humanité (Quartier lointain, Le journal de mon père, Le sommet des dieux). Pourtant la carrière de Taniguchi est vaste, diversifiée et parsemée de collaboration avec divers scénaristes. Garôden est donc une œuvre sombre et violence avec au scénario Baku Yumemakura en plus de Jirô Taniguchi au dessin.
L'histoire ressemble un peu à un vieux film noir dans le monde du catch et de la bagarre. Nous suivons Tanba, un homme sombre et solitaire à la solide carrure. Tanba est un bagarreur dont on va découvrir le passé via deux scènes de flash back d'une grande importance. En découvrant peu à peu qui est cet homme, nous allons nous attacher à lui et à son combat solitaire.
Le dessin est comme souvent très réussi avec Taniguchi. Les traits des personnages les rendent la fois réaliste, expressifs et intense. Les scènes de bagarre sont très réussis. Les gestes des combattants sont précis rendant les scènes d'action passionnantes.
Il est par contre dommage de voir que le seul personnage féminin n'est qu'un faire valoir et donne lieu a des scènes de sexes aussi vulgaires qu'inutiles (montrant toute la virilité d'un personnage au final assez secondaire). Une bande dessinée assez centré sur des hommes forts où la femme n'est qu'un objet sexuel fille à papa.. C'est pour moi le très gros point faible de ce manga...
Garôden est une belle lecture doté d'un graphisme excellent et de scènes d'actions puissantes.
C'est aussi la description de certains aspects du monde du combat libre et de technique de combat. Une lecture qui tiens surtout pour son personnage principal aussi triste que mystérieux. Luttant jusqu'au bout contre sa solitude et la violence qu'y l'entoure.
J'ai horreur de faire ça mais pourtant je le fais : j'ajoute un 20/20 pour contrer le 01/20 injustifié et injustifiable de Kazuo95. Cette oeuvre ne mérite tout simplement pas une telle note.
J'ai adoré du début à la fin ce one shot. Le protagoniste, Tanba, est particulièrement charismatique et incarne à la perfection cet idée de héros japonais viril et prêt à tout pour aller au bout de son objectif. Le récit est dynamique, sans temps mort et nous offre une fin certes un peu ouverte mais en totale harmonie avec la personnalité du protagoniste. Du grand Taniguchi servi par un scénario particulièrement subtil de Yumemakura.
Voici donc le dernier Taniguchi sortit en France que j'ai fini par lire.
Graphiquement, l'auteur n'est pas au mieux de sa forme mais bon, c'est une œuvre « vieille » donc on pardonne.
Il ne tire pas les rennes du scénario don c'est à un certain Yumemakura que l'on va allez se plaindre au sujet des nombreux problèmes de scénario. Le thème de la réalisation de soi dans le combat est assez mal traité (le héros ne vie que pour vaincre un mec qui l'a battu dans le passé), la plupart des personnages secondaires qui auraient dû avoir leur heure de gloire ne servent finalement à rien et la fin et tout ce qu'il y a de plus bâclée. Pour ne rien arranger, les scènes de combat sont ennuyeuses la plupart du temps et la narration manque de fluidité (à voir si ça vient de la traduction).
L'édition est de bonne qualité même si on aurait apprécié une couverture colorisée.
Loin d'être le meilleurs des Taniguchi, lisez le si vous n'avez rien d'autre sous la main.
Pour le coup je dois avouer avoir été agréablement surprise dans l'ensemble malgré mon ENORME préjugé sur le catch...
Je ne peux qu'être reconaissante envers CASTERMAN d'avoir édité un "ancien" de Taniguchi (même s'il ne tient pas les rênnes du scénario cette foi-ci).
Et cela se sent dans son trait, assez innégal par moment surtout en ce qui concerne le visage du personnage principal, Bunchishi Tanba. Le découpage et la mise en scène sont mieux maîtrisés et réhaussent l'appréciation graphique générale.
