Jeu Video - Actualité manga

Le test du jeu video:

Publié le Vendredi, 23 Février 2018

Cet été sortait mondialement une application sur IoS et Androïd de la célèbre franchise des "Tales of" de Namco Bandai, "Tales of the Rays". La franchise des "Tales of" est connue chez nous tout particulièrement depuis la parution en 2003 de "Tales of Symphonia" sur Gamecube.
L'histoire originale de « Tales of the Rays » a d'ailleurs été dirigée par Takumi Yajima, celui qui était aux commandes des histoires de "Tales of Symphonia" et "Tales of the Abyss", deux classiques de la saga maintenant.

L'animation de l'opening a été confiée au studio Wit Studio, connu pour des animés emblématiques comme l'adaptation de « L'attaque des titans » avec le studio A-1 Pictures, ou bien l'adaptation de « Seraph of the End ».

Ce jeu n'est actuellement disponible qu'en anglais chez nous. Si cela peut être assez embêtant pour les plus réfractaires à l'anglais sur le mode histoire du jeu, il n'empêchera absolument pas de profiter du gameplay et d'avancer dans le jeu. Pour le besoin de cette critique, je vais traduire approximativement certains termes, pour la rendre plus compréhensible, et ils seront mis entre guillemets.



« Tales of the Rays » est donc un jeu disponible sur Android et IoS. Contrairement aux quelques précédents jeux « Tales of » sur portable, celui-ci à le droit à une histoire et des personnages originaux, Ix et Mileena, que nous pouvons contrôler dès le début.
L'histoire est assez classique : nous sommes dans un monde inédit dans la saga « Tales of », Tir Na Nog. Ce monde s'est développé autour de « particules de chiral», base d'une énergie infinie. Cela a conduit à la création d'armes appelés « mirage », de manieurs appelés des « mirrists » et d'une arme appelé le « Kaléidoscope », une arme redoutable qui pouvait répliquer l'anima du cœur des gens et d'objets pour le transformer en lumière. Leur utilisation abusive a amené à une fragilisation de leur monde, et quelques mirrists ont conçu le projet Aegis pour revitaliser Tir Na Nog. Des années plus tard, nous découvrons nos deux personnages principaux, qui sont des « mirrists ». Leur village est alors victime d'une catastrophe naturelle, et, seuls rescapés de leur village, ils seront convoqués par la ministre Gefion, qui leur annoncera que leur monde est en péril. Il vont devoir alors se servir du « Kaléidoscope » pour invoquer d'autres mondes pour stabiliser le leur, monde dans lesquels ils devront retrouver les personnes « exoflectées », des sortes de copies de ces personnes dans leur monde original, mais qui ont conservé leurs souvenirs de leur monde d'origine, ce qui explique la présence des personnages des autres épisodes de la saga "Tales of".

Le jeu fonctionne sur un système de quête, comportant parfois des phases avant ou après celle-ci d'histoire qui nous font gagner des orbes. Ces orbes sont très importantes car, pour participer à une quête, on doit avoir assez de points dans la barre en haut de l'écran. Or ces orbes nous permettent d'augmenter la capacité de cette barre, sachant que tous les trois orbes, nous augmentons la barre de un point, et elle se remplit. La barre se remplira sinon toute seule, d'un point toutes les 3 minutes en temps réel.
Les quêtes concernant l'histoire sont rassemblées en chapitres dans lesquels on va pouvoir recruter des personnages emblématiques de la saga « Tales of »: Yuri et Repede de « Tales of Vesperia », Sophie de « Tales of Graces », Lloyd de « Tales of Symphonia »... Dans ces chapitres, il faudra réaliser toutes les quêtes pour débloquer un mode « difficile » pour les joueurs motivés, mais aussi pour accéder aux chapitres suivants.
Il y a également des quêtes qui ne concernent pas l'histoire principale, mais qui sont là pour augmenter l'expérience des personnages, acquérir des objets ou des Galds (la monnaie du jeu) pour augmenter leur puissance ou celle de leur armes.
Enfin, il y a les quêtes éphèmeres, en rapport avec les évènements très réguliers que nous offre le jeu, dans lequel on découvre de petites histoires annexes au travers desquelles on débloque des personnages bonus (Colette de « Tales of Symphonia » ou bien Raven de « Tales of Vesperia » par exemple).



