Après un premier volume plutôt sympathique du fait d’une figure originale d’assassin tragique, ce second volume de l’édition Perfect tombe dans une banalité de consommation ciblant un lectorat de working-men d’âge mur en enchainant les histoires sur deux ou trois chapitres où point souvent un ridicule marqué par l’auto-caricature. Maintenant que les personnages sont installés et l’organisation des 108 dragons présentée dans le détail, les auteurs pondent page sur page sans se préoccuper d’une construction d’intrigue et volant d’une scène d’action à une autre sur le rythme d’un Hong-Kong movie au monteur fou. Freeman et les donzelles se foutent à poil pour un rien, les tentatives d’assassinat de ce super-homme par les concurrents mafieux tournent au vinaigre pour les assaillants en moins trois cases et s’il n’étaient les références multiples aux vieux James Bond avec ses bases secrètes et navires grandiloquents qui aident à accepter la patine vintage on finirait par bailler.
Heureusement le niveau graphique reste élevé (sans que le scénariste ne propose de thèmes véritablement intéressants au maitre) et permet de tourner les pages. Si ce tome manque cruellement d’adversité à la hauteur, la conclusion contre une organisation terroriste africaine laisse un petit espoir d’un ressac d’ambition pour cette série qui tourne proche du pathétique. Plus que deux tomes pour voir si l’aventure valait le coup…
De etagereimaginaire [143 Pts], le 04 Novembre 2024 à 14h09
Après un premier volume plutôt sympathique du fait d’une figure originale d’assassin tragique, ce second volume de l’édition Perfect tombe dans une banalité de consommation ciblant un lectorat de working-men d’âge mur en enchainant les histoires sur deux ou trois chapitres où point souvent un ridicule marqué par l’auto-caricature. Maintenant que les personnages sont installés et l’organisation des 108 dragons présentée dans le détail, les auteurs pondent page sur page sans se préoccuper d’une construction d’intrigue et volant d’une scène d’action à une autre sur le rythme d’un Hong-Kong movie au monteur fou. Freeman et les donzelles se foutent à poil pour un rien, les tentatives d’assassinat de ce super-homme par les concurrents mafieux tournent au vinaigre pour les assaillants en moins trois cases et s’il n’étaient les références multiples aux vieux James Bond avec ses bases secrètes et navires grandiloquents qui aident à accepter la patine vintage on finirait par bailler.
Heureusement le niveau graphique reste élevé (sans que le scénariste ne propose de thèmes véritablement intéressants au maitre) et permet de tourner les pages. Si ce tome manque cruellement d’adversité à la hauteur, la conclusion contre une organisation terroriste africaine laisse un petit espoir d’un ressac d’ambition pour cette série qui tourne proche du pathétique. Plus que deux tomes pour voir si l’aventure valait le coup…