Quant à l'histoire, elle est passionnante, bien que très terre à terre pour les "non-initiés" aux arts martiaux et autres sports de combat.
La toile de fond est basique mais tellement authentique (déjà vu de fond en comble dans Vagabond mais avec bien pus de profondeur et de subtilité).
Tanba, le héros, veut être "le plus fort" (pour lui même avant tout). Il ne recherche ni gloire, ni notoriété, ni pouvoir. Et c'est avec tout son être qu'il grimpe l'échelle et prend conscience de sa quête de l'absolu...infinie...innénarable.
Il veut prendre sa revanche sur le seul homme à l'avoir jamais battu en combat singulier, sur un ring. Un lutteur d'une puissance incroyable.
Et bien que que la couverture et le résumé laisse croire à un combat de catch, il n'en n'est rien!
Pas une seule fois Tanba ne monte sur un ring pour faire du catch. Sa force à lui, c'est le karaté, des techniques de jiu-jitsu mais aussi de catch. Bien que ces dernières lui servent à "casser" son adversaire, le briser au sol plutôt que jouer "la comédie".
Et en ça ce manga plaira aux amateurs de sports de combat. Les scènes de combats sont violentes car proche de la réalité. C'est la principale force de ce titre.
Grosse déception tout de même à la fin, un affreux goût d'innachevé qui sonne la fin du combat final entre Tanba et Kajiwara.
Même en tentant d'y voir une conclusion philosophique, j'aurai apprécié que la fin soit moins abdrupte, moins brutale.
Niam, malgré la classification "action tranche de vie", vu le résumé qu'il a, on s'oriente très clairement vers une oeuvre qui va traiter d'une rivalité se situant dans le monde du catch vu que son "rival" est un catcheur professionnel reconnu et que Tanba veut sa revanche contre lui. La couverture de catch confirmant un peu plus l'idée... Et non.
Jiro Taniguchi montre une fois encore qu'il a un talent de narrateur incroyable. Bien qu'il ne soit pas son meilleur ouvrage à l'heure actuelle, Garôden reste un bon moment de lecture.
Il ne s'agit aucunement d'un ouvrage "sur le catch", mais bien d'une fiction (adaptation d'un roman de Baku Yumemakura, en l'occurrence), classée sous les thèmes action et tranche de vie, dans laquelle cette discipline n'apparaît que comme un élément scénaristique, sans plus.
Espérons que Casterman continue en ce sens, et nous fasse découvrir les oeuvres plus anciennes de l'auteur dont on ne se lasse décidément jamais.
Je viens de m'apercevoir qu'il y a pas besoin des accès, quel boulet je fais... Alors je note! Oui, très mauvaise note car il mène a rien, n'apporte rien, ne donne pas de plaisir... Ca n'aurait pas du sortir un truc pareil.
Je lui mettrais bien une mauvaise note mais je retrouve pu mes accès et l'email pour les récupérer n'arrive pas...
Ce titre est un foutage de gueule, on nous présente ça comme un ouvrage sur le catch, QUE DALE, vous trouverez pas plus de 10 pages là dessus. L'histoire est longue, plate, un personnage secondaire inutile au plus au point, et une fin calamiteuse. Presque 300 pages de vide grand format pour 12,50e. Les dessins vieillots ne sauvant rien... A fuir!
De nolhane [6597 Pts], le 08 Juin 2019 à 22h33
Les œuvres les plus connues de Taniguchi sont souvent délicates et remplie d'une belle humanité (Quartier lointain, Le journal de mon père, Le sommet des dieux). Pourtant la carrière de Taniguchi est vaste, diversifiée et parsemée de collaboration avec divers scénaristes. Garôden est donc une œuvre sombre et violence avec au scénario Baku Yumemakura en plus de Jirô Taniguchi au dessin.
L'histoire ressemble un peu à un vieux film noir dans le monde du catch et de la bagarre. Nous suivons Tanba, un homme sombre et solitaire à la solide carrure. Tanba est un bagarreur dont on va découvrir le passé via deux scènes de flash back d'une grande importance. En découvrant peu à peu qui est cet homme, nous allons nous attacher à lui et à son combat solitaire.
