Avis sur Asadora Vol.7

Que faire quand on découvre que ses rêves sont inatteignables ?

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Un tome vraiment émouvant et triste.

Asa est chargée de lutter contre le méga monstre qui apparaît dans la baie de Tokyo et pour ce faire, elle dispose d'une petite radio qu'elle doit trimballer partout avec elle et sur laquelle elle recevra un signal si elle doit se rendre à l'aérodrome…

Vous vous en doutez, elle va recevoir le fameux signal et va s'en suivre pour elle un vol mouvementé d'où son avion ne va pas revenir indemne.

En parallèle, les amis de notre héroïne tentent de vivre leurs rêves ou ceux de leur famille !

Miyako s'est mise au catch en cachette de sa famille qui va découvrir le pot aux roses et va tenter de lui faire renoncer à ses ambitions…. Bon courage !

Yone, elle, veut devenir chanteuse et elle va endurer un entraînement strict sans se plaindre.

Shô quant à lui porte les rêves de sa famille sur les épaules et une mauvaise rencontre va le plonger dans l'univers de la drogue.

Le passage sur Shô est vraiment triste parce qu'on voit qu'il est complètement détruit, il craque sous la pression familiale trop lourde. Il va alors se raccrocher à la drogue plutôt que de rester ancré dans la réalité…

La série est toujours sympa à lire même si je suis toujours surprise par le mélange des genres :

science-fiction, suspense et tranche de vie. C'est un cocktail peu commun.

Je me demande où l'auteur veut nous emmener et ce qu'il nous réserve et j'ai bon espoir que ça soit génial !

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L’auteur ne perd pas de temps puisque ce tome se concentre tout simplement sur le deuxième affrontement entre l’héroïne et le monstre qui n’est plus du tout une chimère comme a pu en jouer le mangaka sur sa série phare 20th century boyz. Assumant pleinement l’esprit d’aventure il va jusqu’à mettre en scène un véritable combat de Kaiju directement inspiré d’Ultraman! De ce fait le volume se lit très rapidement et sans aucune pause narrative. Les habitués du maître ne seront pas surpris et tome après tome on a le sentiment qu’il a trouvé la forme parfaite pour mettre a profit son talent sans calcul et juste pour le plaisir. Utilisant juste ce qu’il faut de personnages secondaires et de doute, Urasawa est de ceux qui font oublier par leur facilité combien on s’habitue aux albums parfaits. Si vous n’avez pas encore embarqué dans l’avion d’Asa il est encore temps, c’est sans risque et pour le bonheur total.

Lire la critique sur le blog:

https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/07/22/asadora-7-la-danse-du-soleil-et-de-la-lune-4-endergeister4/