Yokai Giga Vol.1

Youkai Giga

Manga - Manhwa - Yokai Giga Vol.1
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Age conseillé
Prix public
12.00 €
Découvrez le monde des humains du point de vue des Yôkai.

Résumé

Ces yôkai manipulent les humains et se font manipuler par eux... Plongez dans la lecture de récits narrés du point de vue de ces charmants yôkais. Dans la série “Kuro”, vous serez emporté(e) par le récit d’une romance éphémère née au début de l’ère Showa, dans le Japon des années 1930...

Information Edition

Format : 15 x 21 cm, broché

Images complementaires

Top de la rédaction

"Derrière une formule assez simple qui peut plaire autant au jeune public qu'au moins jeune, ce premier volume a facilement de quoi régaler grâce au travail soigné et passionné de Satsuki Sato à l'égard des yôkai. On attendra de voir comment la mangaka arrivera à renouveler et enrichir son oeuvre sur dix tomes supplémentaires, mais dans l'immédiat elle nous séduit facilement et se pose en digne successeure de l'illustre Shigeru Mizuki."

Critique

Retardé de quelques jours puisqu'il était initialement prévu en octobre, le premier volume de Yôkai Giga est finalement arrivé chez Le Lézard Noird au début de ce mois de novembre. Achevée en onze volumes, cette série fantastique a été prépubliée au Japon entre 2017 et début 2022 dans...

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Les points forts de la série

Drôle, triste, effrayant, instructif, mignon... Et souvent tout à la fois.

Avec ses chapitres courts typiques des magazines de manga hebdomadaires, et son concept qui ne paraît pas - au premier abord - extensible à l’infini, on pourrait craindre que le format s’avère superficiel et répétitif.

C’est compter sans l’ambition démesurée avec laquelle SATO aborde son sujet. Sautant d’une époque à l’autre, du japon ancien au contemporain, et surtout touchant sans vergogne à tous les genres possibles, de la comédie à l’horreur en passant par la tragédie ou le drame sentimental, c’est toute l’expérience humaine que l’autrice peint par petites touches à l’attention de son jeune public.

En effet, c’est à une autre grande tradition que la série se rattache, celle des mangas fantastiques à destination des enfants et adolescents, dont UMEZZ (L’école emportée, Je suis Shingo…) reste la figure tutélaire et qui se caractérise par un équilibre précaire entre humour pour enfants et thèmes horrifiques. La blague gentiment grivoise qui ouvre le premier volume, et qui peinera à convaincre les plus de 13 ans, laisse rapidement la place à des histoires étonnamment sombres, dont la noirceur est à son tour atténuée par les saynettes humoristiques dont l’œuvre regorge.

Le tout façonnant une expérience de lecture originale et assez addictive, où la curiosité du lecteur est constamment aiguisée par l’impossibilité de deviner ce qui va suivre.


Kuro, une mascotte sacrément attachante.


Certains personnages s’avèrent récurrents d’un chapitre à l’autre, mais aucun avec la même régularité que Kuro. Petit compagnon maladroit, il continue à vouloir soutenir dans la vie le garçon à qui il s’est lié enfant, mais qui a perdu, en grandissant, la capacité de le voir. Son charme est pour beaucoup dans le succès sur la durée de la série.