Le dessin est comme souvent très réussi avec Taniguchi. Les traits des personnages les rendent la fois réaliste, expressifs et intense. Les scènes de bagarre sont très réussis. Les gestes des combattants sont précis rendant les scènes d'action passionnantes.
Il est par contre dommage de voir que le seul personnage féminin n'est qu'un faire valoir et donne lieu a des scènes de sexes aussi vulgaires qu'inutiles (montrant toute la virilité d'un personnage au final assez secondaire). Une bande dessinée assez centré sur des hommes forts où la femme n'est qu'un objet sexuel fille à papa.. C'est pour moi le très gros point faible de ce manga...
Garôden est une belle lecture doté d'un graphisme excellent et de scènes d'actions puissantes.
C'est aussi la description de certains aspects du monde du combat libre et de technique de combat. Une lecture qui tiens surtout pour son personnage principal aussi triste que mystérieux. Luttant jusqu'au bout contre sa solitude et la violence qu'y l'entoure.
De Manga-News [3732 Pts], le 26 Décembre 2017 à 14h52
assez d accord avec shinob, moi j'ai bcp aimé. je vais le relire d'ailleurs avec plaisir
De shinob [127 Pts], le 26 Décembre 2017 à 13h37
J'ai horreur de faire ça mais pourtant je le fais : j'ajoute un 20/20 pour contrer le 01/20 injustifié et injustifiable de Kazuo95. Cette oeuvre ne mérite tout simplement pas une telle note.
De shinob [127 Pts], le 26 Décembre 2017 à 13h34
J'ai adoré du début à la fin ce one shot. Le protagoniste, Tanba, est particulièrement charismatique et incarne à la perfection cet idée de héros japonais viril et prêt à tout pour aller au bout de son objectif. Le récit est dynamique, sans temps mort et nous offre une fin certes un peu ouverte mais en totale harmonie avec la personnalité du protagoniste. Du grand Taniguchi servi par un scénario particulièrement subtil de Yumemakura.
De Jefferine [727 Pts], le 08 Mars 2013 à 19h54
Bon.
De madhic [376 Pts], le 07 Janvier 2013 à 13h32
Bon mais moins abouti à mon gout que certaines autres de ces oeuvres.
De Luciole21 [2209 Pts], le 31 Mars 2012 à 23h19
Voici donc le dernier Taniguchi sortit en France que j'ai fini par lire.
Graphiquement, l'auteur n'est pas au mieux de sa forme mais bon, c'est une œuvre « vieille » donc on pardonne.
Il ne tire pas les rennes du scénario don c'est à un certain Yumemakura que l'on va allez se plaindre au sujet des nombreux problèmes de scénario. Le thème de la réalisation de soi dans le combat est assez mal traité (le héros ne vie que pour vaincre un mec qui l'a battu dans le passé), la plupart des personnages secondaires qui auraient dû avoir leur heure de gloire ne servent finalement à rien et la fin et tout ce qu'il y a de plus bâclée. Pour ne rien arranger, les scènes de combat sont ennuyeuses la plupart du temps et la narration manque de fluidité (à voir si ça vient de la traduction).
L'édition est de bonne qualité même si on aurait apprécié une couverture colorisée.
Loin d'être le meilleurs des Taniguchi, lisez le si vous n'avez rien d'autre sous la main.
De Glacia, le 04 Janvier 2012 à 12h18
Pour le coup je dois avouer avoir été agréablement surprise dans l'ensemble malgré mon ENORME préjugé sur le catch...
Je ne peux qu'être reconaissante envers CASTERMAN d'avoir édité un "ancien" de Taniguchi (même s'il ne tient pas les rênnes du scénario cette foi-ci).
Et cela se sent dans son trait, assez innégal par moment surtout en ce qui concerne le visage du personnage principal, Bunchishi Tanba. Le découpage et la mise en scène sont mieux maîtrisés et réhaussent l'appréciation graphique générale.
