"Dead Rock", nouveau manga d'Hiro Mashima, un auteur que j'adore mais dont je reconnais l'inégalité du travail. Si certaines intrigues sont excellentes, d'autres sont beaucoup moins bonnes que ce que nous sommes en droit d'attendre de lui. Qu'en est-il donc de ce titre ?
Alors, la première chose à savoir, c'est que si l'auteur nous avait habitué avec, entre autre, "Fairy Tail" à des personnages qui survivent toujours, ici, c'est l'inverse. En fait, la règle est très simple dans cet univers : si vous êtes un PNJ tout moche, vous mourez au bout de quelques cases.
Comme confié au début du tome, l'intrigue se déroule dans un lycée et Mashima voulait utiliser ce cadre depuis longtemps (ce qui est drôle de réaliser qu'il ne l'a jamais fait alors que Miki Yoshikawa, son ancienne assistante qui a à peu près le même trait que lui, l'a pourtant fait dans chacune de ses séries).
Nous sommes en enfer, dans une académie qui forme les démons pour en faire de véritables fléaux et où élèves et professeurs ont le droit de s'entretuer. Autant dire que c'est une règle que l'auteur ne va pas manquer de mettre en scène car nous y aurons droit tout le long de ce premier tome.
Alors... Je ne suis pas friand des oeuvres où les personnages meurent, surtout quand c'est pris à la rigolade. Néanmoins, tout dans cet univers a un ton décalé, faisant de ces morts des moments non pas choquants ou dérangeants mais plutôt "acceptables" car cohérent avec le reste du titre, ces disparitions étant toute aussi décalée que le reste de cet univers.
Autres choses qui permet de digérer ces nombreuses morts, c'est l'anonymat de ces PNJ ainsi que l'antipathie qu'ils nous inspirent car ils sont détestables (moches, bêtes et méchants). Nos protagonistes sont les seuls à avoir un minimum de personnalité ainsi qu'à être beaux et, surtout, costauds, ce qui est notable quand on voit la facilité avec laquelle les PNJ se font éliminer.
Alors oui, j'ai refermé ce tome en me posant beaucoup de questions, comme "Pourquoi continue-t-il d'y avoir des gens qui entrent dans cette école quand on sait que 99% d'entre eux n'en ressortent pas ?" mais j'ai quand même trouvé ce titre amusant et mon intérêt pour Mashima me pousse à en voir plus, c'est pourquoi je vais, pour l'instant, pousuivre cette série.
De totorsensei [2358 Pts], le 03 Juin 2024 à 17h00
"Dead Rock", nouveau manga d'Hiro Mashima, un auteur que j'adore mais dont je reconnais l'inégalité du travail. Si certaines intrigues sont excellentes, d'autres sont beaucoup moins bonnes que ce que nous sommes en droit d'attendre de lui. Qu'en est-il donc de ce titre ?
Alors, la première chose à savoir, c'est que si l'auteur nous avait habitué avec, entre autre, "Fairy Tail" à des personnages qui survivent toujours, ici, c'est l'inverse. En fait, la règle est très simple dans cet univers : si vous êtes un PNJ tout moche, vous mourez au bout de quelques cases.
Comme confié au début du tome, l'intrigue se déroule dans un lycée et Mashima voulait utiliser ce cadre depuis longtemps (ce qui est drôle de réaliser qu'il ne l'a jamais fait alors que Miki Yoshikawa, son ancienne assistante qui a à peu près le même trait que lui, l'a pourtant fait dans chacune de ses séries).
Nous sommes en enfer, dans une académie qui forme les démons pour en faire de véritables fléaux et où élèves et professeurs ont le droit de s'entretuer. Autant dire que c'est une règle que l'auteur ne va pas manquer de mettre en scène car nous y aurons droit tout le long de ce premier tome.
Alors... Je ne suis pas friand des oeuvres où les personnages meurent, surtout quand c'est pris à la rigolade. Néanmoins, tout dans cet univers a un ton décalé, faisant de ces morts des moments non pas choquants ou dérangeants mais plutôt "acceptables" car cohérent avec le reste du titre, ces disparitions étant toute aussi décalée que le reste de cet univers.
Autres choses qui permet de digérer ces nombreuses morts, c'est l'anonymat de ces PNJ ainsi que l'antipathie qu'ils nous inspirent car ils sont détestables (moches, bêtes et méchants). Nos protagonistes sont les seuls à avoir un minimum de personnalité ainsi qu'à être beaux et, surtout, costauds, ce qui est notable quand on voit la facilité avec laquelle les PNJ se font éliminer.
Alors oui, j'ai refermé ce tome en me posant beaucoup de questions, comme "Pourquoi continue-t-il d'y avoir des gens qui entrent dans cette école quand on sait que 99% d'entre eux n'en ressortent pas ?" mais j'ai quand même trouvé ce titre amusant et mon intérêt pour Mashima me pousse à en voir plus, c'est pourquoi je vais, pour l'instant, pousuivre cette série.