À côté de cela, une grande partie du jeu tourne autour des « gemmes mirroirs », des gemmes que l'on acquiert en terminant les quêtes ou bien en remplissant des missions journalières ou temporaires. Ces gemmes nous permettent de faire des « invocations » dans lesquelles on pourra acquérir des armes spéciales ou bien des « mirrages » (attaques spéciales) pour nos personnages.

Tales of the Rays est un RPG assez atypique sur portable. Pour les connaisseurs de la saga, on retrouve bien le système de combat auquel on est habituée, qui a été adapté au format portable. Les attaques que l'on peut réaliser sont au nombre de quatre et l'on se sert du tactile du portable pour les réaliser, tout simplement en faisant glisser le doigt vers une des quatre extrémités de l'écran. Il suffit de taper un petit coup sur l'écran pour que le personnage que l'on contrôle se dirige vers les ennemis, et il est très facile lors de la quête de changer de personnage à contrôler, tout simplement en appuyant sur le bouton pause en haut à droite, qui amène aussi sur un petit écran récapitulatif de la quête. Le système de ce jeu est extrêmement bien pensé et très addictif sur portable. Cela change assez des RPGs plus classiques que l'on peut trouver sur portable, qui fonctionne souvent sur des système de tour par tour.
A noter que les « gemmes miroirs », si au début on se rend assez peu compte au début de leur utilité, nous seront vraiment très utiles. En effet, elles permettent de remplir la jauge pour accéder aux quêtes mais aussi pour les invocations. De ce fait, les « gemmes miroir » que l'on gagne lors des quêtes sont précieuses et je vous conseille de les économiser un maximum, si vous voulez pouvoir faire des invocations régulièrement, tout particulièrement aux moments des évènements. Ces « gemmes miroirs » servent également à ce procurer des passeport, petit objet bien pratique qui permet de doubler ses gains en Galds et objets pendant les quêtes.



Parlons maintenant des évènements. Ceux-ci durent environ deux semaines, on peut y débloquer un ou plusieurs personnages annexes, des objets rares pour augmenter les capacités de ces autres personnages et d'acquérir des « gemmes miroirs ». Ces évènements sont très fréquents, le temps d'attente entre chaque n'excède jamais une semaine. Ces évènements pimentent le jeu et nous permet de combler l'attente entre l'ajout de chaque chapitre (à peu près un par mois). Les histoires relatives aux évènements n'apportent pourtant que très peu choses à l'histoire principale, et ne sont quasi-uniquement que des prétextes à introduire de nouveaux personnages.

Si ce jeu compte de nombreuses qualités, on y compte malgré tout quelques défauts. Par exemple, l'histoire dans les premiers chapitres est assez anodine, et sert plus de prétexte à introduire de nouveaux personnages. Ce n'est que vers les chapitres 7-8 que l'histoire commence à s’accélérer et à devenir vraiment intéressante. On peut dire la même chose de la difficulté. Au début de l'histoire, les combats sont incroyablement faciles et on les termine en a peine quelques secondes. Il faudra attendre quelques chapitres pour que celle-ci soit vraiment stimulante. Au final, ce sont vraiment au travers des évènements et de leurs quêtes spéciales que l'on pourra se retrouver devant de véritables difficultés. Enfin, les décors des quêtes comme les monstres manquent un peu de diversité.



"Tales of the Rays" est une vraie réussite. C'est un petit jeu addictif sur portable, intéressant, qui se renouvelle sans cesse et qui mérite qu'on y porte de l'attention, bien qu'il ne soit pas exempt de défauts. Les fans de la saga "Tales of" seront ravis d'y retrouver leurs personnages préférés. Il nous offre malgré tout un système de jeu simple à prendre en main et très dynamique, fidèle au système habituel des "Tales of". Bien que ce jeu ait un côté fan-service parfois un poil trop appuyé, on ne peut que saluer la qualité visuelle et le système de jeu qu'on nous offre.
  

Chroniqueur: kayukichan


Note de la rédaction
Note des lecteurs