Quant à l'histoire, elle est passionnante, bien que très terre à terre pour les "non-initiés" aux arts martiaux et autres sports de combat.
La toile de fond est basique mais tellement authentique (déjà vu de fond en comble dans Vagabond mais avec bien pus de profondeur et de subtilité).
Tanba, le héros, veut être "le plus fort" (pour lui même avant tout). Il ne recherche ni gloire, ni notoriété, ni pouvoir. Et c'est avec tout son être qu'il grimpe l'échelle et prend conscience de sa quête de l'absolu...infinie...innénarable.
Il veut prendre sa revanche sur le seul homme à l'avoir jamais battu en combat singulier, sur un ring. Un lutteur d'une puissance incroyable.
Et bien que que la couverture et le résumé laisse croire à un combat de catch, il n'en n'est rien!
Pas une seule fois Tanba ne monte sur un ring pour faire du catch. Sa force à lui, c'est le karaté, des techniques de jiu-jitsu mais aussi de catch. Bien que ces dernières lui servent à "casser" son adversaire, le briser au sol plutôt que jouer "la comédie".
Et en ça ce manga plaira aux amateurs de sports de combat. Les scènes de combats sont violentes car proche de la réalité. C'est la principale force de ce titre.
Grosse déception tout de même à la fin, un affreux goût d'innachevé qui sonne la fin du combat final entre Tanba et Kajiwara.
Même en tentant d'y voir une conclusion philosophique, j'aurai apprécié que la fin soit moins abdrupte, moins brutale.
De Kazuo95, le 11 Septembre 2011 à 21h38
Niam, malgré la classification "action tranche de vie", vu le résumé qu'il a, on s'oriente très clairement vers une oeuvre qui va traiter d'une rivalité se situant dans le monde du catch vu que son "rival" est un catcheur professionnel reconnu et que Tanba veut sa revanche contre lui. La couverture de catch confirmant un peu plus l'idée... Et non.
De Niam [230 Pts], le 08 Septembre 2011 à 12h08
Jiro Taniguchi montre une fois encore qu'il a un talent de narrateur incroyable. Bien qu'il ne soit pas son meilleur ouvrage à l'heure actuelle, Garôden reste un bon moment de lecture.
Il ne s'agit aucunement d'un ouvrage "sur le catch", mais bien d'une fiction (adaptation d'un roman de Baku Yumemakura, en l'occurrence), classée sous les thèmes action et tranche de vie, dans laquelle cette discipline n'apparaît que comme un élément scénaristique, sans plus.
Espérons que Casterman continue en ce sens, et nous fasse découvrir les oeuvres plus anciennes de l'auteur dont on ne se lasse décidément jamais.
De Kazuo95, le 07 Septembre 2011 à 01h55
Je viens de m'apercevoir qu'il y a pas besoin des accès, quel boulet je fais... Alors je note! Oui, très mauvaise note car il mène a rien, n'apporte rien, ne donne pas de plaisir... Ca n'aurait pas du sortir un truc pareil.
De Kazuo95, le 07 Septembre 2011 à 01h53
Je lui mettrais bien une mauvaise note mais je retrouve pu mes accès et l'email pour les récupérer n'arrive pas...
Ce titre est un foutage de gueule, on nous présente ça comme un ouvrage sur le catch, QUE DALE, vous trouverez pas plus de 10 pages là dessus. L'histoire est longue, plate, un personnage secondaire inutile au plus au point, et une fin calamiteuse. Presque 300 pages de vide grand format pour 12,50e. Les dessins vieillots ne sauvant rien... A fuir!
De Rody, le 03 Septembre 2011 à 14h47
Beau dessin (comme d'habitude), histoire un peu trop masculine et brutale (mais ce n'est pas la "faute" à Taniguchi pour le coup).
Il manque le côté sentimental des oeuvres plus connues du dessinateur.
Honnête, sans plus.